Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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8.05 - Braquage temporel
Time Heist
Le Docteur et Clara se retrouvent mystérieusement dans une pièce en compagnie de deux inconnus : Psi, un informaticien, et Saibra, une humaine mutante. Un enregistrement leur apprend qu'ils ont tous accepté que le mémoire soit effacée et qu'ils ont pour mission de cambrioler la banque de Karabraxos, réputée inviolable...
Diffusion originale : 20 septembre 2014
Diffusion française :
20 septembre 2014
Réalisat.eur.rice.s :
Douglas Mackinnon
Scénariste.s :
Stephen Thompson
,
Steven Moffat
Guest.s :
Keeley Hawes
,
Jonathan Bailey
,
Pippa Bennett-Warner
,
Mark Ebulue
,
Trevor Sellers
,
Junior Laniyan
,
Ross Mullan
,
James Kermack
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 21 septembre 2014 à 21:16 |
Un épisode correct, sympa et classique. Les personnages secondaires sont sympathiques mais sans plus. La fin est sinon prévisible. |
Avis favorable | Déposé le 21 septembre 2014 à 16:30 |
Doctor Who, ce n'est pas un feu d'artifice chaque semaine. Il y a parfois des classiques instantanés (comme la semaine dernière), des gros nanards assumés (comme celui de Gatiss) et des loners corrects. Comme cette semaine. Pour la première fois, je me suis laissé totalement embarqué par un script de Thompson. Tout n'est pas criant d'originalité ou d'inventivité, mais c'est un loner honnête. Dans une certaine mesure, il rappelle Hide ou The God Complex, sans la petite touche de génie qui les caractérisait. Certes, il est difficile de croire que nous sommes face à la banque la mieux protégée de l'univers, mais l'épisode fonctionne, car il multiplie les pistes et les personnes pour ne pas lasser. On reprochait souvent à la saison 7 de trop rusher ses persos et ses résolutions, ici j'ai trouvé le rythme parfait. Chaque protagoniste, "bon" ou "mauvais" a le droit a son petit moment de gloire, l'épisode file comme l'éclair sans vraiment nous laisser le temps de nous poser des questions (même si certains twists sont prévisibles), et puis ... Il y a the Teller. Et c'est là que la comparaison avec Hide et God Complex prend tout son sens. J'ai toujours un faible pour les épisodes qui justifient la présence d'un monstre autrement que par "c'est un monstre". Avec son superbe design, je craignais une déception (comme les Vigiles d'Akhaten), mais finalement la créature dispose d'un temps d'antenne assez important et est parfaitement exploité par l'intrigue. Elle réserve même quelques bons moments de flippe, comme la course-poursuite dans le sous-sol. Non, vraiment, je ne bouderai pas mon plaisir, car le run de Moffat n'a pas toujours été très régulier pour offrir des loners palpitants. Et celui-ci est un très bon cru ! |
Avis favorable | Déposé le 21 septembre 2014 à 02:38 |
Points positifs : - Un épisode classique, simple et sympa, meilleur que Sherwood et Listen. - Moins de Danny et de Clara. Points négatifs : - L'épisode était vraiment trop prévisible... - Les personnages secondaires font écho au Docteur. - Le prochain épisode me terrifie ! |
Avis favorable | Déposé le 21 septembre 2014 à 02:06 |
Spoiler
Un bon épisode sans trop de bavures, qui cherche à jouer dans la cour des grands. Malheureusement, l'époque du timey-wimey commence à être un peu révolue dans la série, ce qui fait que l'épisode est simplement très sympathique, mais pas un chef d'oeuvre. Cela dit, c'est déjà bien ! Voilà en effet une aventure solide, très semblable dans l'esprit à ce qu'on aurait eu en saison 7, je trouve. Il y a toujours ce genre d'épisodes qui "appartiennent à une autre ère" dans chaque début de run d'une incarnation du Docteur. Time Heist, ou comment braquer une banque pour savoir pourquoi on la braque... Passé ce pitch extrêmement alléchant, on a l'impression d'assister à l'un des épisodes les plus originaux de la série et pourtant c'est comme si l'histoire était presque banale. Car le problème direct avec cet épisode, c'est qu'on sait d'avance qu'il y aura des twists. L'épisode se sent intelligent, il veut lancer des tas de pistes et des tas d'intrigues. Qui est cet Architecte ? Qui est Mrs. Delphox ? Pourquoi le Teller est sous ses ordres ? Qui est le directeur Karabraxos ? Pourquoi braquent-ils la banque ? etc. Toute la pyramide repose sur ces tonnes de question et elle tient plutôt bien, pour un temps. Le souci, c'est que c'est typiquement le genre d'épisodes où le scénariste a créé la fin avant le début. Parce que le coup du "It's not a Heist, it's a Time Travel Heist !" c'était aussi évident que la révélation des Robots à Sherwood de l'épisode 3, a.k.a : "c'était dans le titre, crétin" ^^ Pourtant, on a beau savoir très vite quels sont les éléments qui seront des twists (la directrice et son clone, l'architecte...), impossible de deviner quoi précisément. L'épisode