Longmire
Nouveauté de l’été chez A&E, Longmire suit le shérif Walt Longmire de la ville d'Absaroka dans le Wyoming. Veuf depuis un an, sa vie va de nouveau basculer lorsqu’il sera accusé du meurtre de l’ancien petit ami de sa fille.
Le principal atout de cette nouveauté est son ambiance de western tranquille, à la fois envoûtante et mystérieuse et dotée d’un background assez riche. La série prend son temps pour raconter son histoire, ce qui n’est pas sans rappeler Justified à ses débuts.
Sauf que le format de 50 minutes est particulièrement handicapant : c’est long, trop long même d’autant que Longmire a décidé d’adopter des intrigues stands-alones, ce qui devient très vite lassant. Le manque cruel de fil rouge empêche de s’investir plus en avant dans la série et c’est finalement l’ennui qui domine après le visionnage du pilot. A voir si ça s’améliore par la suite, car les personnages et le fond présentent quand même du potentiel.
Saving Hope
Michael Shanks et Erica Durance sont de retour dans une série médicale canadienne. Lui, brillant chirurgien et chef de service dans un hôpital de Toronto, va sombrer dans le coma suite à un accident. Il va alors errer dans les couloirs de l’hôpital sous forme d’esprit pendant que sa fiancée tente de le sauver.
On n’attendait pas beaucoup de cette nouveauté : ça tombe bien, il n’y a pas non plus grand chose à en attendre. Bien que l’interprétation soit de qualité, la série suit surtout un Michael Shanks qui ne fait pas grand chose en dehors de quelques répliques pseudo-philosophiques assénées à voix haute, l’air pensif. Un mélo finalement bien baveux, très loin de ce que nous a offert A Gifted Man cette année.
La critique du pilot par sephja
Dallas 2012
Dallas, ton univers impitoyaaaaaableuh ! Tout le monde a forcément entendu parler de cette série culte des années 1980 : l’alcoolique Sue Ellen, l’impitoyable J.R., le gentil Bobby, autant de personnages devenus cultissimes. Et c’est donc empli de nostalgie que nous avons regardé la remise à jour de la série, dans laquelle on va suivre les petiots de J.R. et Bobby dans leur lutte pour le pouvoir et les dollars.
Hélas, le tout se révèle très décevant : les héritiers paraissent bien fades face à leurs aînés, J.R. et Sue Ellen en tête. Comme la nouvelle mouture se prend trop au sérieux pour que l’on puisse en rire, c’est juste l’ennui qui s’installe à la vue des cousins Ewing qui se battent pour récupérer, l’un le pétrole qui dort sous le ranch, l’autre des fonds pour exploiter des hydrates de méthane.
Truffée d’invraisemblances aussi bien sur l’exploitation pétrolière (ça ne choque apparemment personne de creuser un puit de pétrole version année 30 au beau milieu de la cour du ranch) que sur la psychologie des personnages (J.R. qui retrouve une deuxième jeunesse dès qu’il s’agit de repartir à la bataille avec son cadet), Dallas et ses nouveaux venus au charisme d’huître bodybuildées nous laissent, au mieux, perplexes. Finalement, seule l’histoire de Bobby et son cancer sonne juste, le reste nous invite plutôt à roupiller.
Baby Daddy
Une nouveauté ABC Family à présent : Baby Daddy. La série suit Ben, la vingtaine, qui découvre qu’il est papa lorsque son ex petite-amie dépose leur progéniture devant sa porte. Ben décide alors d’élever le bébé seul avec sa mère, son frère et des amis.
Si le synopsis n’est pas sans rappeler Raising Hope, cette énième sitcom bateau n’en atteint pas le niveau. Les personnages sont fades et les blagues sont du vu et revu : tout juste distrayante, la série ne restera pas dans les annales
La critique du pilot par alanparish
The Newsroom
Un petit tour du côté d’HBO à présent avec une nouveauté signée par le scénariste de The Social Network, Aaron Sorkin. The Newsroom suit ainsi le quotidien d’une chaîne d’information câblée à la CNN, dont la star, Will McAvoy, est aussi talentueux que détestable.
A priori, HBO tient encore là une série correcte. Malgré un format un peu long (75 minutes), le pilot a été plutôt convaincant, la patte de Sorkin se fait sentir tout du long. Les prestations de Jeff Daniels et Emily Mortimer sont excellentes et de bons moments de tension permettent de tenir le téléspectateur en haleine.
