Image illustrative de Westworld
Image illustrative de Westworld

Westworld

À Westworld, un parc d'attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l'Ouest. Dolores, Teddy et bien d'autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l'illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est ...

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Terminée Américaine, US 60 minutes
Science-Fiction, Western, Thriller, Drame HBO, OCS City 2016
13.13

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Avis sur l'épisode 2.10

Avatar Philocratie Philocratie
Membre
Avis favorable Déposé le 01 octobre 2018 à 15:22
Spoiler

Un final qui m'a (un peu) réconcilié avec la série.

Tout ce qui touche à la Forge, à la réalité virtuelle idyllique, à l'exil des hôtes, et au stockage des personnalités humaines m'a paru une assez bonne idée. J'ai beaucoup apprécié le renversement des relations humains/machines, où ces dernières deviennent finalement les dominants si l'on puis dire.

En tout cas tout ce qui touche à ça apporte une dimension supplémentaire à la série qui, au final, a réussi (laborieusement) à transformer son identité et relancer ses enjeux au cours de cette saison -SPOILER SUR LOST- un peu comme Lost à la fin de la saison 3, même si c'est loin d'être aussi bouleversant - FIN DU SPOILER. J'ai maintenant un réel intérêt pour la saison 3, je me demande où les scénaristes vont nous emmener et franchement c'était pas gagné.

Par contre, les facepalms de cet épisode sont bien trop nombreux et gâchent vraiment le plaisir (voir la liste de Nick ci-dessous). C'est un paradoxe pour une série qui se veut intelligente d'utiliser des procédés aussi téléphonés, y'a un gouffre entre les ambitions de l'histoire et sa mise en oeuvre, ce qui discrédite largement le propos que les scénaristes essayent de construire. Même s'il y a des pistes de réflexion intéressantes (la psychologie humaine et les traumatismes, le nihilisme, l'homme à l'état de nature considéré comme mauvais,etc.), le tout sonne faux et fait plus figure d'ornement pseudo-philosophique pour donner un certain style à l'intrigue, que de vraie réflexion sur la nature humaine.

Mais bon, j'ai enfin réussi à (un peu) apprécier l'épisode donc je serai indulgent dans ma note.


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 27 juillet 2018 à 15:36
Spoiler

Déjà, ça me gonfle toujours ces séries qui pondent un final d’un heure et demi pour marquer le coup, alors qu’ils ont trainassé comme des malades durant toute la saison.

Sinon, comme toujours dans Westworld, il y a de bonnes choses : la partie avec Logan, la réflexion sur le libre arbitre vs le déterminisme (Sartre against Spinoza, toussa, toussa), Clementine en ange de la Mort ou les plans où les hôtes se jettent dans le monde virtuel tandis que leurs corps tombent à l’eau. Et je dois reconnaître aussi que ce final a un rythme assez enlevé et je ne m’y suis pas ennuyé.

Mais toutes ces péripéties ont plusieurs frôlé avec le gros nanardesque. En voici quelques exemples :

- Le technicien qui doit achever Maeve et qui ré-allume sa sensibilité à la douleur, parce ce que gniark-gniark, il est très très méchant.

- Dolores qui dans l’immense étendu qu’est le plateau de Westworld tombe sur le MIB puis Bernard.

- Dolores qui laisse en vie le MIB ou Hector qui fait de même avec Sizemore, alors qu’ils les ont à leurs mercis, ce cliché fatigant que le cinéma d’action traine depuis des décennies.

- Toute la partie Charlotte pue du cul. Déjà le fait qu’elle tue Elsie (un être humain !?), c’est du WTF gros nawak. Puis elle s’en va fumer des dizaines de paquets de cigarettes, laissant le temps à Bernard de construire au calme un robot. Robot dans lequel il met « l’âme » de Dolores qu’il vient de tuer, parce ce qu’elle représentait un danger pour l’Humanité. Et enfin Charlotte/Dolores qui attend sagement la fin du retour de la mémoire de Bernard pour tuer tout le monde.

Beaucoup ont vanté la brillance de l’écriture de la série. Perso, je trouve qu’on se rapproche souvent des nanards italiens et opportunistes des années 80.

- Le gimmick lunette/pas lunette de Bernard pour aider à comprendre parmi les time-lines.

