Once Upon A Time
Once Upon A Time suit Emma, une jeune femme qui se retrouve propulsée à Storybrook, une ville où les habitants sont des personnages de contes de fées. Sans casser trois pattes à un canard, les aventures de ces personnages féeriques nous avaient plutôt convaincus l’an dernier et on attendait de voir ce que la série nous réservait pour son retour.
Et celui-ci est plus que correct, la série apportant son lot de nouveautés. Le retour de la magie permet d’avoir un impact sur le monde réel et relance de façon inattendue les intrigues. Mais ce basculement vers l’Heroic Fantasy ne sera pas forcément du goût de tout le monde, d’autant que ce n’est pas toujours bien géré. De même, les nouveaux personnages ne présentent, pour l’heure, pas beaucoup d’intérêt et on attend de voir s’ils s'intègreront mieux par la suite.
Au final, la série nous offre exactement ce qu’on était en droit d’attendre d’elle, proposant les mêmes qualités (personnage de Gold au top, mythologie des contes de fées) et malheureusement les mêmes défauts (personnages sans charismes, effets spéciaux douteux et scènes “conte de fée” pas toujours judicieuses).
La critique du premier épisode par Moolfreet
Doctor Who
Dr. Who fêtera bientôt son cinquantenaire : une longévité record pour la série de science-fiction qui ne semble pas vouloir s’arrêter là. Et du coup, ce mois-ci, nous avons eu le droit à la première moitié de la septième saison de la nouvelle formule du show. Enfin, première moitié de saison, c’est vite dit tant ces épisodes ressemblaient plus à des épisodes spéciaux qu’à une saison.
Parce que voilà, ces cinq épisodes n’ont absolument rien en commun : ils ont tous été construits comme de mini-blockbusters autour d’un concept fort : Doctor Who chez les cowboys, Doctor Who et les dinosaures de l’espace, Doctor Who et le lotus bleu, etc. Une structure proche de ce qu’offrait Russel T. Davies mais qui n’en a pas la saveur, Steven Moffat entrant dans un domaine de narration qui n’est pas le sien.
De plus, ces épisodes accusent quelques défauts regrettables : Matt Smith semble parfois sous calmant, certains personnages sont inutiles (coucou Rory) et les histoires ne sont pas forcément des plus passionnantes. Tout ça pour aboutir au départ précipité des Ponds, départ qui aurait pu être tellement mieux si le showrunner avait pris le temps de l’étaler sur ces cinq épisodes. Au final, ce début de saison est plutôt décevant et on a hâte que la saison démarre vraiment !
La critique du dernier épisode par Koss
Elementary
Sherlock Holmes au XXIème siècle, ça vous dit quelque chose ? Vous pensez forcément à l’excellente Sherlock de la BBC. Désormais, il vous faudra aussi compter sur Elementary, la nouvelle série de CBS qui transpose les aventures d’Holmes dans un New York contemporain. Et qui change Watson en femme aussi, soit dit en passant.
Comme l’on pouvait s’en douter, le pilot est d’une banalité affligeante. Ce n’est pas mauvais en soi, c’est juste plat, ultra classique et formaté, des décors de la série au personnage de Sherlock Holmes. Les enquêtes sont banales, la réalisation est plate et ne relève pas le niveau : le pilot ne prend aucun risque.
Tout laisse une impression de déjà vu et aucun élément ne permet vraiment de distinguer la série de tous les cops-shows de ces dernières années mettant en scène des inspecteurs fantaisistes (Mentalist et Castle en tête). Une nouvelle série qui devrait ravir les fans du genre pour au moins plusieurs saisons, les autres attendront la saison 3 de Sherlock.
La critique du pilot par Elpiolito
Homeland
Avec trois trophées, Homeland a été la grande gagnante des Emmy Awards de cette année, côté série dramatique. Cette histoire de complot autour d’un ancien soldat revenu au pays après être resté captif huit années a conquis aussi bien les critiques que les spectateurs.