On regrettera toutefois une esthétique et une ambiance sonore vieillottes (surtout dans le générique), des seconds rôles à l’état d’ébauche et des enjeux narratifs pas toujours très clairs, surtout dans le second épisode. Une série avec du potentiel qui pourra se transformer en une bonne pioche.
La critique du pilot par sephja
Anger Management
Charlie is back ! Après les scandales qui l’ont vu débarquer de Two and a Half Men, Charlie Sheen revient à la télévision dans une nouvelle sitcom sur Fx. La série suit Charlie, un psychologue spécialiste de la gestion de la colère qui doit jongler entre ses consultations, sa propre thérapeute, son ex-femme et sa fille atteinte de TOC.
Alors que l’on s’attendait à quelque chose d’original et décalé (on peut citer Wilfred ou Louie par exemple), FX nous sort ici une sitcom old school, plus formatée pour un network que pour une chaîne du câble. Les gags sont souvent bien lourds et très appuyés, accompagnés bien entendu par une flopée de rires enregistrés. Une sorte de Two and a Half Men sans les personnages secondaires funs, ce qui transforme cette série en un “Charlie Sheen Show” : regardable mais sans plus.
La critique du pilot par sephja.
Necessary Roughness
L’an dernier, USA Network nous proposait Necessary Roughness, série estivale dans laquelle une psychologue sexy de Long Island vient en aide à des stars en peine avec leur célébrité. Alors que la première saison - et surtout son final - nous avait convaincus, la reprise est beaucoup plus terne.
L’arrivée de Marshall Pittman est loin d’être aussi enthousiasmante que prévue et l’histoire de Ray-Jay confirme que certaines mauvaises habitudes ont la vie dure. Néanmoins, la série reprend un peu de poil de la bête, grâce à TK, une bonne humeur communicative et une Callie Thorne qui porte clairement le show sur ses épaules.
La critique du premier épisode de la saison par sephja
Falling Skies
L’an dernier, l’invasion d’aliens décrite dans Falling Skies n’avait pas vraiment réussi à nous convaincre. Entre des aliens peu présents et des humains peu brillants, la série produite par Steven Spielberg ne figurait pas parmi nos favorites de l’été.
Et ça ne risque pas de changer pour cette saison 2 : les aliens sont toujours aussi cons, les humains stupides et les symboles pro-américians toujours omniprésents, rendant le tout assez indigeste (et je ne parle pas des incohérences, la note est déjà assez salée comme ça). Le cliffhanger de la saison précédente, plutôt bien sur le papier, est en pratique très mal traité, tant et si bien que toute l’intrigue en découlant passe à la trappe dès le quatrième épisode. Ce n’est donc pas encore cet été que l’on aura une série d’aliens intéressante.
Louie
Le comique Louis C.K. est de retour sur FX pour une troisième saison. Sans faire de vagues, sa série nous avait plutôt séduite les années précédentes et cette troisième saison ne semble pas faire défaut. La formule habituelle de la série est de nouveau utilisée ici avec un Louie qui semble encore plus déprimé qu’avant : l’épisode de reprise n’est pas hilarant mais ça fait plaisir de retrouver la comédie estivale. À voir si elle parvient à tenir une troisième saison.
The Glades
Série de l’été par excellence, The Glades propose de suivre les enquêtes de Jim Longsworth sous le soleil de Palm Glade, sans se prendre la tête. Et visiblement, cette troisième saison ne semble pas déroger à la règle : elle est remplie de stands-alones. Ces derniers devraient satisfaire les fans qui pourraient avoir du mal à se remettre de la fin de la série. Les autres n’y trouveront pas plus d’intérêt que dans les premières saisons.
Teen Wolf
L’an dernier, Teen Wolf avait déchaîné les passions : entre Tatie Argent, Derek et son regard intense, des acteurs tous plus mauvais les uns que les autres ainsi que des scènes complètement abracadabrantesques, on en avait eu pour son argent. Qui aurait pu prédire qu’une série de MTV autour d’un adolescent se transformant en loup-garou serait aussi fun ?
Et visiblement, MTV a décidé de faire de Teen Wolf son fer de lance estival et l’augmentation conséquente du budget se voit : la réalisation s’est grandement améliorée et la série est même dotée d’un générique pour cette seconde saison. Cela n’empêche pas la série de proposer son lot de moments complètement débiles, comme Scott qui court comme un lapin ou la Barbie Garou et son soutien-gorge rembourré qui ne va au lycée que pour manger des pommes.
