Westworld
À Westworld, un parc d'attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l'Ouest. Dolores, Teddy et bien d'autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l'illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est ...
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| Terminée | Américaine, US | 60 minutes |
| Science-Fiction, Western, Thriller, Drame | HBO, OCS City | 2016 |
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Avis sur l'épisode 2.09
nicknackpadiwak
Koss| Avis favorable | Déposé le 23 juin 2018 à 17:02 |
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Tut tut les rageux. Rien à dire, c'était très bien sur tellement de points et à tellement de lectures. |
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bedsouin| Avis favorable | Déposé le 21 juin 2018 à 14:58 |
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On se retrouve enfin plongés et happés par l'intrigue de cette saison, après des débuts plus que poussifs et inquiétants. C'est un peu tard... mais c'est mieux que jamais! |
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Manoune398| Avis favorable | Déposé le 21 juin 2018 à 00:31 |
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Assez partagée par cet épisode. J'ai globalement apprécié la partie sur William, même si effectivement les scénaristes ne jouent pas dans l'originalité. La noirceur du personnage, que l'on a vu évoluer en première saison lors des flashbacks, est un bon axe, ainsi que MIB qui ne parvient plus à différencier la réalité de la fiction. Après, j'ai trouvé ça relativement superficiel, dans le sens où la présence de sa femme ne le sert qu'à lui dans l'épisode, et ils ont fait mine de donner un vrai background alors que pour être réellement cohérent, il aurait fallu se centrer sur Juliet un peu plus longtemps que trois minutes avant son suicide. Était-elle de mèche avec Ford ? Son suicide était-il calculé ? Ford est-il derrière tout ça ? J'ai, pour une fois, aimé la partie avec Teddy et Dolorès. Le geste de Teddy est assez touchant car contrairement à sa dulcinée, il parvient à trouver la vraie liberté et fait un choix qui lui est totalement propre. On revient aussi un peu à ce que disait Maeve il y a deux épisodes, "you're becoming like them". Bernard et Elsie, c'est un peu chiant. |
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Zephir| Avis favorable | Déposé le 20 juin 2018 à 20:06 |
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Un assez bon épisode j'ai trouvé, surtout grâce aux acteurs mais aussi à quelques bonnes lignes. Malgré ça des facilités ou incohérences apparentes me laissent encore perplexe pendant le visionnage. Et si dans l'épisode précédent c'était au service de belles scènes/idées, là elles permettent surtout une hyper dramatisation. En vrac, comment Ford aurait pu connaître l'anecdote de la boîte à musique ? Pourquoi Williams n'a jamais fait le rapprochement entre le suicide de sa femme et son profil WW, ou n'a pas pensé que sa fille aurait pu tomber dessus ? Pourquoi sa femme est restée avec lui si longtemps surtout après la mort de son père ? Le contenu du profil est il si étonnant, et pourquoi ne pas juste le donner à sa fille ? Pourquoi Emily fait elle un mouvement aussi dangereux au lieu de parler quand son père pense qu'elle est un host et vient de tuer 3 personnes ? |
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Altaïr| Avis défavorable | Déposé le 20 juin 2018 à 09:45 |
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Ah ben une fois n'est pas coutume, je ne serai pas du même avis que Galax. C'est l'épisode où on comprend enfin les intentions des scénaristes pour quelques personnages clefs, et dans l'ensemble c'est pas jojo. La storyline du MiB m'a mise en colère, je l'avoue. C'est elle qui plombe la note. Mais, tout ça pour ça ? Il aura fallu 19 épisodes pour qu'on nous resserve les pires clichés des personnages faire-valoir frigidarisés pour "développer un background tragique" au personnage ? Juliet est un personnage coquille vide, dont on ne sait quasiment rien et dont on ne comprend pas le geste (Moi si j'apprends que mon mari est un psychopathe, je ne me suicide pas, je me barre !). Pourquoi a-t-elle épousé William, qu'a-t-elle fait de sa vie, pourquoi est-elle alcoolique, pourquoi n'a-t-elle pas divorcé ? Au fond, la série s'en balance - ce qui compte, c'est qu'elle se suicide pour alourdir la conscience du MiB. Il n'y avait donc pas de lourd secret, pas de personnage à la psychologie profonde, juste un prétexte scénaristique éculé et écoeurant. Et c'est particulièrement flagrant dans cet épisode puisqu'on peut faire le parallèle avec Teddy, dont le suicide est visiblement également là pour approfondir la storyline de Dolorès. Sauf que Teddy, il a eu droit à une storyline de 19 épisodes avant qui, même si elle était très maladroite cette saison, avait au moins le mérite d'exister, et d'avoir une