Cette saison 2 souffle vraiment en permanence le chaud et le froid. 

Le problème de cet épisode, comme de l'épisode 4, est simple : tout est dit en dix minutes. On comprend vite quel démon habite Henry ainsi que la nature de sa relation avec la maîtresse de maison. Henry Thomas donne tout ce qu'il a, avec un acting qui n'est pas sans rappelé celui de Willem Dafoe en Bouffon Vert tout en grimaces et en forcing. On sent bien la volonté de créer une filiation avec Shining dans cette "réincarnation" de Jack Torrance, ce qui n'est pas surprenant quand on sait que Flanagan a fait ses armes au ciné entretemps avec Doctor Sleep, la suite de Shining. Mais à ce stade de la saison, les trémolos du tonton passent plus pour une laborieuse digression qu'une nouvelle pierre à l'édifice.

Reste cette scène avec l'enfant qui rejoint un univers bien plus angoissant à mes yeux. Mais cette manie de ne se réserver que pour la scène finale de chaque épisode est tout de même bien agaçante...

Il n’y a rien de mystérieux dans cette série :

Je suis très déçue car je ne suis pas ou peu surprise par la série.

L’histoire d’Henry n’est pas très passionnante, et en devient même ridicules à certains moments.

La série tourne en rond car elle en a déjà trop révélé et doit encore garder des secrets pendant 3 épisodes.