Il était temps de ça se termine, je me fatiguais terriblement de la série.

Le final est efficace, je pense que la série n’aurait pas pu trouver une meilleure sortie, ça fait du méta à fond et le concept est intéressant. Oui, mais voilà, je n’ai pas ri de l’épisode, les différences entre les saisons 7 n'étant pas assez marqués ou délirantes, à mon goût. Allez, une fois je me suis marré, lors de la version de Britta et on sait tous ce que ça veut dire sur la qualité d'un épisode quand les gags ne viennent que de Britta. Idem niveau émotion, c’est le calme plat, mais c’est logique, car les personnages n’ont jamais été de chair, ils n’étaient que des pantins aux traits de caractères grossièrement tracés et dont la personnalité était malléable au gré des histoires. Donc, c’était mission impossible de tenter de m’émouvoir.

En fait, la logorrhée finale lors du le post-générique et son jeu de société résume bien cette saison 6 : intarissable, partant dans les tous sens, jouant de toutes les ficelles pour nous arracher un sourire, il était vraiment temps de couper le son. Et l'image. 

Un excellent épisode qui retrace ce qu'à été, ce qu'est, et ce que pourrait être Community.

En commençant à écrire cet avis, j'allais encore me plaindre du fait que Community, c'était mieux avant, que depuis que Dan Harmon avait été viré après la saison 3, ce n'était plus la même, etc. Mais Harmon est revenu pour la saison 5. Et pourtant, je n'appréciais toujours pas la série comme avant. Pourquoi ? Puis, en revisionnant l'épisode tout en écrivant, j'entends Abed qui dit : "quelles séries sont encore bonnes après la saison 6 ? Celles qui ne perdent pas de persos en cours de route, et les ramener ensuite n'apporte rien."

J'avais donc ma réponse : le départ de Pierce, puis de Troy, puis de Shirley, étaient la raison de mon désamour pour cette sitcom alors magnifique. Je l'avais sous le nez depuis le début, et pourtant, je n'arrivais pas à me l'expliquer. J'y étais pourtant presque en me plaignant bien souvent du manque de cohésion entre les membres du groupe, notamment lors de la saison 5. C'était tout simplement parce qu'il manquait un des ingrédients qui faisait le sel de la série (et qui nous seront d'ailleurs expliqués eux aussi par Abed à travers une mini-scène auto-parodique avec un retour de Shirley qui fait bien plaisir, surtout avec sa phrase sur le côté chiant de son personnage) : Pierce (a.k.a. le meilleur personnage principal de la série avec Troy&Abed) ! Et quelle série autre que Community est capable de nous expliquer ce genre de trucs ! Bon, pour la partie, "ramener les personnages n'y change rien", je suis un peu plus sceptique... Si Pierce, Shirley et Troy revenaient, la série devrait redevenir bien comme avant, non ? J'aurais aimé qu'il développe un peu plus sur ça...

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Pendant cette saison 6, Dan Harmon a passé son temps à nous expliquer à travers différentes réflexions méta qu'il avait changé, et que c'était pour ça que sa série avait changé, qu'elle était même moins bien et qu'il l'assumait. Ok, tant mieux pour lui mais ça n'empêchait pas cette saison 6 d'être mauvaise. Les situations n'étaient pas souvent drôles et les nouveaux personnages sans intérêt (je comprends vraiment pas votre attirance pour le personnage de Frankie, je préférais largement Elroy, perso. "As an humble outsider that came in and nailed it..." Si je pouvais mettre un lien vidéo dans ma critique, je mettrais le "Non." de Mario...).

Mais pour ce dernier épisode, alors que beaucoup de séries se tournent vers le passé pour clore leur histoire, Dan Harmon, qui ne fait jamais comme les autres a choisi la stratégie inverse : se tourner vers l'avenir... tout en faisant référence au passé ! Ainsi, qu'est-ce que pourrait donner une saison 7 de Community ? On pouvait le deviner mais Harmon nous le confirme : pas grand chose d'intéressant. Après tout, la saison 6 ne l'était pas, pourquoi la saison 7 le serait.

