Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…

Comme d'hab, l'idée de base est pas mal (sous la couverture d'une agence matrimoniale, un organisation arrange des crimes), mais son développement n'est pas super emballant.

Et comme d'hab, il faut croquer quelques scènes par-ci par là, provenant notamment de notre duo chic et choc pour les moments de plaisirs (Emma dansant bourrée dans un caveau ou Peel et Emma discutant de l'avancé de l'enquête, lui en jouant du golf sur la table et elle du tuba sur le canapé).

Tristesse, je suis tristesse.

Car je m’étais offert le coffret Chapeau Melon et Bottes de Cuir, l’intégrale et là, au bout d’une dizaine d’épisodes, je déchante beaucoup…

Qu’est ce que je me fais chier en regardant, c’est triste. Il y a des bonnes idées (comme ici et la pluie comme arme du crime), mais que de longueurs…. Le schéma des histoires est toujours le même : un meurtre est commis, nos deux avengers débarquent, prennent de fausses identités et fouinent. Parfois, ils se font démasquer et l’un des deux est prisonniers (souvent Emma). Il y a jamais trop de suspense quant à l’identité des méchants et cela se termine par une bagarre finale, bagarre que je vois arriver avec soulagement, car cela signifie que l’épisode arrive à son terme.

Une nouvelle fois, le jeu de séduction entre Peel et Steed est sympa, Diana Rigg est trop belle, mais le rythme mollasson m’achève quasi systématiquement et je dois lutter contre le sommeil (quand je ne le laisse pas gagner).

Alors peut-être que les épisodes en couleurs apportent plus de folie, car plus j’avance, plus je me rapproche d’une capitulation et commence, le cœur lourd et déçu, à me faire à l’idée que mon beau coffret risque de finir comme un bel objet de décoration qui prendra la poussière.

Il y a des séries qui caressent le spectateur dans le sens du poil pour les amadouer. Clairement, ce n’est pas l’option pris par The Bear pour son pilote. Ultra-speed, avec plein de personnages qu’on ne nous présente et qui passe leur temps à s’engueuler, un personnage principal antipathique et des enjeux pas expliqués (ok pour le nœud familial qui a l’air compliqué, avec un frère décédé, on nous l’expliquera par la suite, mais c’est quoi ce délire de concours et ces gens déguisés ?!), un premier épisode peu accueillant et qui donne envie de tout de suite refermer la porte de ce monde de fou.

Mais bon, je vais continuer, il parait que c’est un top série 2022.