reste donc sacrément intrigant et adopte tout à fait bien le genre du "casse" à la sauce Doctor Who. Tout le timey-wimey sur l'identité de l'architecte est certes classique, mais diablement efficace. Il y a quelques retournements de situation pour le coup vraiment un peu prévisibles : l'interrupteur qui atomise les cellules qui était en fait un téléporteur, ça se voyait à des kilomètres étant donné l'animation. Mais le rebondissement autour de la seconde créature est particulièrement surprenant, et je suis très fan de toute la justification finale du casse, autour des regrets d'une veille milliardaire qui décide de corriger une de ses erreurs. C'est clairement une fin originale et réussie. Malheureusement, tout ne tient pas exactement debout. L'infiltration ne tient pas une seconde dans ce qui est censée être la banque la plus sûre de l'univers. D'un autre côté, c'est un peu tout le postulat de l'épisode, et à ce titre la remarque de Karabraxos "You don't even have weapons ?" était une délicieuse preuve d'auto-dérision. De plus, il y a des petits détails intelligents dans cette fin. Notamment le Docteur qui arrive à faire tous les liens et la construction bizarre de l'épisode qui prend un certain sens. La méchante qui sur la fin de sa vie revient sur ses actions passées et a des regrets, on peut trouver ça décevant mais pour le coup, j'ai vraiment adoré cette justification. Le regret, simplement. L'âge, le savoir grandissant, le recul, la nostalgie. Combien de méchants dans Doctor Who peuvent se targuer d'être morts de vieillesse ? On pourrait y voir un rapprochement avec le Docteur mais ça serait pousser le bouchon un peu loin (et puis Capaldi se fait encore torturer de métaphore à tout va dans cet épisode, on rappelle que Moffat a co-écrit et que le bonhomme tient à son arc de Good Man). Par moment Mrs. Delphox nous faisait penser à toutes les autres femmes issues de l'archétype "bad-ass méchante" qui sont passées par là avant elle (Miss Foster, Miss Kizlet, Miss Kovarian, Miss Gillyflower...) et elle n'est pas forcément plus développée que les autres, mais j'ai apprécié toutes les antagonistes citées plus haut et Mrs. Delphox, en plus d'avoir le même charisme, le côté bad-ass et l'actrice pour elle, bénéficie d'un petit plus. Le scénariste lui a fait l'effort de lui accorder deux twists : un qui m'a laissé indifférent (les clones), un que j'ai définitivement apprécié (la vieillesse) ce qui suffit à me faire aimer cette méchante. Autre twist que j'ai bien aimé du coup : le deuxième Teller. Bon, certes, ça fait un peu coucou que je te repompe la fin de Hide de la saison précédente. Avec en prime des moffat-loops classiques, des réutilisations assumées (le retour du ver de mémoire est une très bonne idée par exemple. Les redites ne se ressentent pas du tout avec un concept original pour Doctor Who du braquage de banque. Et il y a bien une autre chose importante totalement inédite : le monstre. Et quel monstre ! Le Teller. Là, on ne nous avait pas menti. Concept original, design excellentissime (l'équipe de costumes est vraiment au top cette saison, après le Half-Face Man !), mise en scène efficace, un bon temps à l'écran. Et puis ça change des robots ! C'est en revanche un monstre à gimmick, qui repose sur le "Don't think" purement et qui donc n'aura pas vraiment d'intérêt pour un potentiel retour, mais il fonctionne bien dans le cadre de cet épisode. Malgré une fin un peu expédiée, qui l'empêchera de se hisser parmi les plus grands, sa recette à base de timey-wimey et de surenchère du twist me parlent beaucoup. Sans parler du fait évident que je n'ai pas vraiment souligné, mais l'épisode est terriblement entraînant ! On ne voit pas le temps filer. Le reste de l'épisode est clairement moins intéressant à débattre, car il est simplement propre et bien foutu. C'est entraînant, un peu expéditif mais c'est voulu, on est directement mis dans le feu de l'action par cette excellente scène d'introduction et on avance vite ! C'est aussi très fauché, mais très beau, Mackinnon est vraiment un des réalisateurs les plus talentueux qu'on ait eu (vivement Flatline, qu'il réalise également !), il a une gestion de la caméra que j'aime beaucoup et un sens des couleurs magnifique (tous les plans ou presque présentent des couleurs opposées, la plus courante étant jaune/bleu). On sent qu'il n'y a pas de budget (et allez que je te remette le même couloir 5 fois de suite en changeant l'éclairage !) et que l'épisode fait assez cheap parfois dans des décors vides ou un manque de temps accordé aux détails flagrants (la clé USB hologramme, sérieusement ?) mais ça ne fait rien, la patte graphique est superbe. Et mention aux transitions : le coup du vortex temporel qui devient la machine à laver de Clara, un gros délire génial, ou encore le jeu sur les miroirs tout au long de l'épisode. Sur ce