La suite de la remarque d'Abed est donc un enchaînement de scénettes sur ce que les personnages voudraient que soit la série pour la saison 7. Il y avait des visions avec quelque chose d'intéressant à raconter :

Celle de Jeff, dernier survivant du study group, que j'interprète comme une peur de Harmon de s'encroûter dans la série . Ce qui rejoindra d'ailleurs sa 2nde vision avec Annie s'interrogeant à travers le prisme de Harmon sur la volonté du public qui ne veut pas qu'il s'en aille ; serait-ce une bonne chose ? Et c'est dans cette 2nde vision que Jeff invente le meurtre des parents de Britta. Je ne sais pas si c'est délibéré mais j'ai eu l'impression que c'était une référence au père de Jeff qui, si cette intrigue était excellente en saison 3, a été complètement gâchée/ravagée/détruite par la saison 4 et son pire épisode jamais produit... Un aspect de la série a peut-être éviter de reproduire, donc...

Mais pour certaines visions, je ne vois pas trop ce que Harmon voulait dire. Comme par exemple avec celle du Dean qui voudrait que dans la saison 7, tout le monde soit sympa... Ok... Bon, cette vision un peu raciste m'a faite rire avec Elroy et Shirley parlant en même temps et avec le 3ème black en fond (Troy... où es-tu ?) que je n'avais pas vu lors de mon premier visionnage, mais sinon... S'il y avait un message caché, je ne l'ai pas vu... Pareil pour la vision de Britta avec un Community en mode drame politique... Surtout que là, ce n'était pas spécialement drôle et l'intervention du Dean (même si c'est toujours drôle de le voir déguisé) était assez lourde avec son discours sur les transsexuels. C'est bon, on en a déjà parlé dans un épisode précédent qui n'était déjà pas nécessaire, on a compris... Pareil pour la vision de Frankie, tout est bien rangé, elle n'est pas capable de faire de l'humour à part des blagues de pet pas drôle... Ok, ce personnage est chiant mais ça, je l'avais déjà remarqué dès sa première apparition dans la série, pas la peine de le répéter...

Et je dois avouer que je n'ai pas trop vu l'intérêt de faire revenir l'intrigue d'amourette entre Jeff et Annie et à laquelle on avait eu le droit en fin de saison 1/saison 2, ni au discours de Jeff/Harmon sur sa sensation d'être trop vieux. Qu'il nous raconte ses états d'âme à propos de la série et des productions télévisuelles, ok, qu'il le fasse, et je l'encourage même à continuer. Mais pour le reste, on s'en fout quand même un peu. Je pense pas que Community soit là pour aborder ces sujets... Je veux dire qu'il ne l'avait jamais fait avant, pourquoi maintenant ? Serait-ce la fin de la série qui le rend nostalgique ? C'est compréhensible donc, pourquoi pas, mais perso ça ne m'intéresse pas plus que ça... En tout cas pas dans le contexte de Community...

Mais là où j'ai vraiment perdu le showrunner, c'est lors du discours d'Abed :

" Il faut être drôle, joyeux et facile. Une série n'est pas bonne lorsqu'elle se force à suivre un agenda décidé par une chaîne. Elle peut rester de qualité, même si elle a des coups de mou, ou qu'un personnage s'en va. Ça finira par passer"

Visiblement pour moi, c'est raté puisque la série reste moyenne jusqu'au quasi-bout. Et ça contredit ce que Harmon dit dans le reste de la saison où justement il admettait que c'était devenu moins drôle. A moins que je n'ai pas compris son message. Après tout, j'ai quand même continué à regarder la série jusqu'au bout et ce n'était pas non plus désagréable. Mais pour quelqu'un d'aussi génial que lui, je trouve ça bizarre qu'il dise que c'est ok qu'une série peut être correcte sans plus. La preuve avec la nouvelle version de saison 7 de Jeff après ce discours : une espèce de parodie de Seinfeld, c'était chiant. D'autant plus que, par exemple, son autre série, Rick & Morty, est très loin d'être joyeuse et facile (même si elle est drôle). Sans parler des saisons 1 à 3 de Community.

Et donc, ça tombe bien que j'en vienne à parler de Rick & Morty puisqu'il est temps de parler de la vision de Chang qui était absolument énorme grâce à Justin Roiland, collègue de Dan Harmon dans leur série animée sur Adult Swim (vivement la saison 3) ! Même s'il faisait la voix d'un personnage qui m'a douloureusement rappelé un des rares épisodes pourris de la série : Get Schwifty.