Autant dire que la pression était élevée pour cette seconde saison, qui prend le pari d’avoir laissé un répit de quelques mois à Carrie et Brody pour se remettre de leurs aventures. Rapidement, les ennuis les rattrapent et la série repart de plus belle : en même temps, c’est pour ça qu’on l’aime. On note quand même une différence par rapport à la saison une : les enjeux et conflits sont mis sur la table dès le premier épisode, on abandonne un peu la carte mystère.
En dehors de ça, Brody porte toujours la série sur ses épaules : le personnage est vraiment bien travaillé, tiraillé entre sa famille et ses convictions. L’approche du pan religion est plutôt bien traité jusque-là, abordant l’Islam sous un jour nouveau. Seul le personnage de Carrie est moins bien traité : elle repart classiquement sur une enquête mais sans faire d’étincelles. En tout cas, cette reprise est très bonne et nous laisse espérer une second saison de qualité.
La critique du premier épisode par Puck
How I Met Your Mother
On ne présente plus How I Met Your Mother, l’une des sitcoms phare de CBS, qui suit les péripéties amoureuses de Ted, Marshall, Lilly, Robin et Barney, péripéties qui doivent conduire Ted à rencontrer sa future femme. Et après plusieurs saisons décevantes, le mystère reste entier : How I Met va t-elle se relever pour se conclure en beauté ?
Sans surprise, la série se contente du minimum. Tout est déroulé de façon mécanique, sans réelle avancée, sans envie de faire bouger les choses, sans prise de risques. La trame de fond amorcée il y a de ça deux saisons autour de Barney et Robin n’a pas bougé d’un iota et nous laisse craindre le pire pour la suite.
Néanmoins, on note quelques améliorations. Rien de transcendant, loin de là, mais l’épisode de reprise était plus drôle que la plupart des épisodes de la saison 7 et semble vouloir faire table rase du passé (de là à relancer la série, il y a quand même un fossé que la série n’a toujours pas franchie). Bref, un retour pas aussi catastrophique que l’on pouvait s’y attendre mais qui reste très faible : vivement que ça se termine !
Retrouvez les critiques de HIM dans le Comedy Week, chaque semaine !
Person of Interest
En septembre 2011, on n’aurait pas parié beaucoup de cacahuètes sur Person of Interest. Nouveauté de CBS, celle-ci nous promettait de suivre un milliardaire inventeur d’une machine capable de prédire les crimes et d’un ancien agent de la CIA chargé de les empêcher de se produire : une série qui s’annonçait comme un cop show classique, à la mode CBS. Pourtant, la série a très rapidement dépassé ce statut pour offrir un divertissement beaucoup plus fourni, devenant une bonne surprise.
Cette année, la série redémarre comme elle avait terminé la saison passée, très proprement. Nouvelles relations entre les personnages, nouveaux adversaires, l’intrigue est relancée et devrait être à la hauteur de la précédente saison.
D’autant que les auteurs ont décidé de mettre la Machine au cœur de l’histoire cette, via un certain nombre de flashbacks et un procédé d’humanisation réussi. Bref, la série s’annonce aussi intéressante que l’an dernier et ne devrait pas décevoir !
La critique du premier épisode par Kaidjin
Fringe
Fringe fait partie de ces séries au capital sympathie énorme mais qui est trop aléatoire pour atteindre le statut de série culte. Après les difficultés à se lancer (saison 1 et 2), la série nous avait offert une saison 3 jubilatoire avant une saison 4 plutôt décevante. Cette année, la série nous livre son ultime saison avec un saut dans le temps où le futur est dirigé par les Observateurs aperçus tout au long de la série et on n’attend qu’une chose : que ça se termine en apotéhose.
Et ça semble bien partie ! Le saut dans le temps promet de nouvelles intrigues, de nouveaux enjeux et de nouveaux personnages et tout ceci est plutôt bien amené et captivant. Le monde totalitaire des Observateurs est crédible et l’ambiance d’oppression est bien retranscrite.
Quant à Olivia, Peter et Walter, les personnages sont toujours aussi intéressants et les performances des acteurs très bonnes, John Noble en tête. Les séquences de retrouvailles entre les personnages sont poignantes et c’est un plaisir à suivre. Le seul point noir de cette saison est finalement le manque de connexion avec le reste de la série, cette saison donnant plus l’impression d’un spin-off que d'une suite réelle de Fringe.
