Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Un deuxième épisode qui ne fait que répéter ce qui avait dit dans le pilote (le Morpho influence énormément ceux qui y joue), en le développant dans le cercle familial de Dusty (ses parents et Cass). Rien de catastrophique, mais une préoccupation : comment la série va tenir 10 épisodes ?
Je déchante beaucoup.
Le souci de cette série est qu’elle n’a pas de ton bien défini. Définitivement pas une comédie, elle n’emprunte pas non la route du fantastique, d’une réalité qui se fissurerait progressivement. Non, elle est là, à l’image de Jacob pour ce coup d’envoi de match de gala de baskets, perdue et confuse et ne sachant pas ce qu’elle fout là ou qu’elle doit faire.
L’autre souci est qu’en laissant ses personnages sans ligne de conduite claire, ceux-ci commencent à tourner en round et à devenir irritant (Dusty bouffé par sa jalousie non assumée envers les cartes forcément meilleures que la sienne des gens qui l’entourent ou Cass qui prend un dangereux chemin vers le gros melon).
Honnêtement, à part connaître les CGU non lus par Jacob lors de la première utilisation de la machine, je ne vois pas grand-chose qui me donne envie de continuer la série.
Bon, les gars, là on part sur Dusty qui vient de se faire tatouer sur le torse un message d'amour niais pour Cass, même si ce n'est pas logique du tout, car le couple ne respire pas vraiment la sérénité et que c'est toujours hyper con d'écrire de manière indélébile le prénom de son amoureuse sur son corps, surtout dépassé l'âge de 16 ans. Mais comment faire pour Cass remarque le tatouage et que cela soit drôle ? Hein ?? Allez les gars, vous n'êtes pas trop inspiré. Comment, Bob, tu proposes quoi ? Il mange du poulet épicé, attrape un coup de chaud et enlève son tee-shirt dans la cuisine ? Ouais bof. On n'a pas mieux ? Personne ???
Bref, ce n'est jamais bon signe quand lorsqu'un épisode démarre, je soupire dès que réapparait un personnage, tant il ou elle m’irrite, m’exaspère ou me fatigue, surtout lorsqu’il s’agit du couple central du show. Très problématique. En tout cas, cette intro m’a ouvert les yeux, je suis arrivé au bout de ce sitcom où tout est écrit avec les pieds. Comme en témoigne le twist sur la carte du Prêtre, le "father", dont j'avais deviné le sens dès son apparition, mais que l'épisode réserve la résolution pour la fin de l'épisode, fier de ce retournement tout pourri et éventé.
Allez hop, Big Door Prize prend la porte.
Je suis perplexe.
C’est frais et dynamique. Oui mais je trouve que ce pilote ne sort jamais de son pitch initial qui est : les super-héros sont en fait de vrais ordures. Pourquoi pas, cela pourrait donner un bon sketch du Palmashow, mais de là à le décliner sur plusieurs épisodes d’une heure, je ne sais pas. Alors certes, la critique du côté mercantile des Marvel est bien vu, mais cela reste un peu faible. Surtout que la série ne semble pas trop s’embarrasser de subtilité pour faire avancer son intrigue, tel la rencontre providentielle d’Hughie et de Stella sur un banc ou Translucide qui semble passer sa vie aux toilettes.
Au final, avec ces super-héros détestables qui bénéficient de l’impunité totale, on se retrouve avec une série bêta où un groupe de gentils vertueux (Hughie et vraisemblablement Stella) affrontent des super-vilains, avec comme seule relative originalité un ton irrévérencieux et du l’humour portant sur le caca.
Et si jamais ce manichéisme demeure, si les super-héros ne s’avèrent pas un peu plus complexe et se contentent que d’être des saloperies, ça va vite être lassant.