Alors au final, après avoir vu toutes ces versions de saison 7, quelle serait pour moi, la meilleure ? Et la gagnante est... Oh, quelle surprise, celle Rick & Mortyesque ! Du coup, ça tombe bien, y'a déjà une série de Dan Harmon qui existe et qui fait ça !

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Bref, un épisode extrêmement dense qui relève bien le niveau de cette saison 6 (qui n'était en fait pas loin de la saison 4, il faut le dire, la différence étant qu'ici, la série ne cherchait pas à copier le style Harmon des premières saisons n'importe comment) que je vais m'efforcer d'oublier... Mais alors pourquoi seulement 16 ? Eh bien parce qu'il y a certains points déjà soulevés par les autres et récurrents à la saison 6, qui sont toujours présents dans cet épisode : l'humour parfois poussif (même s'il y a bien sûr des exceptions, notamment avec la blague de pet "and so on" de Chang faisant référence à la blague de pet pourrie de Frankie, ou encore la scène dans la réalité alternative, déprimante au possible (oui, je sais, ce n'est pas de l'humour mais bon)). Les personnages en eux-mêmes n'ont toujours pas d'intérêt : la saison 6 reposait surtout sur les situations (pas drôles), et ce sont les milliers de références méta qui sauvent ce dernier épisode mais les personnages ont toujours aussi peu d'intérêt. Surtout dans cet épisode ou tous interprètent Harmon et non leur personnage. Donc du coup, très peu d'émotion de les voir se dire au revoir.

"- Are you coming back ?

- Probably... Maybe..."

- Well... Personally, I hope not... Well... Maybe for a movie... But after that, that's it !

Comme je l'ai déjà dit plus d'une fois, les saisons 4 et 6 se reverront sans moi. Et pour avoir du Harmon de qualité, il est clair qu'il faut maintenant se tourner vers Rick & Morty.

Un coucou à Koss.

Non plus sérieusement, je suis un peu du même avis que Galax et MoolFreet, même si j'ai bien aimé pas mal de choses dans cet épisode, la nostalgie n'a malheureusement pas une seule seconde fonctionné sur moi, alors que je m'attendais à avoir au moins une petite larme à l'oeil.

La construction narrative de l'épisode reste excellente et le bonus post-générique est génial, mais voilà, quand la fin d'une série ne me provoque aucune émotion, difficile de mettre plus de 14 ou 15.

Au tout début de l'épisode je me suis dit que, même si cette saison avait été plutôt dure à regarder à cause de sa piètre qualité, et que si l'épisode était en effet le dernier de la série elle me manquera énormément, de même que d'écouter cette petite musique envoûtante.

Merci Community pour ta sacré histoire et merci de m'avoir fait écouter cette petite mélodie encore quelques autres fois.

Magnifique !

Je n'ai pas beaucoup ri mais j'ai été beaucoup ému! Le concept était vraiment top et les réflexions apportés intéressantes!

"We have to rename the Save Greendale committee, due to the fact that Greendale is done being saved!" - Frankie

Putain t'aurais pas pu le dire dans l'épisode 2 ??!!

Bon épisode. Ma note pourrait sembler sévère au vu de la plupart des avis ci-dessous donc je vais devoir m'expliquer sur pas mal de points...

Déjà, comme pas mal de series-finales (oui commencer un avis sur Community par ça c'est mauvais signe, mais non restez jusqu'au bout, j'ai vraiment bien aimé de manière générale), c'est très bon dans l'idée et la conclusion est satisfaisante. Par contre l'épisode en lui même a pas mal de défauts qui l'empêchent d'être vraiment trippant de A à Z.

Derrière ce concept ultra-méta, typiquement "Community", celui d'étude sur les finaux de séries, on voit que le show a malgré tout perdu de sa superbe dans l'écriture elle-même. En clair question écriture parodique, auto-dérision, rien à dire, c'est toujours aussi bon et on aborde la question du series-finales à point nommé, mais pour les choses plus "basiques" (mais en fait importantes) ça rame un peu.

Tout d'abord mais non des moindres : je n'ai pas vraiment ri dans cet épisode. Le début était (comme souvent sauf qu'ici il était plus long) extrêmement poussif. L'humour en général n'était pas parfait (3 gags de pets, hem...).

