This Is Us
Jack vit à Pittsburgh avec sa femme Rebecca, sur le point de donner naissance à des triplés. Arrivé à l'hôpital, le couple est pris en charge par le docteur Katowski. Kevin, jeune acteur lassé par la futilité du rôle qu'il tient dans une série, s'interroge sur sa carrière tandis que sa sœur jumelle, Kate, ...
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Terminée | Américaine, US | 43 minutes |
Drame, Drama, Comédie | NBC, Canal + Séries | 2016 |
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Avis sur l'épisode 1.02
Avis favorable | Déposé le 09 octobre 2016 à 12:04 |
Spoiler
Bon, je vais commencer tout de suite par le gros point négatif de cet épisode : la série rajoute un peu trop d’éléments mélodramatiques à mon goût. Si ça ne me dérangeait pas dans le pilot car c’était le but de l’épisode que de poser les bases, j’ai été un peu dérangé par le fait que cet épisode amène encore de nouveaux éléments mélodramatiques : le père alcoolique qui s’éloigne de sa famille, la rivalité fraternelle, Randall qui a une maladie aux yeux, le père biologique de ce dernier qui considère que son chat laid était la dernière chose qui lui restait… Je trouvais que la série avait déjà amené bon nombre d’éléments mélodramatiques dans le premier épisode et je trouve que là, elle tombe presque dans la surenchère. Même si la plupart de ces éléments sont une fois de plus tournés en dérision ou en tout cas abordés de manière légère, ça rajoutait parfois de la gravité à une série qui en était déjà pas mal dotée. Si pour le moment c’est encore supportable, il ne faudrait pas non plus que la série en joue trop, au risque de devenir complètement anxiogène. Après les décès, les maladies, les retrouvailles, les dépendances, les séparations, les rivalités, les rancœurs, après deux épisodes, nous en sommes en droit de nous demander ce que la série va encore nous réserver ? J’ai bien conscience que c’est le principe d’un mélo de jouer sur les émotions, mais j’aime aussi les moments de légèretés. Heureusement, il y en a eu quelques-uns dans cet épisode qui ont permis de rendre le tout plus supportable et moins déprimant/plombant, mais quand même, les scénaristes doivent faire gaffe de ne pas tomber dans le piège de la surdramatisation. Autre point négatif noté : la partie consacrée à Randall a vraiment du mal à décoller. La faute à une intrigue qui a été mal amenée lors du premier épisode. Heureusement, la fin de cet épisode permet de saisir davantage la psychologie de Randall et rend son action dans l’épisode précèdent plus compréhensible à mon sens. Malgré tout, cela n’empêche pas que j’ai passé une bonne partie de cet épisode à me poser la question de comment un mec qui en voulait autant à son père biologique pouvait lui offrir autant. En fait, je me rends compte que la série aurait dû directement commencé après l’installation du père biologique dans la maison de son fils, car selon moi ce qui a faussé un peu la manière de cerner le personnage de Randall et ce qui a rendu son comportement presque incohérent, c’est le fait qu’il nous a d’abord été montré avec sa rancœur. Surtout, nous sommes passés trop rapidement d’un état d’esprit à l’autre. Et comme l’intrigue de Randall repose essentiellement autour de ça, ça peine à décoller. Maintenant que l’intrigue est posée et la psychologie des personnages dessinée, je pense que cela devrait aller en s’améliorant à partir de maintenant. A présent, je vais aussi m’intéresser aux points positifs de cet épisode. D’abord, je me rends compte au bout du deuxième épisode que je suis déjà attaché à la plupart des protagonistes. Résultat : il y a plein de moments où cet épisode est parvenu à me toucher et à m’émouvoir, même dans ces moments les plus simples. Cette série est quand même très maligne et sait parler aux gens. Ensuite et ce malgré ce sentiment que la série commence à en faire trop dans la dramatisation, j’apprécie malgré tout les efforts qu’elle fait pour une fois de plus tourner en dérision certaines scènes qui auraient pu être déprimantes. Enfin, je trouve l’écriture toujours aussi intéressante. Ce mélange de passé-présent qui s’entrecroise est très judicieux : il permet d’expliquer comment nous en sommes arrivés et c’est surtout grâce à lui que la série dessine davantage la psychologie des personnages et parvient à leur offrir une certaine profondeur. Une fois de plus, le twist final qui fonctionne sur ce même principe, est très malin et donne envie de découvrir la suite. Au final, malgré quelques défauts évidents et des petites maladresses, l’affection que je ressens déjà pour la plupart des personnages l’emporte sur le reste et m’a permis de passer un bon moment. La série devra juste veiller à ne pas en faire trop dans le pathos pour qu’on ait encore envie de suivre les aventures de cette famille. |
Avis favorable | Déposé le 01 octobre 2016 à 14:29 |
Pas mal de séquences d'émotion marchent bien dans cet épisode : la fin, Kevin qui parle pour la première fois à Randall, le coup du "The Big Three", la relation Kate/Kevin... Et il semblerait que faire un cliffhanger jouant sur le passé VS le présent va être une habitude pour la série. Là encore on a une fin qui donne extrêmement envie de voir ce qu'il s'est passé... |
C'est dommage, j'avais vu venir le twist final dès le milieu de l'épisode.
Même si pour moi, les choses sont peut-être moins limpides qu'elles n'y paraissent. Rien ne prouve que le père des triplés ne soit pas mort par exemple ? D'autant plus que Kévin dit à Randall lorsqu'il l'appelle qu'ils ne se sont pas parlés depuis que "tout a basculé". Ce serait cohérent. A voir par la suite.
Dans tous les cas, j'aime beaucoup l'idée d'un twist entre le présent et le passé. Je trouve le concept vraiment bien.
Concernant l'épisode, j'ai été un tout petit peu moins emballée. Peut-être que l'effet de surprise est un peu passé. Mais j'avoue que j'ai trouvé toute la partie sur Kévin trop lente.
Cela étant, je reste convaincue que je regarde une bonne série. Je ne me fais pas trop de soucis.