Episode amusant, comme toujours avec le paintball mais ça s'arrête là... Quand aux références méta sur le fait que la série est devenue nulle... (que tout le monde ci-dessous s'est fait un plaisir à rappeler donc je ne vais pas le faire) ok, mais c'est pas pour autant que je vais vous applaudir...

Retour à quelque chose de plus meta avec une réflexion sur le paintball, et la façon dont il a phagocyté la série depuis son apparition. Comme bien souvent, les créations les plus géniales sont celles qu'on maudit le plus par la suite, tant elles sont difficiles à surpasser. Cet épisode joue avec cette idée pour finalement offrir très peu de paintball, mais beaucoup d'humour et de blagues bienvenues. Je regrette seulement que l'arrivée de cet épisode n'ait pas été plus construit sur la saison (pourquoi ne pas faire ré-apparaître Nathan Fillon, chef des janitors, qui apparaissait dans le 7x01?)

"Cette année, l'ennemi, c'est le paintball lui-même".

C'était la seule et unique façon de faire revenir le truc le plus connu du show : le critiquer. Le show est devenu normal car Franckie est arrivé. Du coup, ils ne peuvent plus faire les choses qu'ils faisaient avant et le Dean même est devenu complètement inutile.

Le discours du janitor (très bon Kumail Nanjani) va complètement dans le sens : "Je défends un endroit où on peut tous être des héros". Dan Harmon, il le sait bien qu'il est en train de se trier une balle dans le pied : "Un Greendale plus propre, c'est comme une cigarette saine", mais que c'est nécessaire pour faire avancer son show. Le discours final de Jeff vraiment touchant ne parle que de ça : "On préfère être des héros ou des vilains, plutôt que des gens qui bossent pour être moins nul".

La logique voudrait donc que la série s'arrête dans 2 épisodes. Le show lui-même n'a plus d'utilité.

Ps : Très bel hommage à Captain America 2 (la scène de l'ascenseur). Dommage que les frères Russo n'ont pas réalisé l'épisode.

Frankie <3

Un épisode réussi parce qu'il tourne autour d'un copié/collé sans vraiment tomber dedans et parce qu'il m'a donné envie de regarder à nouveau la première saison.

Bien que ce soit le meilleur depuis le premiere a ce stade, et bien meilleur que mes attentes, ça reste un paintball largement inférieur à la première trilogue. Il y a plein de choses qui ne vont pas, comme d'habitude :

- Elroy. Ce perso ne sert à rien.

- L'absence d'ambiance visuelle. Même le painbtall de la fin de la 4 avait plutôt réussie à faire quelque chose.

- Le scénario pas très poussé malgré le format 25 minutes (qui dans ce cas est quand même bénéfique).

- L'humour est moins présent qu'on aurait pu l'imaginer. D'autant que les films d'espionnage et moi ça fait deux donc là j'ai sans doute manqué plein de références et pas été réceptifs à plein de gags.

Ça reste un progrès, qui m'a donné de plus l'espoir de trouver une utilité à cette saison : faire que la fin de cette dernière nous donne l'envie de recommencer depuis le début et de nous replonger dans la série. Si elle y arrive cette saison 6 n'aura pas servi à rien. (et évidemment faudra s'arrêter après la 6 sinon ça n'aurait plus aucun sens).

Je me suis malheureusement spoilé ce qu'il se passe dans le prochain mais si c'est vrai ça me rend impatient...

Comme quoi faire du réchauffé ça marche...

J'ai bien aimé, c'est divertissant, y'a des références méta qui sont bien marrantes, y'a une vanne sur Shyamalan géniale, y'a du travail et c'est efficace. Les persos sont bien utilisés, la parodie (ou l'hommage d'après Abed) est réussie.

Et finalement, l'épisode que je craignais le plus de la saison est celui qui m'a le plus séduit.