Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Mon frère trouve que la série emprunte trop les codes des feel good movies des téléfilms nazes de M6 l'après-midi. Peut-être qu’il a raison. Mais malgré ça, moi, je marche à fond et je savoure la love-story Rebecca et Sam, tout comme les moments entre Roy et sa nièce. Je les savoure d'autant plus que sous l'aspect Barbapapa, se dissimule une vraie mélancolie qui touche un bon nombre de personnage (on le savait pour Ted, on le découvre pour Sharon et on le subodore pour le Coach Beard). Puis l'aspect conte de fée accepte aussi ses limites (le score final de la demi-finale).
Bref, Ted Lasso propose parfois, c'est vrai, beaucoup de sucre dans son repas, mais moi, ça me fait fondre. Va peut-être commencer à regarder plus souvent M6 l'après-midi, du coup.
Tout est dit dès le titre, il s’agit d’un focus sur Coach Beard qui va vivre une nuit agitée où il erra de lieux en lieux et de personnages en personnages, comme dans le After Hours de Scorsese. Et si on ferme les yeux sur l’improbabilité de ces rencontres, Beard est un personnage qui a clairement les épaules pour qu’on suive avec plaisir cette nuit infernal jusqu’à la happy-end et cet enthousiasmant danse au hoola-hop fluo en boite de nuit sur la musique de Martin Solveig.
Dommage toutefois que cette odyssée n’aura pas servi à grand-chose au final puisque le Coach revient à son point de départ
Sinon, avez-vous le deuxième clin d’œil à Orange Mécanique via la magnifique chanson The Universal de Blur qui clôt l’épisode ?
Mon frère, lorsqu’il regardera cet épisode, va détester le moment à l’église où tous reprennent en cœur Rick Astley. Et à raison, c’est toujours moche ce genre de scènes dégoulinant de sentimentalisme (qui ferait ça dans la vraie vie ?)
Sinon l’épisode est sympa, Sassi est de retour, ce qui est bien cool, on avance dans le trauma de Ted (en passant, j’ai trouvé très mauvaise l’idée de faire alterner les deux confidences en parallèle, on s’en fout de l’infidélité du père de Rebecca, non ?) et on avance aussi dans le soap (le triangle amoureux de Keeley, Rebecca et Sam, qu’a dit Rupert à Nathan ?).
Mais il y manque un petit truc, comme si la série perdait de sa magie, dès qu’elle s’éloigne des terrains de foot.
Ted Lasso aime, l'air de rien, les fausses pistes. A l'image de cette intro avec ce départ appuyé en voiture du coéquipier de Sam, moment qui dans n'importe quelle autre série, aurait débouché sur un drame. Mais ici, non, juste un "attention" anonyme. Fausse piste toujours avec la double histoire parallèle de Roy et Keeley, où là on aurait pu attendre Jamie au lieu de Nathan. Cela débouche sur une fin de séance photo qui ressemble à un glas pour le couple. Et si le comportement indécis de Rebecca envers Sam est fatigant (fuis, je t'aime), j'ai aimé les adieux de Sharon, réussis car émouvants sans être larmoyants.
On approche du coup de sifflet final de la saison et le résultat est encore indécis, comment va finir cette saison 2 : dans l'amertume d'une équipe de coach qui explose en plein final ou par une montée conjuguée à la rédemption de Nathan ? Suspense total.