Image illustrative de The Sopranos
Image illustrative de The Sopranos

The Sopranos

Les Soprano

Tony Soprano, gangster habitant dans le New Jersey, souffre de crises de panique et doit voir en secret une analyste, la docteure Jennifer Melfi. La série suit ses problèmes de famille - conflit avec sa femme Carmela, ses deux enfants Meadow et Anthony Junior, sa mère Livia et son oncle « Junior » - et sa ...

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Terminée Américaine 53 minutes
Drame, Crime, Drama HBO, Jimmy 1999
14.4

4 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Avis sur l'épisode 6.18

Avatar Youkoulayley Youkoulayley
Administrateur
Avis favorable Déposé le 15 novembre 2016 à 09:55
Spoiler

Effectivement Dewey, j'ai du mal à voir comment on peut s'attacher à une ordure comme Tony Soprano. Surtout après un épisode pareil.

Putain, mais jamais il montre de signes de remords. Absolument jamais c'est dingue. LE mec tue son cousin au fusil à pompe : osef. Il tue son neveu : osef.

NAN MAIS SERIEUX.

Des ordures dans les séries, on en a vu et on en verra toujours. Mais putain lui, c'est assez dingue et il est à un niveau qui sera probablement jamais ré-atteint. Parce que Chase arrive à faire en sorte que ce soit pas caricatural et incroyablement bien foutu.


Avatar shalashaska shalashaska
Membre
Avis favorable Déposé le 13 mai 2015 à 15:17
Spoiler

SPOIL

Putain non….. pas Chrissy !

Je pense que cet épisode est le plus important des Sopranos, car il nous confirme ce qui est sous entendu depuis maintenant 2 bonnes saisons : la véritable nature de Tony, ce mec est un monstre.

Il est seul, ne fait plus confiance à personne, totalement parano, et ne pense qu’a sa gueule.

La façon dont il continue sa petite vie pèpère après ce qu’il a fait à Christopher nous le confirme, il se trouve sans cesse des excuses pour justifier le bienfondé de ses actes, alors qu’il sait au plus profond de lui que c’est une ordure.

Depuis le début Tony nous est présenté comme un Bad Guy attachant, une sorte de Beauf râleur toujours en train de bouffer, au début on excuse ses actions, on essaye de comprendre ses actions, et plus ou moins de les excuser car Tony est quand même le personnage principal. Mais là on ne peut plus, et on se dit qu’on s’est fait berner depuis le début, finalement le masque tombe et on se retrouve devant un gros connard facho et homophobe, égoïste et hypocrite.

Que reste t’il à sauver de Tony, je me le demande.


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 22 juin 2014 à 21:58
Spoiler

La rédemption, mec.

C'est un thème récurent en cinéma et en littérature (Crimes et Chatiment, Bad Lieutenant pour ne citer qu'eux). Le personnage principale faute, passe des épreuves et trouve au final le pardon. Cela aurait pu être un dénouement de The Sopranos. Mais voir Tony, libéré et heureux sous le lever du soleil de Vegas, alors qu'il vient de commettre l'impardonnable, oubliez Walter White, le plus gros monstre, enfoiré, égoïste, bad ass motherfucker, il est ici.


Avatar PressPlay PressPlay
Membre
Avis favorable Déposé le 17 décembre 2013 à 13:15

Awrff ! Quand bien même j'avais capté quelques petits regards haineux et jaloux de Tony envers Chris dans les épisodes précédents me laissant penser qu'un jour il pourrait s'en débarrasser... autant je reste sous le choc du début de l'épisode! J'ai les boules!

Je trouve que Tony fait clairement preuve de lâcheté par moment... en se débarrassant (physiquement) de tous les problèmes qu'il rencontre alors qu'il pourrait trouver un moyen de les régler. Bon c'est vrai qu'il a fait des efforts avec Chris, il a été patient, mais c’était comme son 2eme fils quoi...

J'adore la complexité du personnage... Tony est un monstre et c'est ça qui est bon. Même si je cautionne pas la plus part de ses actes.


Avatar Antofisherb Antofisherb
Membre VIP
Avis favorable Déposé le 27 juillet 2013 à 15:09

J'avoue que pour ma part j'ai assez peu ressenti d'émotions devant cet épisode, enfin moins que Dewey, si ce n'est l'incompréhension et la colère.

Pour moi la série prend tellement du recul sur ses événements que j'ai du mal à réellement m'impliquer. Cela dit cela fait partie selon moi des qualités de la série, c'est juste une approche différente de ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant dans les autres séries.

Au-delà de ça toutes les scènes à l'enterrement et avec la psy sont vraiment géniales.


Avatar dewey dewey
Membre
Avis favorable Déposé le 15 juin 2011 à 10:45

Alors, cet épisode, comment dire … Bon, je préfère prévenir tout de suite : ça va sans doute être long, et je ne vais pas me retenir sur les spoilers, aussi si vous n’avez pas vu l’épisode et que vous suivez la série, je vous interdit formellement de lire ce qui va suivre ! Comme si je pouvais ^^

Non, franchement, c’est l’un des épisodes où il se passe bon nombre d’évènements très importants et totalement inattendus, donc, si vous voulez conserver la surprise, autant ne pas lire mon avis (ou le lire après ^^ !)