- Etc, etc (il y en a plein encore, notamment la scène de la queue-leu devant la faille, grosse succession d’idées nawak).

De plus, comme les producteurs ont parfaitement compris que le succès de la série se fait aussi énormément sur le net et les forums, cette saison se termine donc sur une scène de dialogue entre Bernard et Dolores (à laquelle je n’ai rien compris) et une séquence pré-générique pour inciter ses fans à se retaper les deux saisons avec un œil différent (je serai surpris qu’il n’y ai pas une incohérence ou deux).

Résumé de la saison 2.

J’avoue, j’aime bien frapper sur cette série, un peu gratuitement, un peu par mauvaise foi, car je trouve qu’elle est très surestimée. Si je voulais faire preuve d’objectivité, je dirais que cette deuxième saison n’a pas tenu ses promesses. Elle s’est contentée de surfer sur les évènements de la première saison, sans apporter grand-chose, complexifiant inutilement ses time-lines (le très shadokiens « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué »). De même, elle a échoué à rendre touchant ses personnages (cf la mort de Maeve qui m’a créé zéro émotion).

Westworld confirme son statue de série avec de bonnes idées, mais qui est balourde dès qu’il s’agit de les mettre en scène.

C’est comme ça, c’est dans son code.

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Avatar Manoune398 Manoune398
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 17 juillet 2018 à 01:58

La confusion entre robots et humains est en effet assez intéressante et certaines questions ont enfin leurs réponses, mais je n'ai pas été particulièrement emportée par ce final. Mise à part Maeve, le reste me laisse indifférente. Bernard/Dolores, j'ai du mal, ça ne me passionne plus et c'est un peu le fond de la série donc c'est con... Mais j'ai trouvé ça beaucoup trop long, avec des dialogues lourds et longs comme le dit Altair et l'ensemble assez confus en général.


Avatar Altaïr Altaïr
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 28 juin 2018 à 13:42

Sans vouloir trop jouer les rabat-joies, j'ai trouvé lépisode décevant et frustrant, parce qu'il concentre une fois de plus tous les défauts inhérents à la série : dialogues interminables, narration inutilement compliquée et super confuse, moments WTF, twist dans le twist dans le twist, nihilisme et rapport problématique à la violence...

Comme dirait Manew, plus de détails dans le podcast ;)


Avatar Manew Manew
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 28 juin 2018 à 10:58

En synthèse : un épisode long, confus et complexe, mais pour un aboutissement inattendu. Suffisamment fermé et ouvert à la fois pour attendre 2020 de pied ferme, sans resté sur un goût d'inachevé !

Plus de détails dans le podcast :-)


Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 27 juin 2018 à 10:38

Je m'étais imaginé plein de fins pour cette deuxième saison, mais certainement pas ce crossover entre Stargate SG1 et Windows 95...

Bon épisode, quoiqu'un peu long. Une heure aurait été sans doute suffisant. Ce qui est très intéressant, c'est qu'enfin les scénaristes assument leur choix : la série est un show anti-humaniste. Ils n'ont absolument aucune confiance en l'humanité. Ils sont pro-robot, pro-transhumaniste. L'humain est éternellement destiné à gâcher la Terre. Le point de vue est constable sur bien des points, mais au moins, c'est clair, c'est assumé. Et même si c'est complètement dans l'air du temps (fou comme un film comme Tomorrowland apparait de plus en plus pertinent au fur à mesure du temps qui passe). Le trouble devient génial quand Bernard dit "Us" ou "Them" sans qu'on sache vraiment à quel groupe il fait référence. On tient sans doute ici le fin mot moral de la série, à mon sens.

J'ai également particulièrement apprécié le côté "Tut tut les rageux", avec ce magnifique triplé :

1) Logique que Hale ne se souvienne pas d'avoir croisé Bernard dans la timeline du passé.

2) Logique que les gardes aient été aussi mal formés à la rébellion des robots (ce qui était une des plus grosses critiques de la saison 1 pour pas mal de gens).

3) Et logique (et c'est pas faute de l'avoir dit) que la fille de MIB était en fait un robot.