Côté scénario, les auteurs se font également plaisir et les allusions crypto-gay et sado-maso sont assez nombreuses, de quoi satisfaire les fans. Les acteurs sont toujours aussi mauvais et les nouveaux n’ont eu aucun mal à s’acclimater (pour ce qu’ils servent de toute façon !). En bref, les amateurs de la saison une du nanar Teen Wolf y trouveront leur compte, les autres continueront de regarder les fans d’un air incrédule.
La critique du premier épisode de la saison par sephja.
Franklin & Bash
Les deux avocats Franklin et Bash sont de retour pour une seconde saison. La saison précédente nous avait laissé un petit goût d’inachevé : la série avait du potentiel mais les scénaristes ont eu du mal à l’exploiter.
Cela ne semble pas s’améliorer cette saison. Les épisodes de reprises sont vraiment limites (scénario en baisse par exemple) et ont perdu le fun habituel de la série. Malgré une légère remontée, le tout n’est pas vraiment enthousiasmant : le potentiel est là mais les scénaristes ne sont pas pressés de l’exploiter. En espérant que ça s’améliore, le duo reste très populaire auprès du public.
La critique du premier épisode de la saison par sephja.
Royal Pains
Quatrième saison pour Royal Pains qui suit Evan et Hank Lawson, médecin des riches personnalités des Hampton. La saison précédente, un peu en deçà des deux premières, s’était achevé sur une séparation des deux frères.
On attendait donc des changements et la série nous en propose. La séparation des frères suite à la saison 3 est vraiment une bonne idée, leurs confrontations sont plutôt funs et réussies tout comme les problèmes auxquels ils doivent faire face, chacun devant compenser le travail de l’autre.
L’introduction des nouveaux personnages est réussie et la série retrouve le sens du divertissement qu’elle avait perdue. Cerise sur le gâteau : Jill part enfin, montrant la volonté des scénaristes d’avancer dans l’histoire. Un bon retour pour la série.
La critique du premier épisode de la saison par sephja.
True Blood
Depuis deux saisons, la série de vampires de HBO, True Blood, peine à se renouveler. Trop de personnages, trop d’intrigues, elle se disperse beaucoup trop, donnant à l’ensemble un aspect indigeste et des traitements superficiels. Nous étions donc septiques au lancement de cette cinquième saison.
Force est de constater que des efforts ont été fournis. Certaines storylines annoncent un retour aux fondamentaux (les vampires) et sont plutôt bien traitées : le passé de Pam est ainsi enfin exploité sous forme de flashbacks délicieusement kitshs et le duel à distance entre Roman et Russel s’annonce épique.
Toutefois, la série n’a pas abandonné ses mauvais travers pour autant. Les personnages continuent de s’accumuler sans qu’aucun ne daigne partir et de nouvelles intrigues s’ajoutent à la longue liste des dispensables. Le retour reste malgré tout divertissant, à voir si la série décide de faire le ménage par la suite.
La critique du premier épisode de la saison par Funradiz.
Burn Notice
Et de six pour nos agents secrets déchus. Après une cinquième saison qui remontait le niveau de la série, la sixième doit confirmer la bonne forme de la fiction d’USA. Et ça semble être le cas, la reprise est très divertissante et punchy.
L’évolution de la série est maîtrisée à l’instar des deux affaires proposées dans l’épisode de reprise, parfaitement bien reliée à l’histoire principale, ou de la situation de Fiona qui promet des histoires intéressantes. Les pistes lancées autour de la CIA et de l’agent Pearce s’annonce également prometteuses. En clair, un retour réussi pour la série !
La critique du premier épisode de la saison par sephja.
Wilfred
Wilfred a probablement été la comédie immanquable de l’été dernier. Originale et décalée, la relation entre Ryan et Wilfred (un chien vu comme un homme déguisé en chien) nous avait apporté un cocktail réjouissant d’humour noir et dérangeant. Pas forcément du goût de tout le monde mais ceux qui ont adhéré attendaient le retour du duo avec impatience.
Le retour ne déçoit pas : complètement décalé, la mise en abîme de Ryan est particulièrement originale et déjoue toutes nos attentes. Le duo Ryan/Wilfred est toujours aussi efficace, les deux acteurs excellent dans leur rôle, et le côté irrévérencieux et grinçant de la première saison est toujours présent. Dommage que le second épisode sente un peu trop la routine : à voir si ça se poursuit.
La critique du premier épisode de la saison par Elpiolito.
Suits
Bonne surprise de l’an dernier sur USA Network, Suits suit deux employés d’un cabinet d’avocat dont l’un n’a jamais passé l’examen du barreau. Le retour cette année s’annonce tout aussi prometteur : l’arrivée de David Costabile apporte à la série un nouveau fil rouge et des affrontements au sommet. Seul bémol : l’histoire d’amour entre Rachel et Ross ne décolle pas, on a même l’impression qu’elle recule.
