Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Bon, je ne m'attendais pas à un chef d'œuvre vu les retours.
Et effectivement, ce n'est vraiment pas terrible, c'est le retour des sitcoms canal plus des années 90, avec mise en scène inexistante, personnages dessinés à la grosse cuillère, subplots indigents (le passager qu'on a drogué et qui ne se réveille plus ou le stewart qui trompe sa copine) comique de situation désuet (on privilégie la quantité de gags à la qualité) et rires enregistrés (enfin, c'est un public ici, mais le ressenti est le même). Seule chose heureuse, la misogynie crasse de H par exemple semble avoir disparu.
Mais une fois digéré tous les défauts, on peut trouver un certain amusement à quelques répliques, à cette histoire de détecteur de mensonge ou aux retrouvailles Jamel/Ramzy. Oui, oui.
Ce n’est vraiment pas terrible, ce deuxième épisode est encore plus consternant que le pilote, car à part l’abattage des acteurs et actrices, il n’y a pas grand-chose à sauver, notamment pas certains gags faciles et mega prévisibles.
J’ai ri deux à trois fois dans cet épisode. C’était inespéré après le catastrophique épisode précédent. Mais à force d’aller à fond les pédales dans le nawak, cela aboutit à des délires très bas du front certes, mais qui m’ont bien amusé, comme au temps de H (le sac Pat ‘Patrouille piégé ou la partie de ping-pong).
La présence du toujours très bon Manu Payet élève aussi le niveau.
L'état de ""grâce"" du précédent épisode n'a pas duré et la série rechute dans ses travers, à savoir cette recherche, pour nous spectateur, du gag marrant perdu (heureusement il y en a, par exemple, ce "je comprends que tu sois énervé, tu as 12 ans et la tête de Bruno Le Maire") parmi une quantité infatigable (mais fatigante) de moments approximatifs, prévisibles ou lourds.
Et si j'aime bien Charlie, je trouve le personnage de Nelly fade et creux, ainsi que très mal jouée par Laureen.