La critique du premier épisode par Alanparish
Partners
Nouvelle sitcom signée CBS, Partners suit Charlie et Louis, deux amis et partenaires en affaires, dans leur pérégrination amoureuses. A la tête de la série, on retrouve les créateurs de Will and Grace tandis que ce sont Michael Urie, David Krumholtz, Sophia Bush et Brandon Routh qui se partagent la caméra. Autant dire que nous allions jeter un œil sur cette nouvelle comédie.
Grand mal nous a pris ! Le pilot est une horreur : mal écrit, prévisible, vulgaire sans les saillies comiques qui sauvaient Will and Grace de la facilité, il accumule un nombre inconsidérable de tares. Le casting est improbable, avec notamment un Brandon Routh en infirmier homosexuel aussi mauvais que lorsqu’il porte un slip sur son pantalon.
Le second épisode s’avère un peu meilleur, grâce à de bonnes répliques et à des personnages qui gagnent en épaisseur. Mais le niveau est loin d’être enthousiasmant, malgré les efforts fournis. À voir sur la durée mais pour le moment, ce n’est pas très convaincant.
Castle
Castle et Beckett qui se lâchent et décident d’assumer pleinement leurs sentiments, voilà ce que nous avait offert la série en conclusion de sa quatrième saison. La cinquième saison devait donc reprendre sur cette relation nouvelle entre l’écrivain et l’enquêtrice, sans tomber dans la facilité.
Sans trop de surprises, le duo choisit de jouer la carte du secret et de n’avertir personne de ces changements, ce qui risque d’amener son lot de situations déjà vues. De plus, Castle reste très formatée et commence même à montrer de petits signes de fatigue dans ses intrigues du jour, c’est dommage.
Néanmoins, elle peut compter sur sa galerie de personnages pour continuer à offrir un bon divertissement. Nathan Fillion reste égal à lui-même et même si l’on pouvait espérer un peu plus de la part de la série pour sa reprise, les scénaristes relancent convenablement les mystères autour de la mort de Beckett et s’amusent toujours autant avec leur couple vedette. De quoi satisfaire les fans de la série d’ABC.
Hawaii Five-O
La seconde saison du remake de la série phare des années 70 nous avait laissé perplexe : après un démarrage en trombe, la série s’était noyée dans une intrigue Shellburne compliquée et décevante et il restait de nombreux éléments à résoudre.
Du coup, ce season premier est beaucoup moins enthousiasmant que l’an dernier. Efficace et dynamique, la série n’a rien perdue de sa superbe mais subit les défauts de la saison 2 qu’elle doit à présent gommer. Un travail qui s’annonce difficile, et certains épisodes offrent des rebondissements à la pelle (la mère de Mc Garette par exemple) pour mieux masquer des intrigues un peu faibles.
Un retour correct et pas désagréable mais beaucoup trop timide pour que l’on s’en enthousiasme pleinement.
Vegas
Et si l’on faisait se rencontrer Mad Men et Justified ? C’est probablement l’idée qu’ont eu Greg Walker et Nicholas Pileggi, les deux créateurs de Vegas, nouveauté CBS diffusée après NCIS et NCIS : LA. On y suit Ralph Lamp (Dennis Quaid), un cowboy devenu sheriff de Las Vegas dans les années 60, qui doit faire face à Johnny Savino (Michael Chiklis) de la mafia de Chicago.
Le duel Chiklis-Quaid promettait d’être l’objet de toutes les attentions et c’est clairement le cas ici. La série ne fait pas dans la finesse et rentre donc parfaitement dans le cahier des charges de CBS, avec deux hommes qui s’affrontent sans attendre. Le tout est agréable à suivre, même si on est loin de la profondeur de Justified, Vegas accumulant beaucoup plus de clichés.
En tout cas, la série pose tranquillement ses bases et, même si elle ne marquera pas forcément les esprits, elle constitue un divertissement de bonne facture.
Revenge
Revenge ou l’histoire d’Emily, une jeune femme de retour dans son quartier d’enfance, prête à tout pour se venger de ceux qui ont détruit sa famille et sa réputation. Voilà ce que la première saison de la série nous avait proposé, entre twists ravageurs et révélations à la pelle.