La critique du premier épisode de la saison par sephja.
The Borgias
Lors de sa reprise, la série de Neil Jordan nous avait laissés dubitatif. La série s’attaquait en effet aux problèmes internes à la famille. Résultat : une introduction poussive et des intrigues qui peinent à démarrer.
La saison est finalement coupée en deux. La première partie est clairement la moins convaincante : le portrait donné de la ville de Rome n’est pas crédible et c’est finalement toute la partie “historique” qui paraît superficiel, le travail de reconstitution semble plus difficile que la partie romanesque.
De ce côté-là, on suit surtout la lutte des deux frères Cesare et Juan, chacun essayant de chercher l’approbation de leur père, les intrigues propres aux personnages féminins, elles, sont reléguées au second plan. Heureusement, la série se rattrapera sur la seconde partie en proposant des changements judicieux sur les personnages, les deux frères préférant leur propre destinée à celle de la famille.
La critique du final de la saison par sephja.
Magic City
Miami, années cinquante. La ville se transforme et attire de nombreux joueurs, mafieux, hommes politiques et autres célébrités. Ike Evans, propriétaire d’un hôtel de luxe, n’a d’autres choix que de s’allier à un mafieux pour financer son établissement...
Présentée comme un mix entre Mad Men et Boardwalk Empire, la série a réussi à ne pas se laisser enfermer par cette étiquette. L’ambiance que dégage Magix City -en plus d’être esthétiquement réussie- est étrange, et nous plonge entre le rêve et la réalité. Le jeu des acteurs est de bon niveau et participe à donner son identité à la série.
Mais là où la forme est très bonne, le fond l’est moins. Intrigues traitées superficiellement, personnages secondaires manquant d’épaisseur, la série a multiplié tout au long de la saison les petites erreurs qui, misent bout à bout, laisse une impression mitigée. Mais la fin de saison a remonté le niveau, laissant espérer une seconde saison plus palpitante, la série en a les capacités !
La critique du final de la saison par sephja.
Game of Thrones
Vous le savez sûrement, par ici, on aime beaucoup Game of Thrones. La série fantastique de HBO avait été la révélation du printemps l’an dernier, les manigances du royaume de Westeros ayant passionné plus d’un membre. Attendue au tournant, la seconde saison s’est achevée ce mois-ci.
Et la série confirme son statut de hit. Malgré un départ un peu poussif, cette seconde saison trouve son rythme de croisière pour se conclure sur un final qui donne envie de voir la suite. L’interprétation est, dans l’ensemble, toujours de qualité et la plupart des storylines se suivent avec plaisir.
Néanmoins, on notera quelques faiblesses : certaines intrigues font régulièrement du surplace tandis que d’autres manquent d’enjeux, rendant le récit moins fluide que la première saison. La saison reste toutefois un bon cru et certains épisodes sont cultes, comme celui écrit par G.R.R. Martin himself.
La critique du final de la saison par CaptainFreeFrag.
Fairly Legal
Lorsque l’on avait évoqué Fairly en mars, le retour de la série, malgré son changement de showrunner, nous avait convaincu. Une nouvelle dynamique semblait vouloir se mettre en place autour de Kate la médiatrice, et la forte déception liée à la saison 1 semblait vouloir s’en aller.
Le début de saison était donc plaisant, l’opposition entre Kate et Ben étant le principal intérêt des premiers épisodes. Les cas, amusants et bien pensés, permettaient de faire ressortir au mieux les différences et les échanges entre les deux personnages, donnant à la série ce caractère de divertissement léger qui lui faisait défaut.
Seulement le manque de mythologie va clairement se faire sentir par la suite : personnages relégués au second plan, intrigues prometteuses non développées, l’équipe créative de la série va finalement se concentrer sur un triangle amoureux des plus chiants (n’ayons pas peur des mots) qui ramollira l’intrigue et rendra l’héroïne agaçante. Le tout conduit fatalement à un final maladroit et décevant, plombé par une série d’épisodes insipides.
Bref, cette saison en demi-teinte nous laisse quand même un peu d’espoir pour la suite, la série ayant montré en début de saison qu’elle était capable d’être très divertissante lorsqu’elle restait légère.
La critique du final de la saison par sephja.
The Killing
Avec son ambiance très sombre, ses personnages désabusés et son intrigue riche, The Killing nous avait plutôt captivés. Après la pirouette organisée en fin de première saison, cette saison était celle qui devait enfin résoudre l’affaire Rosie Larsen.
