Mr. Robot
Elliot est un jeune programmeur anti-social qui souffre d'un trouble du comportement et de dépression chronique. Il est ingénieur en cyber-sécurité le jour et hacker justicier la nuit. Elliot doit faire un choix lorsque le mystérieux chef d'un groupe underground de hackers le recrute pour détruire la société ...
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| Terminée | Américaine | 50 minutes |
| Drame, Thriller, Crime, Drama | USA Network, France 2 | 2015 |
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2.01 -
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One month later and omfg, five/nine has changed the world; Elliot is in seclusion; Angela finds happiness at Evil Corp.; fsociety delivers a malicious payload; TANGO DOWN?
Diffusion originale : 13 juillet 2016
Diffusion française :
13 juillet 2016
Réalisat.eur.rice.s :
Sam Esmail
Scénariste.s :
Sam Esmail
Guest.s :
Azhar Khan
,
Brian Stokes Mitchell
,
Erik Jensen
,
Gloria Reuben
,
Joey Bada$$
,
Michel Gill
,
Sandrine Holt
,
Vaishnavi Sharma
Tous les avis
| Avis favorable | Déposé le 09 septembre 2016 à 08:39 |
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J'étais aussi motivé à me lancer dans cette deuxième saison que de traverser un champ d 'orties en claquette. Bon, finalement c 'est toujours aussi bien foutu et prenant. Même si mes craintes (des longueurs, être totalement largué ) ne sont pas totalement dissipé. |
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| Avis favorable | Déposé le 02 août 2016 à 16:04 |
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Ca commence comme la fin de Fight Club. Ca se poursuit comme le début de Panic Room et ça se termine par une référence biblique (Moise descendant du Sinai). Au milieu de tout ça, tu as : A$ap Rocky qui fait une récap" de Seinfield, un personnage d'avocate apparemment importante dont tu n'as jamais entendu parler avant, une révolution qui n'a pas eu lieu (pourquoi ? Personne ne le sait) et un hacking des serveurs de E. Corps qui se passe sans problème (alors qu'ils ont mis une saison complète à entrer). OK. OK. C'est le bordel ? Oui, c'est le bordel. |
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| Avis favorable | Déposé le 24 juillet 2016 à 05:52 |
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Excellente reprise, même si ça manquait d'Angela. Ils ont tenu les promesses du final de la saison une, ça fait plaisir. On voit vraiment un monde post explosion de la finance et un Eliott complètement schizophrène. Du coup la série dépasse enfin Fight Club, on va voir ce qu'elle va être capable de créer de complètement original ! |
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| Avis favorable | Déposé le 16 juillet 2016 à 22:24 |
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C'est un peu difficile de réellement noter ce premier épisode, qui ouvre très bien cette nouvelle saison mais qui nous gueule également : "Et ça ne fait que commencer..." On est dans une nouvelle ère, les choses ont changé et ça se sent. Pour autant, j'ai retrouvé la série pour laquelle j'avais craqué l'an dernier. C'est donc bel et bien du Mr. Robot, qui nous montre qu'elle est capable de s'adapter et de proposer un projet pouvant tenir sur le long terme. Rien à dire de plus à part que c'est très très prometteur. L'ambiance est juste folle, la réalisation et le montage sont géniaux, Elliot et Mr. Robot nous offrent des scènes tendues, mystérieuses et ambigües. La bande-originale est toujours aussi pertinente et bien choisie. Comme le dit Galax, c'est un peu déroutant au début mais revoir les personnages de la saison 1 (surtout Darlene) nous rassure et nous replonge totalement dedans. C'est brillant, et j'espère que 14 sera un minimum ! |
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| Avis favorable | Déposé le 12 juillet 2016 à 02:09 |
