Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Preuve que la série a bien implanté son univers, voir Michael en flashback m’a fait bizarre, presqu’ému, d’autant qu’il est interprété par John Bernthal, qui montre l’acteur charismatique qu’il est et qu’il mérite bien mieux que le souvenir affiché que j’ai de lui, celui d’un pantin monolithe qu’il jouait dans Walking Dead. Cette ouverture d’épisode nous démontre aussi que la famille Berzatto a du mal à communiquer, autrement que par des cris et de la confrontation.
Sinon, l’épisode est bien chouette et Ricky confirme sa place dans les meilleurs personnages du show, individu mélancolique, nostalgique du passé et effrayé par le temps qui passe, mais s’accrochant à mort à son masque de gros dur insensible.
PS : La série me donne à chaque fois hyper envie de préparer de bons petits plats.
Déjà, je n’ai pas compris quelle erreur Sydney a commise et pourquoi des centaines de commandes sont sorties…
Sinon, un épisode en forme de tour de force technique, un plan séquence de 20 minutes durant lesquels les personnages font ce qu’ils savent faire de mieux : s’engueuler tout le temps.
Impressionnant techniquement, mais un peu fatigant pour les nerfs.
C'est rigolo car quand la série est sortie, j'avais du lire de travers une critique, car je pensais qu'il s'agissait d'une émission de télé-réalité à la manière de Top Chef. Soit presque exactement ce à quoi ressemble la première scène et le rêve de Carmy dans ce final. Rigolo, je vous avais prévenu.
Sinon, un final apaisé (même s’il y a un moment une bagarre qui dégénère et un mec qui tombe dans le coma suite à un coup de poing) où, après que Carmen réalise que le rapport toxique qu'il a avec son restaurant est une projection de sa relation avec son frère (extraordinaire performance de Jeremy Allen White), hésite un moment pour les ténèbres (l'incendie qui réduirait en cendre The Beef), pour choisir finalement la lumière. Donc, ça fait le job, c'est peut-être un peu trop happy-ending (le coup des billets, assez difficile à avaler, c'est le cas de le dire) pour déclencher chez moi une véritable vague d'émotion, mais The Bear termine sa première saison avec un repas entre tous ces personnages, personnages qui sont vraiment l'atout majeur de cette série très attachante, malgré les cris et les engueulades quasi permanentes.
Il avait été difficile d'entrer dans le restaurant lors du tout premier épisode du show l'année passée, car une tornade nous y attendait. Pour cette reprise, c'est tout aussi difficile, sauf qu'à la différence, c'est un calme (tout relatif) qui y siège. Si on ne s'ennuie pas, j'ai eu du mal à m'enthousiasmer. Mais je fais confiance à la série pour progressivement m'emporter à nouveau.