Quel plaisir ! Cette série a vraiment une saveur particulière, une ambiance vraiment unique avec ce duo réalisation/bande-son parfait ! Et ces acteurs qui au fil des épisodes deviennent de plus en plus barrés, j'adore !

J'aime cette série, déraisonnablement.

J'aime qu'un épisode dure une journée, comme Twin Peaks (coucou Jo_, ton sixième sens a dû te faire venir jusqu'ici s'il fonctionne toujours aussi bien). 

J'aime son ton, entre sarcasme et cartoon, mais aussi qu'il possible d'aimer les personnages (même cette grande nouille de Shane). Ainsi, les moments de l'entrainement à la plongée où Mark discute avec son fils sont toujours des moments énormes où le père tente de manière maladroite (et hilarante), voir méga creepy de se rapprocher de son enfant. 

J'ai adoré les discussions croisées lors du spectacle haïtien avec pour thème commun l'humanisme des blancs riches, scènes où trois discours se font entendre. Le plus caricatural (j'espère) est celui de Shane et de sa mère pour qui il ne sert à rien de faire dans l'humanitaire lorsqu'on est riche. Tanya est la plus idéaliste et la plus sincère, même si au final, c'est souvent que de la parlotte et je pense qu'elle n'aidera jamais Belinda à monter sa boite comme elle lui promet. Plus tops encore furent les échanges entre les Mossbacher et Paula où les premiers ne comprennent pas que leur statue de blancs, riches et privilégiés soient remis en question, se posant même en victimes de ce qu’ils doivent probablement appeler le wokisme. Le plus drôle est qu’Olivia qui se met du côté de son amie contre ses parents, n'hésitera pas, elle non plus, à convoiter plus tard le crush de Paula, comme quoi, les rares acquis des Blacks restent jalousés. Bref j’ai savouré ce moment, avec ce montage speed, mais sans donner le tournis et cette bande son énergique et j’y ai trouvé l’écriture excellente.

The White Lotus continue d’être un énorme plaisir à regarder, clairement ma série préférée 2021.