Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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9.04 - Avant l’inondation
Before the Flood (2)
Le Docteur voyage jusqu'en 1980 en compagnie de Bennet et O'Donnel sur les lieux du village englouti, encore à l'air libre à cette époque. C'est à ce moment que le vaisseau extraterrestre atterrit. Prentis est encore en vie et les inscriptions n'ont pas encore été gravées sur les murs de l'appareil. Dans le futur, Clara, Cass et Lunn réalisent que le fantôme du Docteur cherche à communiquer avec eux...
Diffusion originale : 10 octobre 2015
Diffusion française :
10 octobre 2015
Réalisat.eur.rice.s :
Daniel O Hara
,
Daniel O'Hara
Scénariste.s :
Toby Whithouse
Guest.s :
Colin McFarlane
,
Sophie Stone
,
Zaqi Ismail
,
Morven Christie
,
Asher Ali
,
Steven Robertson
,
Paul Kaye
,
Neil Fingleton
,
Peter Serafinowicz
,
Corey Taylor
,
Arsher Ali
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2015 à 23:15 |
Whithouse whithouse whithouse... <3 Au final, après la plutôt bonne première partie j'avais un peu peur qu'on nous offre un épisode en dessous, mais il n'en est franchement rien. Le trip temporel est ici abordé de manière franchement sérieuse mais réussie, rappelant Blink sous pas mal d'aspect, en tout autant maitrisé. Malgré quelques facilités et un passage un peu stupide, l'épisode est excellemment bien foutu, avec un ennemi impressionnant qu'on ne voit au final que trop peu. Et je suis très curieux de découvrir qui est ce Minister of War, en sachant qu'il y a déjà un Minister of Chance. Mais en tout cas, l'épisode confirme à nouveau un truc : Je veux Toby Whithouse comme prochain showrunner. |
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2015 à 03:53 |
Spoiler
Points négatifs - L'intro et le générique. - Clara inutile. - La mort du Fisher King. Point positif Tout le reste de l'épisode. Sinon Doctor Who m'a vacciné sur l'un de ses éléments les plus importants : les paradoxes temporels. C'est simple, je m'en fous complètement que ce soit mal géré. Bilan : bon épisode. Par contre, j'ai des doutes sur la qualité du prochain épisode, mais j'en avais pour ce double épisode donc attendons de voir. |
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2015 à 01:37 |
Spoiler
Seconde partie, comme prévu, plus intéressante que la première sur le papier, qui perd cependant beaucoup en ambiance et en mystère pour au final être un épisode bien mais qui ne restera pas dans les mémoires. Malgré quelques scènes pouvant s'apparenter à "l'art du timey-wimey pour les nuls", il est bon de voir enfin une histoire complètement saisir et adresser de manière dramatique et sérieuse ce phénomène - le "boostrap paradox". Tout comme des épisodes comme Time Heist l'année dernière, on sent que le scénariste exploite à fond le genre temporel, mais contrairement à Heist qui se contentait de livrer son scénario et rien de plus, Before the Flood va à la fois un peu plus loin dans la réflexion puisqu'il adresse ouvertement l'énigme que cela pause (qui a vraiment composé la symphonie/qui a vraiment eu l'idée des fantômes). Mais à la fois il va aussi moins loin que Time Heist en un sens, car tout son scénario est à la base de ce paradoxe. Or, le principe de ce paradoxe c'est que le futur a conditionné le passé. Et le problème c'est que malgré les pirouettes et effets de manche de Withouse qui sont forts sympathiques, ben forcément la fin fait un peu plouf (si vous me pardonnerez le jeu de mot). Etant assez fan de tout ce qui est paradoxe et boucle temporelle, j'ai vraiment adoré voir le déroulement de tout le mystère et comment chaque élément s'imbrique l'un dans l'autre. Certaines choses étaient surprenantes (tout le background de l'ennemi, l'origine des fantômes), d'autres un peu moins (le contenu du caisson, "pourquoi Lunn avait-il survécu ?") mais le tout est limpide et forme une histoire qui se tient et qui appelle même à un revisionnage. Le vrai plus c'est d'avoir fait se dérouler l'action sur deux lieux identiques mais à 200 ans d'écart et d'avoir mis une conversation téléphonique dans tout cela. Cela donne un aspect assez unique à l'épisode en plus de faire passer le rythme de l'épisode à une vitesse folle. Peut-être trop rapide ? Comme je l'ai dit la fin tombe un peu à plat. Il n'y a PAS assez de Fisher King, on voit l'ennemi même pas 10 minutes ! De plus, toute l'explication sur les fantômes