Donner mon avis sur un tel épisode aura été quelque chose d’extrêmement dur pour moi, tant il aura remué un flot d’émotion assez énorme en moi. Pour être honnête, je pense qu’il est l’unique épisode, avec le final de Six Feet Under, à avoir su provoquer aussi fortement de l’émotion en moi.

Mon avis va être sans doute très subjectif, car j’ai moi même du mal à rester impartial devant cet épisode. De plus, j’ai remarqué qu’il ne provoquai pas la même réaction chez ceux qui ont suivis la série selon un certains nombre de critères. Les défenseurs/adorateurs de Tony Soprano seraient plutôt à l’opposé de mon avis.

Cet épisode m’avais à la fois totalement en pétards, et m’avait rendu très triste. Tout simplement parce qu’il commence par l’une des scènes de mort les plus innatendues, tristes, impressionnante, choquante et mémorable de la série (voir même des séries en général) : celle de Christopher Moltisanti, qui à mon grand désespoir était de très très loin mon personnage préféré dans la série. Il subit déjà, en compagnie de Tony, un terrible accident de voiture, sur l’air de la magnifique reprise de Comfortably Numb de Pink Floyd par Van Morrison avant que son gros fils de pute de patron décide, au lieu de le sauver, de l’étouffer …

Pourquoi avoir tué Chris comme ça, d’un coup sans prévenir ? Je pense qu’il y a 2 raisons :

Tout d’abord, la fin de la série était annoncée, et ils voulaient montrer qu’absolument aucun des perso. n’était en sécurité avant la dernière minute du dernier épisode. Ensuite, pour mette un point final à la déconstruction de personnage principal.

Personnellement, je trouve que Tony, et pour moi, ça à été totalement fait exprès par David Chase, le créateur de la série, est un personnage totalement antipathique, une ordure de la pire espèce, un pourri à l’égo surdimensionné doublé d’un lâche et d’un traître, non seulement envers ses proches, mais aussi envers lui-même. Pendant toute la série il balourde des principes qu’il ne respecte pas une seconde (ex : La famille, c’est sacré … Ouais, c’est pour ça que t’éclate la tronche de ton cousin avec un fusil à pompe bien sûr … D’ailleurs, je ne comprend juste pas que des spectateurs soient arrivés à s’attacher à se gros tas de merde (oui, en plus il est très moche physiquement … vraiment tout pour plaire ce type).

J’avoue avoir moi même été compatissant avec lui les 3 premières saisons, mais après, il est juste devenu de plus en plus insupportable, et là, avec cet épisode, il a franchi définitivement le point de non-retourr ! C’est simple, pendant toute la saison 6, j’ai prié pour une seule chose (et d’autant plus après cet épisode) : qu’il crève !

Chris était loin d’être un ange, bien au contraire. Il avait les mains bien plus sales que Tony côté meurtres, et était une ordure au même titre que tous les perso. de cette saga mafieuse d’ailleurs. Mais lui au moins, on sentait qu’il y avait quelque chose d’humain en lui. Il était un personnage très attachant.

Revenons donc à cet épisode, qui selon moi, montre qu’il n’y a définitivement plus rien à sauver, et quand je dis rien, c’est rien, R . I . E . N . , pas même un nano %, rien du tout !

En gros, pendant le reste de l’épisode, on assiste magistralement à une tentative pathétique de Tony de s’auto disculper de ce crime horrible (la séance rêvée avec le psy est criante de vérité à ce moment là). On voit donc avec cet épisode face à quel être on à réellement à faire, car avec cet épisode, on se sent réellement (du moins moi je l’ai senti comme ça) trahi par Tony. On le savait salaud, mais pas à ce point là. Pas au point de détruire sans aucun scrupules l’être qui lui est de loin, même s’il n’en avait plus l’impression, le plus proche et le plus loyal. Et le pire de tout, ce qui prouve à quel point il n’est qu’un moins que rien : il arrive à avoir la conscience tranquille … Après tout ce que Christopher à pu faire pour lui, il arrive à faire disparaître le moindre remords … Inutile de dire que les notions de dettes et reconnaissance sont inexistantes pour lui, et l’épisode montre qu’il est tellement égoïste qu’il ne peut juste pas supporter que les autres éprouvent le moindre chagrin pour la mort de Christopher …

Bref, pour moi, cet épisode est magistral. D’une part, car il montre à quel point la série est prenante, car, mis à part Breaking Bad et Six Feet Under, je n’est jamais ressenti autant d’émotions en suivant une série. D’autre part, car il conclue, selon moi, la descente aux enfers de la plus grosse ordure de l’histoire des séries (J.R. Ewing et Eric Cartman sont battus haut la main là pour moi), et nous en dresse son portrait final. Les 3 épisodes qui vont suivre ne sont que la conséquences des 83 premiers. Enfin, inutile de dire que c’est un épisode extrèmement important, peut être même le plus important, de la série. Ma note pourra sembler un peu haute pour certains, mais je peux pas mettre moins, car un épisode capable de susciter de telles réactions chez moi, c’est juste dingue quoi. Mais je mettrai pas 20 non plus ! Z’avaient qu’a pas tuer mon perso préféré ^^ !

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Episode 6.20
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Fabriqué en Amérique