On en attendait autant pour la reprise et du coup, on est un peu déçu. Le premier épisode de la saison manque, dans sa première partie du moins, cruellement de rythme et il faut attendre le retour de Victoria pour que ça redémarre. Ce retour amorce la saison : double jeu, vengeance, détermination, retournements de situations et menaces à peine voilées sont tour à tour posées avec jusque ce qu’il faut pour ne pas que ça sente trop le réchauffé, profitant pour cela des personnages qui ont gagnés en profondeur.
Un retour satisfaisant pour une série qui devrait être tout aussi addictive que la saison passée.
Treme
Atypique, Treme fait malheureusement partie de ces séries de qualité que peu de personnes regardent. Mais à l’instar de The Wire, David Simon a la confiance d’HBO pour poursuivre l’aventure et raconter le destin des habitants de la Nouvelle-Orléans après le passage de l’ouragan Katrina.
Cette saison trois débute donc un an et demi après le final de la saison 2. La série doit se remettre en place, replacer ses différents personnages et elle le fait progressivement, sachant parfaitement où elle va. La progression lente et maîtrisée typique à D. Simon permet de mettre en avant les habitants, qui doivent redonner un sens à leur existence, alors que les traces de Katrina s’estompent. Une saison qui s’annonce aussi passionnante que les précédentes et promet d’être celle des révélations, comme en témoigne la scène finale du second épisode.
La critique du premier épisode par sephja
Modern Family
Modern Family a été l’autre grande gagnante des Emmy Awards, côté comédie cette fois. La série, qui suit à la façon d’un documentaire trois familles américaines, entamait ainsi sa quatrième saison le mois dernier, avec de grandes attentes de la part des fans.
Et ce retour, qui fait directement suite au final de la saison 3 avant de faire un saut dans le temps, est très réussi. C’est toujours aussi drôle (surtout chez les gays, pourtant maillons faibles des premières saisons) et les personnages évoluent dans le bon sens : c’est agréable d’avoir une série au top dans un univers où les sitcoms commencent sérieusement à tourner en rond. On espère que ça va durer !
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The Neighbors
Et si vos voisins étaient des aliens en attente d’instructions de leur planète natale ? C’est ce que va expérimenter la famille Weaver en s’installant dans sa nouvelle maison en apparence banale. Avec un pitch pareil, il est difficile de prendre au sérieux la nouvelle sitcom d’ABC.
Tant mieux parce que c’est con, ça vole bas mais c’est terriblement efficace. Le décalage de coutumes entres familles humaines et extraterrestres provoque des situations vraiment comiques et certains running gags font mouche à chaque fois. Et en plus ils ont des alpagas !
Annoncée comme une bouse atomique, la série se révèle finalement être une bonne surprise. Certes, ça ne conviendra pas à tout le monde et elle risque de lasser rapidement mais en attendant, elle fait beaucoup rire et c’est tout ce qu’on lui demande.
La critique du pilot par Antofisherb
The Big Bang Theory
Lors du bilan de mai dernier, nous vous faisions part de nos regrets autour de la cinquième saison : en délaissant l’humour geek, la série s’est orienté vers le relationnel et les histoires de coeur, ce qui ne lui a pas toujours réussi. Cette sixième saison doit donc tenter de remonter le niveau qui a un peu chuté.
Malheureusement, le démarrage est sans saveur. Ce n’est pas catastrophique, c’est juste plat et à la limite du déjà vu. On tourne autour des mêmes axes (Leonard/Penny, Sheldon/Amy), la série ayant plus de mal à traiter les histoires de coeur que Friends ou How I Met Your Mother.
L’humour ne surprend plus non plus et a plutôt tendance à réduire les personnages à des caricatures d’eux-mêmes. Si Howard dans l’espace apporte une certaine fraîcheur, cette intrigue ne parvient pas à sortir la série de ses storylines redondantes. Bref, la série commence à sérieusement sentir le réchauffé, il serait peut-être temps d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.
