Certaines scènes sont vraiment efficaces, notamment celle où Palmer rencontre la créature. L'horreur se trouve dans la suggestion (on ne voit pas le visage de la créature) et ça marche plutôt bien. Dans un autre registre, la scène finale est elle aussi convaincante.

Le personnage de Goodweather est progressivement développé, mais cela ne se fait pas de la meilleure façon qui soit. Le coup de l'alcoolique qui se fait jeter par sa femme, ça donne forcément un goût de déjà vu. Cela est d'autant plus regrettable que ce développement se fait toujours au détriment des autres personnages qui dans l'ensemble sont toujours aussi effacés et manquent cruellement d'incarnation.

Malgré une ambiance assez prenante dans l'ensemble, la mise en place de "l'épidémie" me paraît un brin trop longue à mon goût. Même si je peux comprendre ce choix, cela donne des scènes pas toujours intéressantes et qui sentent parfois le réchauffé. Une fois encore, l'état est présenté comme le vilain qui pour des raisons économiques empêche le héros d'accomplir sa mission. Comme l'écrit Antofisherb, on dirait presque "une série de network basique".

En résumé, c'est maladroit, pas toujours très fin, mais l'ambiance est plutôt pas mal. Malheureusement, on n'attend toujours plus de cette série qui semble avoir fait le choix du décollage en douceur. Espérons juste que le rythme s’accélère un peu par la suite, sinon l'aventure se poursuivra sans moi...