L'épisode est truffée de trucs comme ça et même si parfois des raccourcies ont été pris et le sont encore dans cet épisode (Dolores qui croise Bernard et MIB au hasard), c'était quand même un sacré ride et une sacré saison.

Et cette scène post-gen, halala <3

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 27 juin 2018 à 01:33
Spoiler

J'ai rien compris, j'ai adoré.

Puis j'ai réfléchi, j'ai un peu plus compris, j'ai adoré encore plus.

Fin de saison en apothéose. Les scénaristes se sont bien joués de nous. Ça n'excuse pas tout mais ça rattrape amplement.

C'est toujours aussi génial sur toutes les thématiques abordées : le libre-arbitre, les choix, la légitimité des humains, ce qui sépare une IA d'un esprit humain. Et ça renvoie toujours super bien à notre propre situation, nous faisant constamment douter ce qu'on voit à l'image en plus de nous faire réfléchir sur notre vraie monde à nous.

Tous les personnages ont une conclusion satisfaisante. Dolores nous offre un beau message d'acceptation et d'ouverture d'esprit. Aketcheta et Maeve ont une superbe conclusion pleine de sens dans ce monde que les showrunners ont appelé "Sublime".

Le tout met un point final à "Westworld" au sens du "parc de cowboys", en finissant le plus à l'Ouest possible et en faisant prendre vie à ce monde idyllique. Comme l'a dit Dolores, "marre de jouer aux cowboys et aux indiens" et encore une fois ça annonce un changement de perspective très intéressant pour la saison 3. Je suis un peu triste de quitter le contexte western qui faisait des parallèles très intéressants avec l'histoire américaine, cela dit.

La "valley beyond" en elle-même n'était pas surprenante, un penchant du Berceau pour les visiteurs, mais le final en a conscience et évacue directement ce point, et préfère revenir sur les bons vieux twists sur l'identité des personnages : Charlotte, MIB, et même STUBBS (Stubbs quoi !!!).

Les dialogues sont de haut niveau, et les scènes chocs (de nombreux personnages meurent) et les mindfucks les plus absolus pullulent tout au long de l'épisode.

Et il y a tout un aspect méta et création d'une histoire fantastiquement mis en scène à travers toutes les scènes autour de la fameuse "porte" (qui a plein de sens différents dans l'épisode d'ailleurs) avec ce monde Windows XP (à défaut du nom "officiel" de Sublime) au format cinéma qui semble enfin offrir une porte de sortie idyllique. Le fait que seuls les hôtes puissent y accéder c'est très malin, avec même un personnage humain (Felix) qui reprend la fameuse phrase "what door?" qui avait tout fait basculé et démarré le mindfuck en saison 1. Mais cette fois, les humains ne peuvent plus voir. On sent vraiment l'inversion des rôles et ce que ça révèle sur le "nouveau" message de la série cette saison.

Et que dire de cette scène post-générique ? Elle semble hors du temps et brouille encore plus toutes les pistes.

Bref mon avis est un peu morcelé mais cet épisode est vraiment chamboulant. C'est un final qui n'a pas peur de faire table rase et de complètement bouleverser l'équilibre de la série, et il le fallait bien, en nous foutant plusieurs énormes claques au passage.

Maintenant j'ai envie de revoir toute la série avant le début de la saison 3 tant le tout semble cohérent...

Je suis quand même ravi de voir que le final fait avancer la série vers une direction complètement différente en saison 3 et j'ai hâte de découvrir la nouvelle histoire.

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Avatar bedsouin bedsouin
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Avis favorable Déposé le 26 juin 2018 à 05:20

Epique, ce final convoque plusieurs monuments du 7iè art et de la pop culture. Jusqu'à s'auto-citer ("what door?"). On peut en parler autant qu'on veut : dire autant de bêtises que de choses intéressantes. On peut aussi simplement profiter du spectacle.


Liste des épisodes

Episode 2.01
Voyage dans la nuit
Episode 2.02
Réunion
Episode 2.03
Virtù e Fortuna
Episode 2.04
L'Énigme du Sphinx
Episode 2.05
Akane No Mai
Episode 2.06
Le cœur de Sakura
Episode 2.07
Les écorchés
Episode 2.08
Kiksuya
Episode 2.09
Point de fuite
Episode 2.10
Les Passagers