point il y a vraiment tout un symbolisme qui se crée, ça grouille de symboles, même. Le pouvoir de Saibra est le reflet de l'autre, qui devient trop dur à voir pour beaucoup... Cela se retrouve chez Mrs. Delphox qui ne veut pas voir ses clones et qui en est dégoutée, mais aussi dans le Docteur qui déteste son jumeau l'Architecte, ou encore le Teller et son double lui aussi. Tout une dualité transpire dans l'épisode et c'est assez bien fait, il faut le dire. Les personnages secondaires tiennent leur rôle, Thompson a failli refaire cette erreur de vouloir leur donner un background pourri comme avec Journey to the Centre of the TARDIS, mais c'était finalement parfaitement intégré au scénario. Psi était assez cool, Saibra était également plutôt attachante, et le principe de métamorphose était habilement utilisé comme fardeau de solitude (coucou que je te rappelle Capaldi - oui, comme je l'ai dit, il n'a pas échappé aux métaphores). Les deux personnages étaient immédiatement sympathiques, leurs pouvoirs sont stylés, ils ont droit à de très bonnes scènes chacun, et surtout en peu de temps, même s'ils ne sont pas les personnages les plus pluridimensionnels jamais eu, on leur donne un vrai background, une personnalité, un motif à leur présence et un caractère propre. C'est du bon boulot au niveau des personnages. Idem, je suis plutôt satisfait du traitement de ce Docteur dans cet épisode. J'aime le fait qu'on le présente sous un Docteur vraiment méchant en apparence (et à juste titre) pour ensuite blaguer sur ses eyebrows et le présenter au fond comme un être tout sauf pessimiste, qui cherche secrètement à emballer Clara dans ses aventures (la fin "Beat that for a date" annonce déjà la petite jalousie du Doc pour Danny car il aime beaucoup Clara). Sous ses airs de grincheux, Twelve est en fait une guimauve, ce que j'apprécie beaucoup. A ceux qui ne seraient pas de cet avis, on rappelle que dans cet épisode il est prêt à braquer une banque pour sauver une espèce et accepte d'effacer ses souvenirs et de mettre en danger tout le monde autour de lui pour écouter les regrets d'une riche... Cela lui donne une substance immédiate et on s'attache encore plus à ce vieux singe. Il faut faire attention à ne pas non plus tomber dans le out-of-character, j'ai eu plutôt peur lorsqu'il a tenté de sauvé Saibra (on se rappelle de Ross et Gretchen dans Into the Dalek qui n'ont pas eu la même compassion) mais heureusement sa personnalité reprend vite le dessus et il n'hésite pas à montrer à Clara son dés-attachement (Psi lui fera remarquer également). Je ne cesse de le répéter mais vraiment : conquis par ce Docteur, de plus en plus ! En résumé : un début tonitruant, une excellente mise en scène et un cadre déjà culte, des références et des monstres qui font de la soupe, tout ce qu'il faut pour aimer Doctor Who sans être l'extase non plus à cause. La fin prend plus de risques et est à double-tranchant : à trop vouloir surprendre on finit par rater son effet, entre idées reprises sans scrupules et faux-rebondissements, il y avait de quoi se planter, mais tout de même la majorité des twists sont efficaces. Time Heist est finalement très divertissant et sans me donner envie de mettre Thompson en prochain showrunner, c'est un bon produit de Doctor Who, il confirme que le show fait des choses et qu'il sait les faire bien. Classique, non sans défaut, mais efficace. Il serait, en revanche, peut-être temps que le show se lance dans des choses qu'il ne fait pas habituellement. Si les personnages et la dynamique sont très différents des autres années, dans la forme c'est classique. Mis à part l'épisode 4 dans une certaine mesure, les cinq premiers nous ont semblé familier et le sixième semble poursuivre cette voie. Classique lors d'une saison avec un nouveau Docteur, mais on a tous envie de voir ce à quoi l'ère de Peter Capaldi ressemblera vraiment, on a tous envie de sang neuf. Un peu à la manière de la première saison de Matt Smith, qui avait beau être très différente sur bien des aspects, avait une forme semblable à la formule RTD, il a fallu attendre un peu de temps avant de voir la tête de la nouvelle ère de ce Docteur. J'attends avec impatience les épisodes 7, 8 & 9 qui seront primordiaux pour la suite ! A noter : le Next Time m'a rassuré, on ne semble pas se diriger vers un The Lodger 2.0. |
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J'adore les films de casse (les heist movie donc), donc ça partait sur de bon a priori. Et c'est pas mal. C'est plaisant, garni de 2-3 twist sympa (même si bon le Docteur = l'Architecte, on l'a vu venir de loin) et porté par de bons second rôle qui font le taf'.
Après bon, je nourrie un petit regret quand à la possibilité de faire un VRAI film / série de casse temporel et pas ce genre d'extra cliquant, mais au fond, assez insignifiant. C'est dommage, on repassera.