15 heures 57 minutes devant l'écran
Moyenne
13.08
Nombre de notes
26
Nombre d'avis
39
28
Favorables
8
Neutres
3
Défavorables
Avis sur les séries
L'avis de Rulna sur
Mixology
Mixology c'est un peu la série qui s'est totalement planté dans son genre mais qui arrive à nous intéresser quand même.
(En gros, si vous cherchez une série drôle, passez votre chemin)
La série le rappelle à chaque début d'épisode: En une soirée, 10 personnages vont se rencontrer, et en sortiront grandis.
Les acteurs sont tous bons. On a le droit aux bons personnages clichés: Le mec qui se tapent plein de nanas, le loser mignon, la femme naïve, la femme tsundere, le mec sexy, la femme stupide,...
Heureusement, ils sont développés assez rapidement pour que chaque spectateur y trouve son compte. (Je me suis beaucoup reconnue dans le rôle de Liv...)
J'ai bien aimé les flashback, la fluidité du scénario, et la présence d'une finale malgré l'annulation précoce.
On peut toutefois critiquer la vraisemblance de certains événements. (les parties concernant le barman)
L'avis de Rulna sur
New Girl
New Girl c'est cette sitcom sans prise de tête qu'on regarde devant son dîner ou après le travail.
C'est une sitcom ordinaire, basée sur une bande de potes en coloc chez qui débarque un nouveau personnage.
Au début de la série, chaque personnage n'était qu'un stéréotype tout droit sorti d'un générateur de mauvais goût. On a eu droit à l'athlète qui ne comprend pas les femmes, le loser au coeur brisé, le casanova aux histoires sans lendemain, la naïve fille trompée par son fiancée, blabla Heureusement, on assiste à une bonne évolution des caractères tout au long des saisons.
Cela est en partie due aux acteurs qui sont globalement très bons. (exceptée Cece)
J'ai vu beaucoup de critiques sur le surjeu de Deschanel, personnellement, je trouve que sans ce "plus", Jess ne serait pas l'excitante Jess positive/charismatique/drôle/sensible qu'on retrouve ici.
Concernant l'humour, la série ne fait clairement pas dans l'innovation. On a donc droit à des quiproquos, des comiques de répétition, de situation, de langage...
Ca marche si on ne s'attend pas une réalisation raffinée.
En fait, New Girl, c'est un peu ça. Des perso stéréotypés (mais pas trop), des surjeux d'acteurs (mais pas trop), des blagues pipi-caca (mais pas trop),
Bref, c'est ma sitcom du moment. :)
Ah, et y'a un autre côté positif sur la série.
Les références comiques de la série se basent sur l'actualité cinématographique / musicales des années 2000, contrairement à d'autres sitcoms que j'ai pu voir qui ne se focalisent que sur les films / musiques des 80s. Du coup, je comprends plus facilement les références, et ça fait du bien de pas avoir à "pauser" toutes les 10 secondes pour faire des recherches sur la "blague" en question (comme je le faisais pour Friends)
A voir en VO au fait, les voix françaises sont horribles.
L'avis de Rulna sur
No Ordinary Family
No Ordinary Family ou Que serait Les Indestructibles en série?
C'est l'histoire d'une famille qui, suite à un crash d'avion, se voit dotée de pouvoirs extraordinaires.
L'intrigue était simple...
Mais les scénaristes se voulaient tellement imprévisibles qu'ils en deviennent lassant d'incohérence.
Ainsi, aux fausses pistes vraisemblables, nous avions eu droit à la vérité tortueuse et plate, confuse et maladroite.
Ajoutons à cela, un rythme mal dosé.
Des personnages assez prévisibles
Celui qui veut faire le bien, celle qui s'en sert égoïstement, celui qui ne sait pas trop, et celle qui les refuse.
Ensemble convaincant, mention spéciale au personnage Katie (l'amie de la mère).
Les Pouvoirs
Les pouvoirs sont peu recherchés, mais après Misfits, Smallville, tous les comics, Heroes, c'est difficile d'en trouver des originaux. Du coup, on retrouve les mêmes, la télépathie, la vitesse, la force... C'est juste dommage que ce soit les personnages principaux qui les ont. Le seul à se démarquer est le fils avec la super-intelligence dont les effets spéciaux associés sont remarquables.
L'avis de Rulna sur
Orange Is the New Black
L'année de rédaction de ma thèse se présente comme une parfaite année de procrastination et de binge-watching. Je commence ainsi ma longue série de critiques par la série la plus suivie sur Netflix, Orange is the New Black. (OITNB pour les flemmards)
Oubliez Oz et Prison Break. Prenez vos tongs et votre PQ. Vous entrez dans l'univers carcérale au féminin.
Faites connaissance avec Piper Chapman, une trentenaire entrepreneuse aisée, fiancée à un homme qu'elle aime et qui l'aime. L'élément déclencheur survient lorsqu'elle est dénoncée par son ex-dealeuse d'être complice d'un cartel de drogue international. Envoyée au pénitencier fédéral de Litchfield, elle planifie de passer ces 15 mois à se remettre en forme, rattraper ses retards de lecture d'Amazon, et surtout, ne pas faire de vagues.
