Souvent, les histoires de pacte avec le diable sont excellentes, et celle-ci ne déroge pas à la règle.

Certes, l'épisode n'a rien d'original au regard de ce qui sera fait plus tard (et peut-être même avant selon dewey mais ça, je n'en sais rien, je n'ai jamais vu ce genre d'histoires à une période encore plus ancienne que 1959...) mais j'ai tout de même bien apprécié l'épisode.

Remarque: Le traductions de titres en VF, c'était déjà n'importe quoi à l'époque: à chaque critique d'épisode j'oublie d'en parler mais la phrase d'intro énoncée par Rod Sterling parle d'une "Fifth Dimension". Alors, POURQUOI ont-ils traduit en la Quatrième bon sang d'bois !

La série remonte un peu le niveau après 2 épisodes décevants. Cependant, cet épisode là n'est pas non plus du niveau des tous premiers pour moi.

Si l'intrigue était intelligente, elle n'est nullement originale, même à l'époque, et le très gros problème de l'épisode est sa prévisibilité couplée à son rythme. L'épisode met finalement un peu trop de temps à démarrer pour offrir une conclusion rushée. Conclusion qui n'est au final que la mise en scène de ce à quoi n'importe qui s'attendait logiquement à la vue de la progression du scénario. Un point en apparence plutôt négatif pour cette série qui c'est si souvent distinguée par des retournements de situation totalement inattendus et géniaux. D'un autre côté, le personnage principal était tellement insupportable qu'un happy end gratuit, à l'image de celui du 1x04, aurait été fatal à l'épisode, qui a le mérite d'avoir une intrigue cohérente. On va donc dire que ce point ne lui fait au final pas tant défaut que cela, même si c'est clair que ça ne l'aide pas.

Niveau acteurs, c'était excellent par contre, avec une mention spéciale pour le diable, aussi délicieux que vil. Eh puis niveau musical, on entend furtivement pour la première fois ce qui deviendra le thème musical principal de la série. Et rien que cela, c'est génial. Et puis c'est assez bien réalisé, et le sujet de l'épisode était tout de même intéressant.

Bref, un épisode sympathique, mais sans plus. La faute à un scénario trop prévisible et à un rythme mal géré. Et bien que l'épisode a largement de quoi compenser ses défauts, il est tout de même dommage de voir un tel potentiel gâché. L'épisode aurait certainement pu faire partie des meilleurs s'il avait été plus travaillé à ce niveau là.

Si je suis tout de même content de voir la série remonter après 2 épisodes faiblards, j'attends tout de même un peu mieux de la série pour la suite ...

Un conte intelligent sur l'égoisme en forme d'hommage à Faust. Walter Bedeker va pactiser avec un diable imaginaire, celui d'une folie abominable qui le dévore lentement.

Très réussi dans la forme, l'épisode profite de la réalisation du grand Mitchell Leisen, qui par son sens innée du mélodrame, crée un personnage féminin remarquable.