Dommage, dommage, que de gachis.

Le gros du spectacle est la confrontation hommes vs orcs d'Adar et c'est complètement raté. Le fait que le travail pour rendr les hommes sympathiques n'ait pas été bien fait dnas les épisodes précédents se ressent ici : on s'en fout complètement d'eux et de ce qui peut leur arriver.

Pourtant, il y a quelques idées intéressantes comme le piège tendu dans la tour vide : chouette idée mais qui ne fait qeu rpousser la confrontation vers un leiu encore moins iconique et plus lambda. Le reste de la bataille est peu crédible : on sent la volonté de recréer une bataille comme dans le SDA mais il n'y a pas cette sensation d'opression et de fin de l'espoir, on s'en foit juste. Les hommes auraient pu fuir ailleurs plutôt que de se battre, ça manque d'enjeu.

Et l'arrivée de Numénor façon "grouffre de Helm", c'est non seulement complètement attendu (je comprends mieux pourquoi ils ont étirés l'intrigue à outrance de ce côté là) mais ça fait vraiment "le club d'équitation en sortie randonnée". Clairement, toute la bataille manque d'épique et d'intérêt et ça grève fortement l'épisode.

Nénamoins, la dernière partie est beaucoup plus intéressante. Les échanges Galadriel/Adar sont réussis et le smotivations d'Adar intéressantes.

Y'a rien à faire, l'invasion des territoires humains par les orcs, je n'arrive pas à m'y intéresser. L'épisode met pourtant les moyens pour essayer de reproduire une sorte de gouffre de Helm à grand coup de scènes spectaculaires, mais là où dans le film on était scotché au fauteuil, dans la série on baille poliment. Les personnages sont complètement inintéressants et absolument pas attachants, du coup les enjeux de ces scènes sont nuls.

Mais, tout de même ! Cet épisode contient une vraie bonne scène (je sais je me contente de peu). Mais quand Adar, prisonnier, défent le "Orc lives matter" et renverse le temps d'une scène la perspective sur les évènements - là, j'ai aimé. Un peu d'ambiguité, de zones de gris, c'est quelque chose qui manque vraiment à la série.

Et Halbrand est aussi un personnage que j'aime bien - l'acteur est plutôt bon, il a un petit côté Aragorn qui me plait, et j'ai toujours un vieux doute sur le fait qu'il soit du "bon" côté (dans mes rêves les plus fou c'est Sauron himself, who knows) - mais tout de même, que de facilités dans sa storyline. Personne ne le connait, il porte juste un vague insigne qu'il aurait pu récupérer n'importe où, il ne fait rien et reste prudemment en retrait, et personne ne conteste sa légitimité - pire, voit en lui un roi évident ? Vraiment ???

Enfin bref, il y a aussi toujours beaucoup de poésie du côté de l'étranger et des proto-hobbits, et des paysages majestueux. On se demande tout de même comment ce peuple sans défenses survit dans ce monde impitoyable.

ah, oui, le dilemme d'Elrond. Que c'est foireux. Elrond est décidément le seul elfe qui tire son épingle du jeu juste ici, les autres on a juste envie qu'ils se barent au pays des dieux et qu'ils laissent les nains et les hobbits conduire le récit. Dommage pour une série qui leur donne tant d'importance.