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Je me demandais pourquoi Sam Esmail avait fait le choix d'un double-opener pour cette deuxième saison et comment ce format allait bien pouvoir servir la série. Leaker volontairement la première partie pour nous inciter texto à l'écran "Watch the entire two-part season-premiere on July 13" en fin d'épisode au beau milieu d'une scène, j'avoue que ce n'était pas ce que j'avais imaginé ! C'est un peu de la triche, mais ça fonctionne, puisque j'ai regardé le premier épisode en avance, et que je suis terriblement impatient pour la seconde partie. Difficile de juger de la qualité de ce premiere tant il ne se suffit pas à lui-même. Ne pas avoir revu Angela fait notamment un gros vide, quand le simple fait de revoir Krista, Darlene et Gideon suffisent à nous remettre immédiatement en territoire connu et à nous replonger dans le bain de personnages attachants mais clairement affectés par les événements de la première saison. Et heureusement qu'ils sont là, face à l'aspect complètement déroutant de l'intrigue d'Elliot. Le simple fait de voir Elliott vivre chez sa mère, personnage tellement distant et négatif d’après les flashbacks de la saison 1 qu’on la pensait tous morte, est une idée destabilisante pour inscrire le concept de routine d’Elliot dans une fausse zone de sécurité. A noter que le terme “routine” est utilisé aussi en informatique pour désigner un bloc de code en auto-pilote, comme notre protagoniste — toujours hyper bien vues les métaphores tech à plusieurs sens. Quant à la narration, deux gros changements par rapport à la saison 1 qui semblent clairement distinguer cette seconde saison :
Ce qui permet aussi à l’épisode de se détacher de la première saison, c’est qu’on suit ici bien plus de points de vue. La partie sur la directrice juridique d’E-Corp et sa smart house hackée donne un ton Black Mirror comique à l’ensemble et c’est tout pile l’introduction efficace pour un nouveau personnage sans doute clé vu l’influence qu’elle a à la fin sur Price et Scott Knowles lors de la décision d’accepter le prix du ransomware mis en place par Darlene et fsociety. Sur d’autres points, cette reprise s’inscrit dans la continuité directe du final de la saison 1 : on a la dure réalité qu’après une révolution, les choses ne bougent finalement pas tant que ça (ce qui avait été déjà largement explicité par la scène finale de la saison 1 entre Price et Whiterose) et que les puissants s’en sortent toujours. Les scènes évoquant la vie réelle comme lorsque la cliente vient se plaindre auprès du guichet d’E-Corp qui ne peut lui clôturer son compte et lui rendre son argent rappelle aussi le pouvoir asymétrique fort de ces institutions qui restent coercitives sur le tout-venant. C’est une petite scène simple mais forte de sens. Une chose est sûre, s'il est encore difficile de jauger exactement ce premiere, il est incontestablement fidèle à l'esprit Mr. Robot, et par conséquent, de qualité : le jeu de Rami Malek si marqué, la qualité des dialogues - toujours aussi tranchants, les multiples images tirées de la vie réelle notamment sur Obama, ainsi que la bande-son qui ne passe pas inaperçue ou la réalisation toujours type de la série. C’est moderne et léché, et il y a quelques easter-eggs sympas, comme le personnage loufoque de la pyromane en arrière-plan citée par Elliot qui brûle un livre — En Attendant Godot, ce qui est très révélateur de la situation du protagoniste actuellement avec son alter ego. Elle le brûle dans une brouette hyper rouge vive qui contraste avec tout le reste de la réal, un procédé qui joue sur le terme “red herring” et interpelle ainsi l’audience pour cet easter-egg, justement. Tout cela fait de cet épisode, quoiqu'il advienne et malgré quelques doutes (le cliff est un peu pourri), une première partie d'opener de qualité. |
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J'avais lâché cette saison 2 au moment de la diffusion, et la fin de la série (plutôt bien reçue) m'a donné envie de retenter l'expérience.
Ce season premiere est parfait pour une reprise, il me restait un souvenir vague de la première saison, et cet épisode nous réintroduit en douceur les enjeux de chacun des protagonistes. La "fin de la civilisation captaliste" annoncée dans le final de la saison 1 n'a pas vraiment eu lieu, ce qui donne encore plus à cette reprise l'aspect d'un soft reboot très agréable et plutôt crédible (je trouvais le final de la saison 1 un peu trop ambitieux, craignant que la série se retrouve à court de carburant trop rapidement). Il me semble assez logique qu'un système installé depuis plus d'un siècle lutte pour sa survie et ne s'écroule pas en une nuit. L'épisode ne nous donne finalement que très peu d'éléments sur l'état du monde, Elliot et sa lutte intérieure étant le focus principal de cette reprise.
Bref, un plaisir de retrouver cet univers et surtout Rami Malek dont l'acting reste toujours aussi fascinant.