Autre problème, le méta était peut-être tellement explicite (tout le monde se mettait à appeler les années des saisons, etc.) que j'ai eu l'impression que la fin semblait forcée, en gros les dialogues ont pas forcément toujours du sens littéral mais uniquement un sens méta. C'est souvent comme ça pour les gags évidemment, car par définition on ne peut pas faire du méta "dans la vraie vie", mais quand c'est en plein dialogue censé être réaliste ou censé être touchant, c'est bof. "I don't wanna be fine. I wanna be 25 and heading out into the world" merci pour cette auto-description qui enfonce des portes ouvertes, Jeff. Ça n'est pas nouveau d'ailleurs, dans le final de la 5 (que j'adore pourtant) on a eu accès aux pensées de Jeff (encore lui) avec un ressors scénaristique assez ridicule (la machine à pensée) pour nous surligner trois fois la psychée du personnage. C'est la façon de faire de Commu, mais il y a des occasions c'est beaucoup plus subtile et c'est magnifique (2.09 le noël d'Abed) d'autres fois c'est tellement subtil que ça m'échappe et que je trouve ça peut-être injustement pourri (3.16).

Ce qui m'amène tant que j'y pense à, peut-être, un autre problème de cette saison : cette série, je ne la regarde pas/plus pour ses personnages. Car ce n'est pas dans leur écriture que Community excelle (je trouve). La preuve, son meilleur personnage (Abed) est trop irréel pour exister dans n'importe quelle autre comédie et n'existe en fait pas vraiment comme un personnage au sens "classique". Problème, la saison 6 s'est centrée sur les personnages. Alors au final la saison aura eu un super personnage intéressant (Frankie), pour les autres... Dans Commu les persos sont clairement des outils pour créer autre chose, et en saison 6, ils ont en fait tourné dans le vide.

Enfin bref, j'aurais sans doute un meilleur regard après un éventuel et futur re-visionnage. Pour revenir à ce final, dernier point et peut-être le plus important : l'émotion n'a pas marché sur moi. Le genre "doux-amer" est un genre que j'affectionne énormément pour les fins mais ici il n'a pas fait mouche, bizarrement. Là je suis un peu comme Mool. La blessure un peu moins grande car je me suis binge-watch les 5 premières et que j'ai adoré la 5 donc je ne suis pas en deuil depuis 3 ans. Mais forcément vu que j'ai été plutôt très mauvais client de cette saison je n'aurais jamais pu être énormément transporté. Malgré tout je pense que l'épisode a une part de responsabilité aussi. L'émotion, quelle quelle soit, vient tard. La gestion humour/émotion est parfois approximative, des "gags" viennent gâcher certains moments sur la fin. Il y a des scènes un peu forcées. Du coup je ne dirais pas que l'émotion est ratée, juste qu'elle n'a pas marché sur moi, surtout dû au fait que ce n'est pas ce que j'attendais. Il n'y a pas ce retour au passé que j'attendais, pas assez de nostalgie peut-être ? Je ne l'ai pas senti.

Une fin sans émotion pour ma part, donc. Et forcément quand l'émotion est là mais qu'elle n'atteint pas sa cible, c'est une perte de temps par rapport à un final no-prise de tête. Dommage dommage...

Quelques remarques en vrac :

- Super background gag : les numéros d'acteurs IMDb sur le tableau blanc (nice spot Koss)

- Une pseudo-"réponse" sur l'identité du ass crack bandit (Annie) qui embrouille encore plus les pistes. Je ne sais pas trop quoi en penser... allez ça mérite bien de se revoir le 5.03 ça !

- Abed "I'm growing up" meilleur passage de l'épisode. (même si là encore les dialogues soulignent un développement inutilement, m'enfin vu que c'est Abed ça passe).

- Un truc qui m'a fait chier : "I farted at the fourth" LOL, prévisible dès que Chang a demandé à Abed de refaire les Cool + Chang est surutilisé dans ce final alors que Britta a droit a 2 répliques + look toi dans la glace Harmon, t'as failli faire aussi pire qu'eux hein...

- le départ d'Elory... n'en parlons pas.

Bon, bon, maintenant que j'ai justifié (ou du moins essayé de justifier) les 5 points que je retire à la note parfaite, revenons-en au moment où je disais que c'est un bon épisode et une conclusion satisfaisante, voulez-vous ?