finalité propre (le suicide d'un robot est une thématique intéressante en elle-même, pas juste dans le cadre de la storyline de Dolorès). Les scénaristes ont essayé de faire "vivre" Teddy avant de le tuer. Juliet, jamais. Le suicide de Teddy a un sens. Celui de Juliet, aucun. Et puis il y a Emily. Emily qui se présentait comme un super nouveau personnage, badass, attachant, charismatique. On a pu croire à un moment qu'elle poursuivait une quête propre, qu'elle cachait des secrets... Que nenni. Elle était donc au final juste un faire-valoir de plus dans l’intrigue inintéressante du MiB, frigidarisée elle aussi de manière indigne pour lui donner un traumatisme de plus, parce qu'ils sont comme ça, dans westworld : on tue les personnages intéressants pour donner une backstory aux personnages qui ne le sont pas. (je ne partage pas du tout l'avis de Galax comme quoi elle n'est pas morte. La faire revivre serait d'ailleurs encore plus nul, gratuit et manipulateur pour le spectateur). Le MiB, justement, parlons en. Donc maintenant on "voit" ce que les scénaristes voulaient faire du personnage. Et, après tout, pourquoi pas ? Un personnage qui voit sa part d'ombre se révéler dans le parc et en vient à confondre fiction et réalité, c'était intéressant, oui. Un personnage qui apparaît comme un archétype de mec viril badass et qui au final se révèle être un pauvre type, ça avait plutôt de quoi me plaire. Sauf que ça ne fonctionne pas du tout et que c'est complètement hypocrite de la part des scénaristes. La violence extrême est tellement banalisée dans le monde de westworld qu'on ne croit pas un instant au fait que Juliet ait pu être choquée par les agissements de son mari : cette violence est en complètement ordinaire dans le monde Westworld, qui aligne boucheries sur boucheries depuis 19 épisodes. TOUS les personnages humains ou presque charcutent de l'host à la chaine depuis 19 épisodes sans éprouver le moindre début de compassion ou de dégoût. C'était d'ailleurs un point qui m'a toujours posé problème, et ce depuis le début de la série : le postulat comme quoi tous les clients du parc et le personnel de Delos se transformaient en psychopathes au contact des hosts. Et la banalisation de la violence extrême, tout particulièrement dans cette deuxième saison. J'ai moins à redire sur les autres storylines - maintenant que je vois où ils voulaient en venir avec Teddy (le suicide d'un robot), je ne peux que me demander "pourquoi maintenant ?" et déplorer à quel point l'intrigue a été menée de manière maladroite - mais au moins ils ont essayé, et c'était intéressant. J'ai bien aimé aussi la "révélation" de Ford à propos de Maeve. Là encore, comme dans l'épisode précédent, on a une explication très satisfaisante à certains points développés en saison 1, ce qui laisse penser qu'ils avaient vraiment travaillé la backstory des personnages et de l'univers avant de lancer la production de la série. Bref, Westworld est une série qui semble avoir l'ambition de développer des thèmes qui sont effectivement intéressants, mais qui se plante neuf fois sur dix. Et je veux un spin-off sur Akecheta. ;) |
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| Avis favorable | Déposé le 19 juin 2018 à 03:45 |
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Spoiler
J'ai envie d'adorer la saison maintenant et je crois que c'est pour ça que cet épisode fonctionne bien mieux que les autres en plus de ses qualités objectives. Parce que William dans sa forme "homme en noir" a quand même pas mal tourné en rond/fait du surplace cette saison, et cet épisode lui donne vraiment une histoire intéressante, explicite tout les thèmes de la noirceur en lui révélée par le parc et du faux-semblant dans le vrai monde, autour de lui à travers des dialogues et speechs excellents, et offre une vraie fin tragique au personnage qui risque de ne pouvoir qu'évoluer à partir de maintenant. Franchement c'est assez génial comme storyline, et même si certains éléments pourraient gêner au premier abord (le "monologue pendant que sa femme fait semblant de dormir" qu'on avait tous deviné) j'étais pourtant absorber dans toutes ses scènes. Et ses doutes sur son identité c'est aussi bon que Blade Runner. On pourrait se dire que c'est un peu dommage de tuer le potentiel d'une autre intrigue dans l’œuf, mais tout n'est pas perdu pour Emily (on n'a pas vu ce que le scanner disait et William s'est arrêté à la carte à puce, s'il l'a vraiment disséquée ça serait hors-champ - sans parler de la scène dans le passé de Ford "un dernier jeu..." suivie par un regard sur Juliet qui en dit long). Et puis elle aura au pire eu un très bel épisode de fin ("tu ne crois pas au desitn, mais les accidents, ça arrive") et aura vraiment servi de faire-valoir au personnage de son père (à défaut d'être très développée, même si elle reste assez bad-ass en elle-même). Et puis, tout de suite quand on a un Ford dans l'épisode (et donc un Anthony