Excellent, de bout en bout. Le début est drôle (avec Claire/Klare notamment), puis il y a cette fabuleuse scène avec Belinda ultra juste sur la féminité et Fleabag plus touchante, pour terminer avec le prêtre, drôle, bienveillant et positif. Et surtout, ce concept selon lequel il voit Fleabag nous parler/voit qu'elle a des "absences", c'est très poétique et original, hâte de voir comment ça va être développé. Pour la scène où Claire s'énerve contre sa sœur, c'est rapide et ça semble redondant mais pour la première fois elle dit clairement qu'elle se sent inférieure à elle, et c'est sûrement la clé de la réconciliation entre les deux. Génial !

Un peu comme Manew, j'ai eu du mal à rentrer dans l'épisode. La partie sur l'award, le finlandais, l'échange des trophées... même le personnage de Claire, que j'aime d'habitude beaucoup... ça ne m'a pas passionnée.

Par contre, le discours sur la ménopause, et puis cette scène émouvante et mine de rien ultra profonde avec le prêtre ? Là, oui, j'ai retrouvé le Fleabag que j'adore.

L'épisode commençait très mal avec le bris de l'award et toutes les scènes avant ça. Et pouf, comme par magie, l'épisode reprend et se fait complètement pardonner toutes ces erreurs parce que d'une le trophée n'était qu'un prétexte à la rencontre avec Belinda. Incroyable personnage qui nous sert un monologue grandiose. Je n'avais pas capté qu'il s'agissait de Kristin Scott Thomas, j'en suis tout retourné !

Et d'autre part... la scène avec le prêtre est vraiment géniale. J'adore ce personnage complètement fou et tellement drôle (accessoirement terriblement beau). Le fait qu'il voit les regards caméra de Fleabag me laisse dubitatif par contre. 

Encore un excellent épisode de Fleabag. J'aime beaucoup la relation développée entre le prêtre et elle. Ce personnage, assez lisse aux premiers abords, qui s'avère beaucoup plus complexe que prévu, c'est très bon. Et puis, comment ne pas mentionner la scène finale, où le quatrième mur semble être brisé ? Pour le moment, je n'ai pas d'interprétation spéciale : un vrai ami pour Fleabag ? L'omniscience d'un supposé Dieu ?

Dans la même veine, j'ai beaucoup aimé les scènes avec Claire. Sa relation avec sa soeur est très ambivalente et donc intéressante. On a enfin une explication à son comportement. Même si elle a socialement mieux réussi que Fleabag, Claire reste jalouse d'elle et de sa personnalité. J'apprécie la manière dont ça a été amené, tout en subtilité. J'avoue qu'a contrario les parties sur Klare m'ont laissé un peu de marbre car je les ai trouvées très surjouées, limite théâtrales. C'est dommage, car l'épisode était pourtant très fin (je pense notamment aux échanges entre Fleabag et la femme d'affaire de l'année).

Beaucoup moins de regards à la caméra dans celui-là. Néanmoins, j’ai deux petites réserves sur cet épisode qui ont rapport avec Claire, pourtant un de mes personnages favoris :

1 – la scène du crush avec son finlandais est bien drôle. Dommage que cela fait un peu redondance avec celle de l’épisode dernier et l’avocat.

2 – son caca nerveux où elle incendie sa frangine pour une bêtise, tandis que Fleabag encaisse le tout sans broncher. Pourquoi ?

A part ça, c’est du très bon, toujours excellent dans les détails, avec de bons gags visuels (l’explosion du trophée) et cela se termine avec une scène, celle du jardin, 100% géniale et touchante.

Fleabag se prend 3 râteaux successifs (Belinda/Kristin Scott Thomas, sa soeur qui ne veut pas être son amie, le prêtre qui ne veut pas coucher avec elle (mais veut bien être son ami, lui)) mais n'a jamais eu l'air aussi apaisée.

Les regards caméra étaient beaucoup mieux dosés cette semaine, ça m'a permis de mieux les apprécier (notamment ceux lorsqu'elle se retient de dire des conneries sur Klare). Et évidemment, la gestion de la découverte des "absences" de Fleabag par le prêtre est une chouette nouveauté, à voir comment ça sera traité par la suite.

C'est toujours aussi drôle, et c'est de plus en plus bon !

Kristin Scott Thomas est impériale. Son quasi monologue au bar renvoit tous les discours "féministes" des blockbusters mainstream (Wonder Woman et Captain Marvel) aux oubliettes. C'est beau. C'est clair (Klare ?). C'est limpide.

Et puis il y a cette dernière scène final, à mon sens jamais vu dans l'histoire des séries où le prêtre prend conscience du 4ème mur. Alors est-ce que c'est le signe signe d'une amitié naissance entre les deux ou est-ce plus profondement la preuve qu'un homme de dieu est capable de percevoir le spectateur omniscient ?

Trois épisodes et la série est très haut.

C'est encore une fois beaucoup trop drôle (le premier acte avec Claire, "Klare", le retour de la statuette et une Fleabag dans son élement), beaucoup trop bien écrit (tout le dialogue de la lauréate femme d'affaires sur les femmes qui vivent avec la douleur) et beaucoup trop intéressant : WOUAH cette fin où le prêtre est le premier de toute la série à faire entrer les regards de Fleabag dans leur réalité en les appelant des moments "d'absence". Signe qu'il va vraiment être le premier vrai ami de Fleabag, celui qui va nous remplacer et celui qui va la ramener sur Terre ?