Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Je n’ai jamais compris les raisons de cette image de Ville Romantique par Excellence qu’à Paris pour beaucoup d’étrangers. Moi qui y transite pour le travail, je n’y vois qu’une capitale sale, bruyante et trop peuplé par des personnes stressés et speed. En plus, je pense toujours à ces touristes venues découvrir la ville lumière et qui commence leur visite par … le RER B. De quoi avoir envi de faire demi-tour instantanément. Mais bref…
Sinon, encore un bien chouette épisode, avec de bons moments que je ne détaillerai pas, car Manoune l’a très bien fait dans son avis. Moi aussi, j’ai trouvé la séparation (prévisible) de Keeley et Jack bien écrite, sans esbrouffe et sans tomber dans le piège de la broutille dérisoire causant la fin d’une romance, comme on en voit trop souvent dans les séries. Ici, c’est cohérent avec le personnage de Jack.
Sinon, je parie une petite pièce que d’ici la fin de saison, Roy succombera aux Diamond Dogs et lancera lui aussi un cri de chien pour rameuter la meute.
Koss, en parlant de Ted Lasso, dit que la série vit dans un monde parallèle au notre. Il a bougrement raison, le bougre.
Car ironie du calendrier, cet épisode sort en même temps que les couacs autour de la journée contre l'homophobie en Ligue 1, avec refus de porter le brassard arc en ciel pour certains joueurs et déclaration maladroite d'entraineurs ("l'homophobie est une opinion qu'il faut respecter" euh non, c'est un délit). Bref, le football a encore du mal avec l'acceptation du mouvement LGBT. Et donc voir ce sujet traiter dans la série et aboutir à un bel happy-end où tout l'équipe se solidarise de Colin prête à un sourire jaune, car ce genre de dénouement est malheureusement une utopie.
Mais c'est aussi pour cela que j'aime Ted Lasso et que la série va me manquer : pour ce monde imaginaire où la bienveillance aurait gagné.
Au-delà du plaidoyer anti Superleague où la raison du cœur l'importe sur les portes-feuilles (douce utopie) et en parallèle des désillusions de Keeley et Nate (mais qui seront vite réglés), un épisode très sympathique, qui commence à clore les fils rouges (Roy et Keeley, Nate et West Ham), en vue du final.
Nate toujours, j'ai bien aimé son échange avec son père, j'ai trouvé ça touchant.
Un épisode qui parle aussi du rôle des parents dans l'épanouissement ou non des enfants, ce qui décidera Ted Lasso à retourner aux USA pour s'occuper de son fils dans un épisode et durant lequel on constate que Phil Dunster joue comme une patate la tristesse (à l'inverse de Jason Sudeikis, vraiment touchant lors du repas avec sa mère), mais aussi que Ted possède le meilleur mot de passe wi-fi du monde.
Elle va me manquer terriblement cette série.