Hopkins), le niveau passe à autre chose. Toute la thématique du choix qui définit un humain est franchement géniale. Et son speech à Maeve est super beau (et paf c'est son hôte préférée ! dans vos nez les haters !) et confirme que son revirement de fin de saison 1 appartenait bien au libre-arbitre. On pourrait reprocher à la série de faire un peu de "vulgarisation" en explicitant texto les thématiques de la série sur ce qui définit l'humanité, mais vu la complexité de ces thèmes je trouve ça quand même bien de l'aborder, surtout quand c'est fait avec autant de panache à travers les mots d'Anthony Hopkins. Même Teddy/Dolores c'était bien. Les lignes sont bien écrites ("nous sommes les premières créatures sur cette Terre à avoir fait un choix"), les acteurs fonctionnent, un énorme elephant-in-the-room est enfin abordé (leur relation ""amoureuse""), la thématique de Dolores est explicitée texto (Teddy "tu n'es pas différente de ceux que tu combats" #TeamMaeve). Et Teddy a une belle "fin" en tout cas une belle prise de conscience et en effet un vrai choix libérateur qui prouve son émancipation et qui est une victoire dans cette défaite (puisqu'il admet tout de même avoir toujours une "cornerstone" en la personne de Dolores impossible à trahir). Une fin honorable cohérente avec le reste de la saison - quand bien même l'exécution était aussi clichée tout au long de celle-ci. Petit bémol (il en faut bien un) sur la partie Bernard/Elsie. Déjà, Bernard quand il s'énerve.... AH. AH. AH. GRRR. JE LANCE MES LUNETTES. BON. JE LES RAMASSE. (non vraiment l'acteur, j'ai du mal). Et puis, surtout je n'ai pas compris ce qui le pousse à abandonner Elsie. What. The. Fuck ? Pour la protéger... en la laissant au milieu d'une guerre et d'un massacre d'humains (plus suspect tu meurs) ? Ce n'était pas le but justement de supprimer Ford de son code, ça ne suffisait pas ? Déjà qu'il nous retire Anthony Hopkins de la série, merci bien... Enfin bref, rien grave mais c'est assez facile. Et au moins tout semble converger vers cette vallée pour le final comme l'annonçait le titre de l'épisode. Et puis même si ça m'intéresse moins que tout le reste, je crois qu'on apprend quand même certaines choses intéressantes vis-à-vis du fil rouge. La Vallée ne serait que le projet de William depuis le début ? Je crois que c'est une nouvelle info. Tout comme le nom officiel de la Vallée : la "Forge" (logique vu qu'ils cherchent à fabriquer des copies). Non vraiment, un bon épisode dans l'ensemble, avec un développement de William super intéressant, tous les personnages présents sans sacrifice d'intrigues, un bon montage cohérent et presque pas confus (je dis presque car... again, Bernard... je tiens à dire que cette idée de flashforward de 2 semaines pour seulement 3 ou 4 scènes de la saison était quand même bien pourrie, hein, vu qu'on doute de tout maintenant). Mais je crois que c'est surtout l'écriture qui a fait la différence ici. Les dialogues sont vraiment ouf et j'ai adoré toutes les thématiques abordées, l'épisode m'a vraiment assez marqué je dois dire. Je pense que ça vaut 15 mais je veux mettre un 16 d'encouragement. Quand Westworld est bien écrit, et donne du corps à ses personnages, toutes ses qualités ressortent inévitablement et ça ne peut donner que du très bon. La saison revit ! |
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Westworld est déjà une série froide à la base, mais certains personnages me refroidit complétement. Ford Notamment…
Je n’en peux plus de lui, de son sérieux, des airs qu’il se donne, de son ton moralisateur, de ses métaphores, de sa misanthropie systématique et de ses dialogues qui se veulent profonds et philosophiques, mais qui ne sont que fumisterie. A chaque fois qu’il apparait, je soupire.
J’ai aussi une révélation en regardant ce long épisode. Westworld est comme les décors de ville de far-west dans les vieux films de cowboys, une façade de bois peinte en trompe l’œil qui peut donner l’illusion. Mais si on y regarde de plus près, tout cela est factice et sans épaisseur. A l’image de l’histoire de William et de son background plein de clichés assemblés à la va-vite (le suicide de sa femme, sa fille qu’il tue par erreur (gros éclat de rire, cette scène pour moi). Les scénaristes pensaient lui donner un peu de chairs, mais perdu, ils ne font que le mortifier dans la caricature ambulante qu’il est depuis trop longtemps. Et histoire d’enfoncer le clou, on nous fait douter de sa véritable nature humaine. Je ne sais pas si c’est ça, je ne sais pas du coup si ce serait raccord avec l’intégralité de la saison (cela m’étonnerait), mais cela aurait au moins le mérite d’expliquer comment après il arrive déjà à galoper après s’être pris une demi-douzaine de balles dans le coffre il y a deux épisodes.
Le reste ne vole pas très haut (soudain Maeve devient l’hôte préférait de Ford. Et Dolores alors ?!) et même le suicide final manque (une nouvelle fois) d’émotion.