Rosario est super cool mais je trouve la gentillesse de son personnage peu crédible en soi. Indéniablement par contre, ses scènes avec Matt sont les meilleures (la tournée des bars entre Foggy et Karen est un osef total j'ai trouvé).

La série a une identité visuelle néon-jaune-rougeâtre très cool. Le combat final en faux-plan séquence est assez réussi.

J'ai honte de dire qu'en voyant la tête du grand méchant Fisk, j'ai un peu rigolé. Question prestance, sans qu'il n'ait parlé pour l'instant, on repassera.

C'est vachement profond et plutôt complexe pour un genre qui verse habituellement dans le manichéisme. Et j'aime beaucoup l'ambiance dark de ce Hell's Kitchen des bas fonds.

Un début un peu rapide qui nous met tout de suite dans le bain, un épisode sans temps mort qui donne envie de voir la suite.

Les flashback sont excellents mais la fin est assez prévisible...

Où est passé la partie avocat de la série ! C'est ce que j'avais adoré !

Bon c'est toujours bien, on retrouve la doctoresse de Jessica Jones (Même si c'est l'inverse), ça fait plaisir.

Mais j'ai moins aimé cet épisode, les flashbacks étaient lourds et clichés (On voit tout venir du début à la fin) et un peu trop de combat.

Je suis fan de l'aspect "théorie du complot" cela dit. J'espère, et je me doute, que ça continuera dans ce sens.

Un deuxième épisode nettement plus convaincant que le premier. Une réalisation de qualité et une histoire qui tient la route.

J'aime aussi le fait que tout soit résolu.

Par contre, le jeu des acteurs ne me convainc toujours pas.

On sent la qualité du show à chaque instant c'est indéniable. J'ai adoré la relation Matt/Claire, Rosario Dawson crève littéralement l'écran. Le flashback du père est bon même si prévisible mais j'aime le développement du background de Matt. Et Foggie/Karen c'est pas la folie, c'est même plutôt long, mais sûrement nécessaire pour creuser un peu les personnages.

Malheureusement la fin m'a un peu refroidi. Déjà la chute du flashback. En soit le déroulement ne me dérange pas. Mais laisser le petit Matt à côté du corps de son père alors qu'il y a trois flics autour qui bougent pas, ba ça passe pas. Juste pour souligner la tristesse et le choc de Matt, c'est très maladroit.

Mais le vrai truc qui m'a fait sortir de l'épisode, ba c'est le combat final. Alors oui pas de problème, super bien filmé, très réaliste dans la baston. Mais j'ai retrouvé là mon principal problème avec Daredevil : le héros est décrit comme un humain à la Batman et pourtant il fait le surhomme (ça + je sens et entends tous à 10 kms à la ronde). J'ai pas de problème avec ça mais il faudrait que ce soit montré/expliqué car là c'est vraiment too much (j'avais apprécié la discrétion sur l'accident de Matt mais là on manque d'info).

Du coup le combat m'a paru bien long, surtout que le mec ne tient plus debout (je me suis cru dans Captain Tsubasa quand Tsubasa a une clavicule pétée, des crampes et autres et qu'il claque des retournées acrobatiques). C'est vraiment dommage, surtout que comme je l'ai dit le combat était bon...

Avis modéré par la rédaction de Série-All.

Excellent épisode vraiment jouissif, c'est lent mais c'est voulu car c'est un épisode centré sur le personnage de DD et sur la manière dont Matt perçois ce coté de lui.

Certaines réplique sont géniale et on voit que les dialogue sont travaillé rien n'est laissé au hasard.

Coté papa boxeur je connaissait l'histoire grâce au comics mais c'est très bien amené (même si c'est vu a 50 km ) et cette partie s'emboite parfaitement avec l'intrigue sur DD.

La partie sur le tournée des bar quand a elle est elle aussi intéressante car elle permet d'étoffé un peu le personnage de foggy et de comprendre sa vision de hell's kitchen.

Et que dire de cette scène de combat en faux plan séquence exceptionnelle qui montre la lutte de DD au bout de lui même.

Aïe aïe aïe aïe c'est terrible, je crois que je suis en train de tomber amoureuse. Charlie Cox était déjà craquant dans Boardwalk Empire mais on le voyait peu. Là, c'est... ouahou.

Bref.

Outre cet argument de fond, le fait est que cet épisode c'est toutes les qualités du premier épisode (ambiance, personnages, pointes d'humour) sans les défauts (clichés).

C'est donc que du bonheur.

Sans compter le plaisir de revoir Rosario Dawson, que j'avais adorée dans Trance, de Danny Boyle. Ici encore elle dégage cette même aura de compétence professionnelle et de charme, et son alchimie avec Daredevil est excellente.

Du tout bon.