est assez décevante : ok donc le Fisher King a le pouvoir d'extraire l'âme des gens... juste comme ça ? et s'il est mort qui l'a fait, le Docteur ? j'aurais préféré qu'ils soient tous des hologrammes personnellement. En parlant d'hologramme, l'explication sur le fantôme du Docteur est tout de même prévisible, bien que cohérente. Thumbs up pour le design, la voix, l'acting du Fisher King, un ennemi tellement bien fait qu'il en devient sous-exploité. De manière générale toute la réalisation de l'épisode reste de haute volée, et l'effet spécial de la destruction du barrage était extrêmement convaincant (malheureusement spoilée par ces foutues bandes-annonces, à croire que pas un seul épisode n'est pas gâché par la prom cette saison). Au sujet des personnages, il est bon de les voir sortir un peu des sentiers battus. Si l'on oublie O'Donnell (que je n'ai pas du tout aimé, que ce soit son rôle de pseudo Osgood en moins bon et sa dernière scène assez ridicule), Benett ne joue plus le rôle du scientifique froussard (ce n'est montré que très subtilement quand il se fait pourchassé par le monstre) et son parallèle avec Clara est intéressant. Le Tivoli me fait toujours autant marrer et j'aime quand un scénariste ajoute de la cohérence au Whoniverse en reprenant ses anciennes créations (Chibnall le fait, Roberts le fait, et après tout, Moffat est le maître de l'art du recyclage productif, pourquoi pas Withouse). Comme pour la première partie, je trouve le cast au-dessus du lot, mais tout de même un peu décevant pour le premier épisode de Withouse, lui qui nous a habitué à bien mieux sur 45 minutes. Cela dit, Benett et drôle et Cass est top. J'adore comment on surmonte la surdité de Cass pour ne pas verser dans le cliché d'en faire une faiblesse, j'adore sa scène "Daredevil" (et toute la scène qui précède qui est très très chargée en tension) et j'adore sa love-story subtile avec Lunn qui devient évidente quand on regarde des signes précédents. Et puis il y a Clara.Du Que c'est génial de la doctoriser encore plus ! Comme la compagne du Docteur le fait parfois, Cass lui fait remarquer son attitude dont elle ne semble pas s'en rendre compte. Si en apparence on retrouve la Clara de Flatline qui prend son rôle très à coeur, dans le fond, l'épisode soulève plein de choses intéressantes : le fait que contrairement à Flatline elle est beaucoup plus pragmatique et beaucoup plus "Doctorisée" dans le fond que dans la forme, le fait qu'elle reconnaisse en Cass et Lunn des compagnons ("I DO that look"), la façon subtile dont on rappelle le deuil de Danny lors de son rapide échange avec Benett à la fin ("You move on."), son addiction et son égocentrisme se mélangeant ensemble ("You can't die. It's not fair!") qui rappelle un peu ce qu'elle avait dit au Docteur dans The Magician's Apprentice ("Don't apologise. Make it up to me. There, see? Ha... Now you have to come back.")... Son personnage a droit à un développement très intéressant. On est tellement loin du temps de l'Impossible Girl, c'est beau... Si tous les standalones de la série faisaient autant honneur aux compagnons et à leurs évolutions que celui-là, la série y gagnerait beaucoup. J'adore le fait qu'elle cherche à "utiliser" les figurants pour combattre les monstres, tout comme le Docteur, par exemple. On voit qu'elle prend son rôle au sérieux et on voit le rapprochement. Son égoïsme transparaît aussi lorsque le Docteur semble se résigner à l'abandonner :
Un épisode classique mais qui fait honneur à son genre, et qui s'inscrit extrêmement bien dans la nouvelle dynamique Clara/Twelve de la saison, même si j'aurais aimé voir un peu plus de Fisher King. Toute l'explication sur le bootstrap était une approche originale mais il aurait fallu donner un peu plus de temps à la fin, au Fisher King, à sa confrontation avec le Docteur (et à ce qu'il sait sur le Seigneur du Temps, par exemple). Tel quel l'épisode n'est pas poussé à fond, bien qu'il reste intéressant. L'agenda de Withouse est donc marqué par une autre entrée et même si c'est l'un de ses moins bons épisodes aujourd'hui, cela prouve tout de même le talent et la créativité de Toby. C'est avec plaisir que je l'accueillerais s'il venait à revenir. Ps : le générique rock, J'A-DORE. PPs : qui est le "minister of war" ? 3... 2... 1... à vos théories... |
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Avis modéré par la rédaction de Série-All.