Dans la grosse majorité cette idée de "imaginons ce que sera la saison 7" c'était assez brillant et les clips qui s'en suivent également. Le montage final avec St. Elsewhere, la succession de mises en abyme, le speech final d'Harmon... c'était un clip final pour le coup parfait de A à Z. La fin (la vraie, pas le bonus pré-générique de fin) est, comme je l'ai dit, satisfaisante, pas définitive comme je l'espérais et pas non plus clichée (ni hug final ni séparation totale). C'était plutôt un poil prévisible le déroulement des choses dès qu'Annie a annoncé son départ mais soit, la surprise n'était pas l'objectif de ce finale de toute manière.

Alors dommage, la fin ne nous donne pas "l'envie de recommencer depuis le début et de nous y replonger" (merci Miro de m'avoir retrouvé ma citation car j'y ai pensé en regardant l'épisode) comme je l'espérais, mais c'est sans doute l'impression globale que m'a laissé cette saison qui en est la cause. A défaut de m'avoir donné l'envie de revenir sur la série, ce final m'a surtout donné envie de regarder à nouveau cette sixième saison (et donc par conséquent les 5 précédentes, mais c'est autre chose) pour voir si mon opinion change. Une série de plus à rajouter sur ma to-do list.

Ce final est quand même largement le meilleur épisode de la saison depuis le premiere et, avec ce dernier, le seul qui est vraiment très bon. Qu'on soit clair, les réactions hyper enthousiastes d'en-dessous m'ont poussé à dire tout ce qui m'a dérangé, même les plus petits détails, même les aspects pour lesquels je ne sais pas encore vraiment pourquoi ils m'ont dérangé... mais dans un autre contexte mon avis aurait comporté beaucoup plus de positivité. Cet épisode est bon, l'idée est top et digne des précédentes saisons. Et surtout c'était le meilleur pitch possible pour un final de Community.

Je vais conclure en disant que c'était pas facile de boucler une série aussi grande sur un épisode aussi petit et que ce final s'en sort avec les honneurs. Ce fut tout de même une grande série. Mais puisque je ne peux compter aucune raison pour elle de rester, il est temps de lui dire au revoir...

#andamovie

#notaseason7

#please.

Mon coeur fou amoureux de Community il y a 3 ans n'a jamais su se relever de ces 3 dernières saisons.

Et pour cela, cet épisode ne m'a pas fait l'effet escompté.

J'ai énormément ri sur le speech final de Dan Harmon, mais je n'ai pas compris l'intérêt de la fausse pub avant.

J'ai vraiment aimé les références méta (I farted through season 4, les réflexions sur 30 Rock, les films Marvel, la télévision), mais je n'ai vraiment pas aimé le traitement d eChang et Elroy.

J'ai beaucoup apprécié les visions de saison 7, mais y'en avait trop et c'était finalement redondant (et ça m'a rappelé Remedial Chaos Theory, tellement meilleur sur le côté répétitif mais différent)

J'ai beaucoup apprécié le retour de Shirley, mais j'aurais aimé un retour de Troy.

Bref, cet épisode joue bien son rôle de final, mais. Y'a trop de "mais" pour que je sois emballé. Et c'est bien dommage parce que la série méritait une autre deuxième moitié de vie, qu'on a entraperçu dans cet épisode. Et il aura été en effet une réussite sur au moins un point, comme le disait Galax depuis longtemps : il m'a redonné l'envie de mater la série. Mais seulement les 3 premières saisons.

Ceci est un pur chef d’œuvre. De A à Z.

Je n’ai que moyennement apprécié la saison donc je ne m’y attendais pas du tout, mais j’ai eu les larmes aux yeux pendant plus de la moitié de l’épisode. L’épisode m’a bouleversé comme très rarement une série a su le faire (Un autre épisode de Community, 3 épisodes de "The Wire", 1 de Doctor Who et 1 de SFU - pas le dernier -).

C’est l’épisode qu’il fallait exactement faire et qui parait évident après coup : l’épisode méta sur le méta.

Tout y était parfait : le discours final d’Abed sur la télévision, l’explication du gay de Chang, la toute fin avec la voix d'Harmon lui-même (pouvait-il en être autrement ?), la vision de Brida, celle de Jeff, d’Abed, les vannes sur les autres show (30 Rocks, etc), l’auto-critique géniale, la référence parfaite à la fin de St. Elsewhere, la vanne sur les Frères Russo, le retour de Shiley, Seth Green, le caméo de Justin Roland, ... Il y en a tellement eu.

Je sais que c'est l’épisode que je vais le plus revoir de la série et qu’à chaque fois je vais y voir quelque chose de différent, de nouveau, de neuf, de réconfortant et de jouissif.