Tout dans le pilot indiquait que nous suivrions la survie de cette femme en contraste totale avec les autres détenues. (La Lettre pour Elise en dubstep remix dans l'épisode 2 en était la parfaite illustration sonore.)
Ce n'est qu'au fil des épisodes, qu'on remarque qu'elle n'est qu'un personnage parmi tant d'autres, qu'OITNB ce n'est pas l'histoire d'une femme en prison mais l'histoire de femmes en prison.
Piper le dit elle-même à sa mère dans la saison 1: Si elle est là, c'est qu'elle ne vaut pas plus que les autres, elle n'est pas différente.
Et c'est bien cette caractéristique d'OITNB qui m'a poussée à faire un marathon de la série en 4 jours.
OITNB fait partie de ces séries où les personnages font la force de la série. Leurs histoires nous sont contées à travers des flashback à la Lost. Chaque détenue a eu son moment de gloire, même celles qu'on ne suspectait pas (Flaca par exemple) Et petit à petit, on s'attache à ces êtres qui sont pourtant des criminels. Rappelons en effet que dans cette prison, tout le monde a commis un délit / crime et la série a fait preuve de bon discernement en évitant le cliché du détenu injustement accusé.
Ce qu'OITNB souhaitait montrer, c'est que ces criminels sont aussi des humains avec un passé qui peuvent expliquer leur acte. Ici encore, Piper le souligne elle-même à son fiancé après son interview : ce sont simplement des femmes qui ont fait une erreur dans le passé et qui souhaitent faire leur temps.
Si je reviens souvent à Piper, c'est que, malgré qu'elle ait perdu de son importance au fil des saisons, c'est bien à travers ses yeux et aux yeux de ses proches que nous découvrons Litchfield. L'artifice scénaristique des fiançailles permettait à Piper d'être connectée avec le monde extérieur, c'est-à-dire notre monde à nous. Par son éducation, elle a une vision (certes biaisée mais) analyste de sa condition de vie pénitencière, et transmet les mots justes à Larry/sa mère, ou nous spectateurs.
Une fois que nous étions rentrés dans l'univers de la série, son monde extérieur n'a plus lieu d'être et s'écroule. Cela aurait pu mal amené, mais non. Plus nous avançons dans la saison 1, plus nous comprenons que le couple Piper/Larry n'a jamais été viable. Les trahisons anodines (alimentaire pour Piper, sériestiques pour Larry), les manipulations innocentes de Piper, les pieux mensonges de Larry sont disséminés tout au long des épisodes si bien que la rupture de leur couple est cohérente.
C'est le deuxième atout que j'admire chez OITNB : la cohérence scénaristique. C'est souvent ce qui affaiblit une série qui dure. Pour l'instant, les personnages agissent encore en continuité avec leur caractère. Je croise les doigts.
Le réalisme de la série est aussi un autre point fort.
Ici, retrouver un corps pendu dans un placard n'est pas un meurtre déguisé mais un suicide, une schizophrène qui avoue un meurtre n'a pas été manipulée. Cela change de ces séries policières tordues où l'enquêteur est un paranoïaque pour qui une solution évidente est trop bonne pour être vraie.
N'ayant jamais été incarcérée dans un pénitencier fédéral américain, je ne peux parler du réalisme des conditions de vie en prison. Je peux en revanche admirer le fait que la part des noirs/blancs/hispaniques/autres - lgtb/non lgtb soient assez bien réparties en regard avec les statistiques trouvée sur le net (j'ai bien fait mes devoirs).
Enfin, j'aime le ton anti-politiquement correct / provocateur de la série. Le racisme, la misogynie et l'homophobie existent bien, et l'humour noir qui réunit ses éléments est tout simplement exquis.
Avis sur les saisons
L'avis de Rulna sur
Heroes / Saison 4
Le genre 'super-héros' est souvent exploité dans les séries. Heroes est l'une des séries cultes du genre.
On suit l'aventure de plusieurs personnages qui découvrent leur pouvoir, et l'acceptent et le contrôlent, avec plus ou moins de facilité.
La série est basique.
Prometteuse à la première saison, elle parvenait à mettre habilement en lumière la dizaine de personnages principaux.
On découvre ainsi une multitude de genres en un épisode: le soap-opera avec Niki, le teen-movie avec Claire, le fantastique avec Peter, le drame avec Nathan, la série policière avec Matt etc...
Et ainsi, si au départ, leurs histoires se narraient en parallèle, sans qu'on le sente, elles se croisent pour aboutir à un toutélié surprenant.
Malheureusement, les prochaines saisons se sont enchaînés avec maladresse et incohérence. Elles déçoivent, désespèrent, fatiguent. C'est bien triste.
L'avis de Rulna sur
The Good Place / Saison 1
On s'est tous demandé ce qu'il nous arriverait après notre mort. Retournerons-nous à l'état de poussière?