Et force est de constater que cette résolution est à la hauteur du suspense intense entretenu tout au fil de la saison. Celle-ci est juste et inspirée, parfaitement logique au vue des évènements décrits au cours des deux saisons, prouvant la maîtrise de l’histoire par les scénaristes.
La réalisation est toujours aussi impeccable, la qualité photographique toujours au top et les acteurs semblent habités par leur rôle. La relation entre les deux inspecteurs est juste et le final, alternant tristesse et gaieté est touchant. Tant et si bien que l’on aimerait que la série s’arrête là, histoire de ne pas faire LA saison de trop.
Mad Men
On pensait ne jamais la voir mais ça y est, la saison 5 de Mad Men vient de s’achever. Alors que la série avait enchaîné les déboires et que l’on craignait pour sa qualité (épisodes plus courts, plus de placements de produits …), il semble que Don Drapper et ses acolytes publicitaires ont encore des choses à dire.
Point central de la saison, l’arrivée des seventies et de ses changements sociaux a été l’occasion de placer Don au centre de cette remise en question avec brio. Le personnage de Megan, que l’on trouvait inutile la saison précédente, trouve ici pleinement sa place, prouvant que les scénaristes savent où ils vont .
Cette saison regorge également d’épisodes splendides, à l’instar des trois derniers ou du huitième, dont le montage musical représente l’un des temps fort de la saison. On regrettera juste l’abandon (provisoire ?) du traitement des conditions de vie et de travail de la population noire de l’époque. Mais Mad Men reste une fois encore une valeur sûre qui devrait, cette année encore, rafler quelques prix !
Girls
Lors de son lancement, Girls nous avait plutôt divisés : les uns criaient à la série nombriliste tandis que les autres y voyaient des clins d’oeil au cinéma indépendant. Tous s’accordaient toutefois pour dire que la série portée par Lena Dunham avait quelques qualités, comme l’interprétation ou un sens du dialogue rafraîchissant.
Au regard de la saison complète, il s’avère que Girls est une série correcte avec néanmoins quelques défauts. Certaines scènes sont bien écrites et offrent des réflexions intéressantes, de même que la présence de personnages atypiques est bienvenue. Le ton particulier et le mélange entre situations inconfortables et optimisme est agréable, pour peu que l’on accroche.
Néanmoins, certains personnages sont inutiles ou traités trop succinctement et il est difficile d’accrocher à la série. La saison s’achève d’ailleurs sur un épisode assez décevant, avec une première partie incohérente et incompréhensible. Girls restera donc une série parmi tant d’autres, plaisante pour ceux qui accrochent. Les autres passeront à côté.
EagleHeart
Entre Walker Texas Ranger et CSI, EagleHeart suit le marshall Chris Monsanto dans ses enquêtes contre le crime. La parodie délirante des séries policières américaines a achevé sa seconde saison ce mois-ci : verdict !
Cette seconde saison est bien meilleure que la précédente : les épisodes sont plus décalés et surtout plus drôles. Tout passe très vite et le délire est total, qu’il soit une parodie de Marshall adepte de punchlines gores prêt à tuer tout le monde ou une histoire de bluesmen extraterrestres. Une bonne pioche pour ceux qui veulent du grand n’importe quoi : profitez-en, la saison 3 est loin d’être assurée !
Touch
En janvier, lors de la présentation du pilot de Touch, nous étions restés dubitatifs sur cette histoire d’enfant capable de prédire l’avenir avec les mathématiques. Possédant autant de qualités que de défauts, la série du retour de Kiefer Sutherland nous laissait songeurs quant à son avenir.
Alors que le début de saison annonçait des épisodes stand-alone sans grande saveur, Touch révèle une mythologie intéressante à la mi-saison pour conclure sur une fin de saison passionnante et mouvementée. Le duo Sutherland/Mazouz est une totale réussite et participe grandement au caractère divertissant de la série. Probablement pas la série de l’année mais une série dont on attend quand même la seconde saison avec impatience !
La critique du final de la saison par sephja.
Ce bilan est le fruit d’un travail de réflexion mené par différents rédacteurs et membres du site dans le but de vous aiguiller dans vos choix de série. Les opinions présentées ici n’engagent qu’eux et comme ils l’assument totalement, voici leurs noms : Alanparish, Antofisherb, Aureylien, Elpiolito, Kaidijin, Puck, Sanschiffre et Sephja.
Si vous aussi vous souhaitez participer au prochain bilan, n’hésitez pas à venir donner de la voix sur le forum ! (et promis, on ne mord pas).