Plutôt que d'écrire un avis sur chaque épisode (ce qui me prendrait un temps fou vu le retard accumulé), je préfère donner mon avis sur une saison 3 en dents de scie. 

Cette dernière a complètement joué avec nos nerfs avec le personnage de Billy. Il devient d'un coup un macho misogyne à l'extrème sans aucune espèce de raison, avant de se racheter une conduite pour un épisode, puis de quitter la série tout aussi brusquement. Malgré sa rapidité, son départ fonctionne parfaitement. J'ai été très touchée par sa mort, et par la douleur des personnages jusqu'à la fin de la saison, qui était vraiment propre à chacun.

Un début/milieu de saison très poussif, avec des protagonistes complètement en dehors de leur rôle habituel (Billy certes, mais aussi Nelle), mais une fin qui rattrape tout. 

Préambule : J'écris cet avis après avoir vu l'avant dernier épisode de la saison. Je vous prie donc de pardonner mon absence totale de subjectivité.

J'étais ravie de voir un peu de sang neuf dans cette saison. Et j'ai tout de suite accroché avec le personnage de Larry que j'ai trouvé réellement sympa. Enfin une relation amoureuse d'Ally pas niaise, mature, et où on sentait une vraie et belle alchimie entre les deux acteurs. Mais non, il a fallu que la chaîne vire Robert Downey Jr. alors que la production de la série voulait le garder. 

Ally et Larry devaient finir ensemble. C'était le but de la série. Toute la saison 4 tourne autour de leur amour qui ne cesse de croître. Et pouf, 3 épisodes avant la fin, Ally a de gros doutes sur leur relation. Soit dit en passant, toutes les scènes où elle s'interroge montrent Larry uniquement de dos ; un billet que c'est une doublure et qu'elles ont été tournées a posteriori. Puis, plus de nouvelles des deux tourteraux pendant un épisode qui est d'un vide sans nom et qui est clairement là pour combler les scènes coupées (on les voit rapidement, et tout semble aller pour le mieux). Quand on les retrouve, leur décision est prise, ils se séparent. Pourquoi ? On ne sait pas. Larry était particulièrement cartésien, mais il décide de tout plaquer sans aucune espèce de raison. Et c'est la dernière fois qu'on verra Robert Downey Jr. dans la série. Nice.

Même le dernier épisode se fout de notre gueule puisqu'il s'appelle "The Wedding" en VO. Certaines scènes ont été complètement modifiées, et cela a été fait de manière tellement grossière que c'en est ridicule. Comme je le disais à Manew, j'ai l'impression d'avoir fait les mauvais choix dans une série intéractive et d'avoir la fin qui te fait recommencer à zéro.

Je suis colère et frustration. Et je sens d'avance que je ne vais mettre que des mauvaises notes à la saison 5 pour protester.

Une saison plutôt bonne,cependant assez inégale. Le début est génial mais le milieu devient très vite lassant. Heureusement que les derniers épisodes rattrapent le coup, sinon, je pense que mon avis aurait été neutre. En tout cas, l'idée d'un asile psychiatrique a bien été exploitée. On y retrouve certaines méthodes horribles qui étaient pourtant monnaie courante à l'époque. Je pense que je regarderai la saison 3 en tout cas, puisqu'un certain nombre des protagonistes seront de retour !

Une saison relativement égale et de bonne qualité, qui pose les bases de la série et de la polygamie. Les acteurs sont vraiment tous très doués, et le côté très introspectif de la série n'est pas s'en rappeler un certain "Six Feet Under".

Décidément, cette saison 2, bordel... J'ai tout aimé dans l'épisode. Pour moi, rien n'est de trop. Tout est mesuré, calculé, pour que l'ensemble fonctionne à la perfection. Dans un premier temps, je n'ai cependant pas compris pourquoi les Waterford étaient accueillis avec les honneurs au Canada, alors qu'il me semblait cohérent de leur jeter des pierres. On a une explication lors de la publication des lettres, et c'est tant mieux. J'ai aussi beaucoup apprécié la confrontation entre Luke et Fred, puissante et tellement lourde de sens. Celle avec Moira (et dans une autre mesure, avec Nick) était extrêmement forte également. Vraiment ce découpage entre les deux univers fonctionne très bien. On sent certains personnages tiraillés par leurs croyances et la situation (Serena, mais aussi Tante Lydia, dont on nous laisse supposer qu'elle a un rôle à jouer dans la mort de son filleul ?), et d'autres reprendre petit à petit espoir (June en tête de gondole, mais aussi Janine). J'espère vraiment que cette avancée n'est pas un coup d'épée dans l'eau et que le dernier épisode de la saison ne nous ramènera pas 5 épisodes en arrière. Ce serait une vraie déception par rapport à tout ce qui s'est passé depuis.

