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Avis sur les saisons
Avis sur les épisodes
Souvent dans 10%, quand la partie acteur est bonne, le reste suit. José Garcia est vraiment touchant et agit en raisonnance avec l'arc d'Andréa. Très content aussi de l'arrivée d'Anne Marivin. J'avoue que j'ai trouvé ça un peu cruel qu'elle essaye de récupérer Dany Boon dans l'épisode précédent, alors qu'elle a joué avec lui dans le plus gros succès du cinéma français. C'est problablement la méchante de la saison, mais elle aurait mérité d'avoir plus de temps d'écran.
Muriel Robin <3
Un bel et bon épisode. Les trois sidekicks (Noémie, Camille et Hervé) prenent leur envol et donne - enfin - à cette saison le ton qui était attendu. Autant trois sont assez touchants, autant la partie où Noémie se rend compte que Matthias est un sale type arrive comme un cheveu sur la soupe. Elle ne l'avait pas vu avant ?
La série donne l'impression pour la première fois depuis le début de savoir où elle va, et ce même si ça doit faire d'Anne Marivin, la méchante de la saison (j'ai espéré jusqu'au bout que son personnage soit positif). Ah et Marina Rollman est partout désormais en fait.
La série est devenue son propre générique. Ce dernier a toujours montré que les stars étaient devenues la nouvelle noblesse, à qui on passait tous leurs caprices. Cela a toujours été le fil plus ou moins directeur du show. C'est explicitement démontré ici quand Sigourney séjourne dans la suite Marie-Antoinette. Et tout ça est fait pile au la série assume son statut international, avec une grosse star et cette scène improbable de comédie musicale, à la fois ridicule et finalement pas tant que ça, tant la série semble vouloir essayer de proposer autre chose pour finir en beauté. C'est probablement l'épisode qui signe la fin du discours "politique" de la série, qui partie de rien (ils avaient du mal à trouver des guests en saison 1), parvient à faire cohabiter l'héroïne d'Alien avec tout ce petit monde.
Un bon épisode, très axé "carte postale de Paris", avec notamment un très bon duo Hervé - Gabriel, qui sont probablement les deux personnages les plus sympathiques de la série.
PS : Je me demande à quel point le changement de personnalité de Mathias est une forme de confession de Dominique Besnehard. Ce dernier ne s'est jamais caché d'avoir mis beaucoup de lui dans le show, et surtout dans ce personnage. Dominique Besnehard est lui-même devenu producteur comme Mathias. Ce tournant vers la gentillesse et cette confession d'avoir peur de se perdre dans le métier de producteur est peut-être une forme d'aveu de la part de Besnehard, ou alors plus cyniquement, une façon de montrer une bonne image de lui. J'ai tendance à croire dans cette seconde théorie.
C'est rare une série qui se terme mal. Même si c'est plus mélancolique que dramatique, les méchants ont gagné.
Anne Marivin est d'ailleurs vraiment détestable en méchante, à un niveau Geoffrey Barathéon de la saloperie. Tout cela reste toutefois peu crédible : 10% est visiblement un monde qui ne connait pas la clause de non-concurrence. Difficile de croire que la quasi totalité des acteurs tourne leur veste comme cela, mais ça sert très bien la dramaturgie du propos. Parce que finalement, c'est quoi le plus improbable : que Andréa, Mathias et Gabril parvient depuis 24 épisodes à se tirer de situations improbables ou qu'une agent plus douée qu'eux réussissent à leur piquer la moitié de leurs talents ? "C'est fini les mensonges" hurle Gabriel, pile au moment où Andréa demandait aux figurants de la série... de jouer un rôle de figurants. C'est peut-être le message final de la série, qui rejoint brutalement le monde de la réalité dans son dernier quart d'heure. Une réalité où on perd parfois ces combats ou même la défaite fait partie de l'apprentissage et ou Andréa annonce qu'elle va faire une série sur le monde des agents (annoncé également par Gizmo depuis longtemps sur ce même site).
C'est vraiment une très belle fin, qui m'a ému, tandis que la lumière s'éteignait sur ce groupe de personnages vraiment attachants et qui a défaut de dresser un portrait fidèle du monde de la fiction, sont parvenus à montrer la fiabilité et la faisabilité de la réussite d'une fiction française à l'international.