C’est au-delà du brillant. Merci Harmon.

Ps : Et puis bordel, l’auditrice qui vient à Harmontown il y a trois mois pour expliquer qu’elle est fan des anciens costumes d’Annie et qu’elle regrette les nouveaux. Là, Dan lui dit : "Ok, on va les intégrer au dernier épisode". Voilà, d’un truc de fan, le mec en fait une vanne (qui fonctionne). Si ça, c’est pas génial..

Cette saison a été très variable. J'ai suivi un peu toutes vos critiques sur les épisodes précédents étant plus ou moins d'accord, tout dépendait (dommage qu'il y en ait moins eu pour les derniers épisodes). Je retiens surtout une phrase de Galax que je trouve tellement vraie après cet épisode « Faire que la fin de cette dernière nous donne l'envie de recommencer depuis le début et de nous replonger dans la série ».

Cet épisode n'avait vraiment rien de particulier, pas de #SaveGreendale ou autre, ça sonnait vraiment comme la fin (et j'espère qu'ils ne feront pas de saison 7, un film à la rigueur pourquoi pas).

En commençant l'épisode je me suis demandé ce qu'ils allaient faire surtout qu'ils annonçaient la fin des cours, donc je voyais très mal ce qui pourrait être amené. Un épisode vacances ? Je n'y croyais pas vraiment. Puis il y a eu cette histoire de pitch sur ce qui pourrait être amené à la saison suivante. Et après quelques trucs drôles comme le retour de Shirley (avec l'actrice qui a carrément fondu qu'elle n'est plus reconnaissable) qui ne connait pas Frankie et qui donne lieu à de bonnes répliques, on passe à la partie émotionnelle.

Et ces dernières minutes là avec Jeff qui essaye de s'imaginer un pitch mais qui voit tout le monde partir (faisant lien quand même à l'épisode désastreux du film scifi) étaient terribles. Dans le bon sens, j'ai pas pu m'empêcher de pleurer jusqu'à la fin de l'épisode. Bref j'attends avec impatience de voir ce que l'épisode vous a apporté en tout cas, mais pour moi il concluait bien cette saison.

Quelques points négatifs cependant :

– Chang, ce personnage était inutile et les répliques pas drôle gâchant même le moment émouvant de la fin.

– Elroy, personnage tellement inutile qu'au moins ils ont eu le mérite de le faire partir dès le début de l'épisode.

– Dommage qu'on n'ait pas eu un retour de Troy comme on a pu avoir un retour de Shirley.

Mention spéciale à Frankie qui a quand même été LE personnage de cette nouvelle saison. Elle a su apporter de l'originalité et était pour moi bien plus marquante que Hickey la saison dernière.

Bref #Andamovie peut être, mais faut que le pitch soit vraiment intéressant (et qu'on ait un retour de Troy et Shirley)

J'ai souvent été déçu cette saison, j'ai même sauté des épisodes. Mais je voulais avoir le fin mot de l'histoire, je voulais savoir si Harmon retrouverait son karma pour conclure cette série que j'ai tant aimé.

C'était grandiose. Rick and Morty grandiose, ce que le show aurait dû être depuis le 6x02. Conscient de ses faiblesses, conscient du chemin parcouru et de tout ce qui a été perdu. Mais toujours tourné vers l'avenir. La première moitié de l'épisode, en ce sens, est purement délirante (le study group composé des seconds couteaux, la vision du show par Britta), une gigantesque auto-critique du show très bien pensée.

Mais le véritable tour de force de l'épisode survient à la vingtième minute, lorsque HarmonAbed explique pour la dernière fois ce qu'il en est véritablement: Community, ce n'est que de la fiction, et que cette dernière doit s'arrêter un jour. Jeff incarne l'ancien Harmon, celui qui était complexé, apeuré, que refusait la réalité. Depuis, Harmon va mieux, mais a transféré bon nombre de ses troubles à son public. Il suffit de voir les réactions de la fanbase, qui refuse de voir la série partir, qui en demande toujours plus, sans avoir conscience qu'il faut parfois accepter que les choses s'achèvent.

Cet épisode est touchant, imparfait sur certains aspects, mais émotionnellement parfait, une conclusion de haute volée pour le show, qui nous rappelle une dernière fois pourquoi cette série a été si exceptionnelle autrefois.