Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Ce qui est bien avec la descente en division 2 de la 1ère saison ou la déculottée infligée par City la saison dernière est qu’il y a une vraie incertitude sur les résultats à chaque match. Tout peut arriver et cela joue beaucoup dans l’implication qu’on a en tant que spectateur.
Et pour ce derby entre Richmont et West Ham, il fallait un grand épisode, ce qu’il est, du vrai petit lait, chaque scène jouant juste et touchant systématiquement au but. Y comrpis dans les détails comme évoqué par Jo, auxquels je rajoute, entre dizaines d'autres, la complicité entre Rebecca et la nouvelle copine de Rupert le duo de présentateurs qui me fait bien rire à chaque fois.
Du grand (petit) art.
Pour performer en championnat, une équipe peut être parfois flamboyante, claquer des 4-0. Mais elle doit aussi accepter les moments moins bien et les victoires 1-0 poussives. C'est pareil pour cette série. Comment expliquer qu'on puisse passer de l'épisode précèdent, petite merveille d'écriture, à celui-là, pas désagréable, mais beaucoup plus poussif, sans vraie magie ? En creusant un peu, cela tient aussi aux intrigues plus relâchées dont, perso, je me fous un peu, comme Rebecca et sa grossesse ou le nouveau crush de Keeley, qu'on voyait venir depuis quelques épisodes, confirmant que si ce personnage reste top, on ne lui propose pas de très bonnes intrigues, sa rupture avec Roy restant pour moi inexplicable.
Et que dire du départ de Zava, dont on savait qu'il ne finirait pas la saison ? Qu'il est bâclé, précipité, pas cohérent et décevant ? Qu'il n'est pas à la hauteur d'un personnage si fantasque ? Oui, on peut.
Bref, pas un grand match de Ted Lasso.
Un épisode couru d’avance qui montre l’équipe se ressouder lors de ce périple à Amsterdam. Mais c’est tellement bien écrit et enthousiasmant qu’il est impossible de résister.
Puis, Piggy Stardust « Rashers to rashers, oink to oinky », bordel, quel fou rire.
Si Richmont est dans une mauvaise passe, la série, elle, enchaîne les petites pépites. Une nouvelle fois, je suis soufflé par l'intelligence d'écriture, comme par exemple la relation entre Keeley et Jack qui refuse d'emprunter les poncifs du couple néo-formé qui veulent que les personnages n'arrivent pas à discuter et communiquer pour gérer les difficultés et préfèrent tout monter en épingle. Et il y a aussi toujours ce mode léger, ces petits gags qui font mouches, comme Will en faux Coach Bear, délicieux moment, Roy qui se laisse contaminer par les jeux de mots pourris de Ted, le running du « you can’t » ou le coup, plus trivial, de l'entrainement à base de cordes attachées aux pénis des joueurs.
Enfin, j'aime la philosophie de ce sitcom, qui, ici, nous dit que parfois, il est impossible de vaincre l'adversité (le racisme ou Arsenal), mais que grâce à la solidarité entre nous, on peut créer un peu de magie pour continuer à avancer.