No shit Sherlock
A show by S. Moffat.
Plusieurs frères et sœurs qui, enfants, ont grandi dans la demeure qui allait devenir la maison hantée la plus célèbre des États-Unis, sont contraints de se réunir pour finalement affronter les fantômes de leur passé, dont certains sont encore bien présents dans leurs esprits alors que d’autres continuent ...
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Terminée | Américaine | 56 minutes |
Drame, Thriller, Epouvante-Horreur, Mystere, Drama, Horror, Suspense, Mystery | Netflix | 2018 |
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Avis défavorable | Déposé le 13 octobre 2020 à 16:35 |
J'ai vraiment du mal avec Dani, je ne sais pas si cela vient de l'actrice qui semble un peu limitée dans son jeu ou du personnages trop faible pour porter l'intrigue sur ses épaules. Quoiqu'il en soit, son flashback est très faiblard. Comme dans l'épisode précédent, on devine aisément toute l'histoire dès le premier flashback, et l'ensemble manque singuilèrement de finesse (le jumpscare de l'ex qui apparaît à chaque fois que Dani laisse s'exprimer son désir est sacrément redondant). La série se retrouve même prise au piège de son propre concept, le fantôme de l'ex empêchant de développer le moindre propos sur l'homosexualité refoulée de son héroïne. Du côté des autres persos, c'est sacrément long. J'imagine qu'on peut être sensible au discours d'Owen, mais tout ça semble franchement accessoire ou trop appuyé pour fonctionner sur moi. Même l'étrangeté des gamins devient redondante (Flora qui explicite bien que les morts sont pas morts, no shit Sherlock). The Haunting of Bly Manor semble désespérément essayer de nous rendre ses protagonistes touchants et attachants, sans doute pour mieux nous investir dans les enjeux dramatiques de la fin de saison. Mais pour le moment, tout cela est bien longuet et fade... |
Avis favorable | Déposé le 12 octobre 2020 à 18:03 |
Enfin ! Le passé de Dani et la révélation de son secret :
Spoiler
l’homme-mystère est son amour de jeunesse et presque-mari, qui est mort d’une manière assez violente et horrible (prévisible au moment où ils étaient dans la voiture, dommage pour l’effet de surprise). Tous les personnages ont vécu un deuil qui les a marqués. Les adultes travaillant au manoir forment un petit groupe attachant. J’ai aimé la petite soirée au coin du feu où ils se retrouvent après le décès de la mère d’Owen : ce sont eux sa famille, avec les enfants. Nous voyons moins ces derniers dans cet épisode et ça fait du bien, la mise en scène est souvent trop poussive les concernant. Les petites romances continuent, mais sous le signe de la tristesse. Enfin, la maison de poupée reprend un rôle plus important et devient aussi flippante que les enfants. On avait bien compris son lien avec la maison, mais pour une fois on le voit. Qui est la femme à la robe blanche ? Le mystère des pas boueux est en partie résolu, mais amène à plus de questions. |
Il y a décidement une vraie vibe "Six Feet Under" dans cette saison. Après avoir repoussé le plus loin possible les morts en saison 1, ces nouveaux personnages tentent de les accepter dans ce bonfire, pierre angulaire de l'épisode (voir de la série). Il y avait d'ailleurs une scène très similaire dans la dernière saison de SFU. Dans les deux cas, les show soignent particulièrement leur écriture pour renforcer l'attachement au personnage.
Le problème est que l'ensemble tire sur la corde. Comme je le craignais, neuf épisodes (!) seront sans doute de trop pour raconter cette histoire, qui ne laisse plus vraiment de suspens quant à son déroulement final. J'ai juste un doute (entre trois personnages) sur l'identité de la narratrice. On verra.