Serons-nous réincarnés suivant nos actions? Vivrons-nous dans un autre monde?
The Good Place propose sa version de l'histoire. Selon nos actions sur Terre, nous accumulons des points déterminant notre position dans l'au delà. L'histoire commence lorsque Eleonor débarque au Paradis alors que son comportement sur Terre aurait dû lui réserver une place en Enfer. Elle essaie donc de dissimuler ce secret et de devenir bonne dans ce monde parfait.
Moi qui cherchais une série pour passer le temps, j'en suis sortie ravie. Le pilot était intéressant, et les personnages sont bien différents de ce que j'ai l'habitude de voir. On a ainsi un professeur d'éthique, une bienfaitrice, un moine bouddhiste et Eleanor.
Le jeu d'acteur est globalement bon, excepté celui de Jian Yu qui est horrible.
Les 20 minutes passent très vite et se finissent souvent par un cliffhanger qui m'a fait bingewatcher la série. Etrangement, ce n'est pas une "Comédie" à proprement parler car la plupart des blagues ne me font pas rire, mais le scénario est assez prenant.
La série mérite qu'on la regarde jusqu'à la fin rien que pour le twist.
L'avis de Rulna sur
The Man in the High Castle / Saison 1
Je suis du genre à finir une série, quitte à la faire tourne n arrière plan/dans mon écran secondaire pendant que je fais quelque chose de plus passionnant.
C'était malheureusement le cas pour The Main in the High Castle.
Etant une amatrice des "What if?" et des événements de WWII, j'étais directement attirée par ce synopsis prometteur.
J'y suis donc sortie plutôt déçue après cette saison.
Les décors font très cheap, on fait tout de suite la différence entre les fonds incrustés et les carton/pâtes. Je m'attendais à une réalisation de meilleure qualité vu les ressources d'Amazon. S'il s'agit de leur meilleur série, je suis bien contente d'avoir conservé mon abonnement Netflix.
J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. A vrai dire, j'ai du mal à me souvenir de leurs prénoms. Pourtant, les acteurs ne sont pas mauvais. Le problème vient sûrement de leur réplique sans saveur et grandement oubliable.
Je ne peux toutefois émettre un avis défavorable pour la saison. Si j'ai pu (à peu près) me souvenir des différentes trames et faire ces 10h de (semi) binge-watching, c'est que la série a quand même pu maintenir ma curiosité en éveil.
Bref, je ne pense pas continuer sur la saison 2. Mais je vais me mettre au bouquin qui semble être complètement différent de la série.
Avis sur les épisodes
L'avis de Rulna sur
How I Met Your Mother / 8.19 The Fortress
L'épisode est mieux que les précédents dela saison, mais c'était pas difficile.
Les scénaristes semblent réexploiter pour la é-nième fois la folie Barneyesque afin de regagner le coeur des nostalgiques.
Si ça marche encore pour cet épisode, on peut cependant se demander pour combien de temps.
L'avis de Rulna sur
How I Met Your Mother / 8.20 The Time Travelers
Agréable surprise.
Au départ, ça partait vraiment dans l'absurde et même les acteurs n'y croyaient pas. (cf Lily et Barney)
Puis, les 5 dernières minutes font tout comprendre, c'était original et émouvant.
Malheureusement, c'est un peu triste qu'une sitcom ne fasse pas rire.
Quant à la Mother, espérons que HIMYM ne souffre pas du syndrome de clair de lune à la saison 9.
L'avis de Rulna sur
How I Met Your Mother / 9.05 The Poker Game
Je trouve les notes un peu sévères pour cet épisode. Certes, il n'égale pas ceux des saisons 4 ou 5, mais il est nettement plus intéressant que les autres.
Le titre n'a en fait rien à voir avec le scénario, et peut-être que ceux qui s'attendaient à voir un comique de situation centré sur la partie de poker sont déçus. Pour ma part, j'ai aimé le retour de la mère de Barney, le scénar' sur les cadeaux, et la partie Barney/Mère/James où le groom coupe les ponts :D
Je regrette que une fois de plus, la mère ne soit pas apparue. C'est étrange de projeter l'actrice au rang de "personnages principaux" sans qu'on l'ait vu plus de 5 minutes.
L'avis de Rulna sur
How I Met Your Mother / 9.09 Platonish
Ca fait longtemps qu'un épisode de HIMYM n'a pas été aussi émouvant et drôle.
Le fait que les cinq New Yorkais soient à New York pour cette épisode flashback en est certainement pour quelque chose. Rajoutons de plus l'apparition de la Mother, toujours aussi bien interprétée par Miloti et le come back de Bryan Cranston.
Si la saison 8 et l'actuelle saison 9 ne m'avaient pas du tout convaincu sur l'amour de Barney pour Robin, cette épisode a permis de rendre ses sentiments moins improvisés. (Merci au jeu de NPH)
Bref, un bon épisode au final, qui j'espère ne sera pas la seule perle de la saison.