Bon. Par où commencer ? Cet épisode n'est qu'une suite d'émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres. En tout cas, il aura réussi à rendre mon coeur tout cassé. D'abord, le "faux-accouchement" de June. J'y ai cru, en me demandant tout de même comment la saison pouvait se conclure si elle donnait naissance immédiatement au bébé. Quand Tante Lydia est entrée dans la chambre de Serena, je me suis dit qu'il y'avait un problème. Et en voyant June, tout sourire sur le lit, je n'ai pu qu'éprouver une énorme satisfaction. Son ultime provocation a malheureusement énervé les encu... Waterford. Cette scène de viol m'a paru interminable. Je dirais presque que la passivité des servantes rend ce genre de choses tolérables au visionnage. On est presque habitué à le voir à l'écran. Mais ici, qu'Emily et June refusent cet acte, qu'elles se battent, puis qu'elles abandonnent. C'était à peine regardable. Mais c'était sans compter la deuxième moitié de l'épisode. Celle qui me bouleverse encore au moment où j'écris ces lignes en me disant "bordel, arrête de pleurer, ça commence à faire tâche". Les retrouvailles entre June et sa fille. Forcément, je pense que cette scène n'a pas du tout la même intensité qu'on ait un enfant ou pas. J'ai fatalement fait le parallèle avec ma propre vie. Ici, la série touche à ce qu'on a de plus profond, de plus intense, et surtout, de plus instinctif. Je me suis imaginée à la place de June, et Hannah était mon gamin. Bordel, que c'était dur à regarder, et que mon cerveau me force à refuser cette idée. La fin de l'épisode m'a complètement laissé de marbre, encore toute choquée que j'étais par ces retrouvailles. La dernière fois que j'ai autant pleuré pour une série, c'était pour Six Feet Under. C'est pour dire.

Un épisode forcément moins intense que le précédent (je remercie les scénaristes de penser à mon cœur), mais tout aussi prenant. On a quasiment 50 minutes de huit-clos, où le seul être vivant avec June est un loup. L'épisode est marqué par une forte absence de paroles. Mais chacune d'entre elles fait mouche, car raisonnant de manière très différentes chez June : l'écoute de la radio-libre dans un premier temps, puis l'arrivée des Waterford ensuite (pouce vert si toi aussi, tu as espéré qu'elle aille jusqu'au bout de son envie). Là où l'épisode excelle, c'est dans l'utilisation des flashback. La comparaison entre les deux accouchements est tellement lourde de sens. Là où June était accompagnée, elle est désormais seule à donner naissance. D'ailleurs, j'ai bien cru que le bébé n'allait pas survivre en voyant la mare de sang qui couvrait les draps. Je me demande si on va revenir dessus et sur l'état de santé de sa mère. Beaucoup d'instants présents dans cet épisode, mais tellement d'incertitudes. Que va-t-il advenir de June ? Combien de temps va-t-elle pouvoir rester dans cette maison avec sa fille ? Et si les Waterford la retrouve, que va-t-il lui arriver ? La série arrive clairement à me captiver là où elle avait presque échoué l'année dernière.

Je suis vraiment embêtée par cet épisode ; partagée entre de vrais bons moments et des facilités scénaristiques beaucoup trop fortes. En ligne de mire : le retour de June au sein de Gilead. Donc des voisins l'ont trouvée et elle retourne directement à proximité des Waterford ? Cette ellipse me dérange. J'aurais aimé continuer à la voir avec son bébé, voir Serena et le Commandant s'inquiéter de sa disparition... Mais on occulte complètement cette partie, avec une explication plutôt foireuse de Tante Lydia qui ne me satisfait pas. Alors oui, il y'a cette relation particulière avec le bébé qui rend l'épisode intéressant. June qui est partagée entre l'envie de connaître sa fille et celle de l'ignorer pour que la séparation soit moins difficile face à Serena qui se doit d'être heureuse et n'a pas le droit de flancher. Il y'a également la mort d'Eden. Je m'y attendais dès le début de l'épisode, et trouvant le personnage plus qu'exaspérant, j'ai été un peu choquée sans être émue (même si l'idée même est atroce, évidemment). Bref, on reste sur une série de qualité, mais j'ai quand même été un peu déçue pour un avant dernier épisode de saison. J'aurais aimé plus de tensions.