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666 Park Avenue
Le diable aime rendre visite aux habitants de la résidence new-yorkaise chic du 666 Park Avenue. C’est en tout cas le point de départ de la nouvelle série d’ABC, dans laquelle un couple fraichement débarqué du Midwest deviennent les gérants de cette résidence aux pensionnaires étranges. Avec Terry O’Quinn et Vanessa Williams au casting, on se devait de jeter un œil à la série.
Et finalement, on n’est pas plus avancé tant il est difficile de donner une réelle opinion après un seul épisode. Si le pilot nous rappelle American Horror Story, la nouveauté d’ABC ne joue pas tout à fait sur le même registre, loupant la marche de l’horreur pour se rattraper sur celle du soap.
On note quand même les bonnes performances du couple vedette O’Quinn/Williams qui offre son lot de scènes particulièrement réussie à l’épisode pilot, scènes qui viennent contrebalancer celles beaucoup plus fades du nouveau couple de gérant. En tout cas, pour l’heure, même s’il est difficile d’avoir un avis tranché sur la série, le pilot nous a difficilement convaincu, lorgnant plus du côté de l’attraction Disneyland que du sous American Horror Story.
La critique du pilot par Koss.
The Paradise
Adaptation libre d’Au Bonheur des Dames d’Emile Zola, The paradise prend le parti de raconter comment la société de consommation s’est constituée autour de la séduction des consommatrices. En suivant la jeune Denise Lovett fraîchement recrutée à The Paradise, un magasin de vêtements particulièrement novateur, c’est toute l’évolution d’une société que l’on suit.
En délaissant l’aspect social du roman de Zola autour de la jalousie des petits commerçants vis-à-vis de la grande enseigne, la série se recentre autour des personnages féminins, cherchant à percer leurs secrets. Particulièrement bien réalisée et interprétée, cette adaptation devrait en séduire plus d’un : une réussite !
Last Resort
We all live in a yellow submarine, Yellow submarine, yellow submarine, We all live in a yellow submarine with nuclear rocket, nuclear rocket. En refusant de participer à des essais de tirs nucléaires, l’équipage d’un sous-marin est contraint de s’exiler jusqu’à un point reculé de la planète et de fonder leur patrie, le plus petit pays du monde à posséder l’arme nucléaire.
On n’en attendait pas grand-chose mais pourtant Last Resort se révèle être l’une des bonnes surprises de la rentrée. Portée par le showrunner de The Shield, la série est plus maligne qu’on aurait pu le penser. Directement attaché à des personnages bien écrits, le spectateur est tout de suite plongé dans l’intensité du récit. Le pilot enchaîne les twists improbables sans jamais franchir la limite du ridicule, pour le plus grand plaisir du spectateur.
Mais la vraie force de la série, c’est surtout le capitaine du vaisseau interprété par Andre Braugher, qui incarne à merveille ce chef qu’on suivrait au bout du monde. Du coup, on est beaucoup plus clément vis-à-vis des failles de la narration (discours républicain limite, seconds rôles potiches, etc.). En attendant l’annulation fatidique, pourvu que ça dure !
2 Broke Girls
2 Broke Girls, c’est l’histoire de deux amies de 22 ans sans argent qui lancent leur boutique de cupcakes à New York. C’est aussi l’un des plus grands mystères de la saison passée : comment une série aussi médiocre peut-elle être un si gros carton d’audience sur CBS ?
Ce n’est pas la seconde saison qui nous apportera la réponse, la série n’a pas bougé d’un iota : même personnages stéréotypés, même impression gênante que les scénaristes tentent de caser le maximum de blagues lourdes en 20 minutes, qu’importe ce qui se passe à l’écran. Du coup, on ne s’attache pas à ses deux personnages qui devraient pourtant être l’essence même de la série.
Bref, le mystère 2 Broke Girls reste entier.
Ce bilan est le fruit d’un travail de réflexion mené par différents rédacteurs et membres du site dans le but de vous aiguiller dans vos choix de série. Les opinions présentées ici n’engagent qu’eux et comme ils l’assument totalement, voici leurs noms : Alanparish, Dreamskiller, Elpiolito, Kaidjin, Koss, Puck et Sephja.
Si vous aussi vous souhaitez participer au prochain bilan, n’hésitez pas à venir donner de la voix sur le forum ! (et promis, on ne mord pas).