Critique : Game of Thrones 8.3

Le 10 mai 2019 à 15:46  |  ~ 19 minutes de lecture
Winter is leaving.
Par Galax

Critique : Game of Thrones 8.3

~ 19 minutes de lecture
Winter is leaving.
Par Galax

 

C'est un épisode de contraste. Un épisode de baston comme la série sait si bien le faire, dont les meilleurs passages sont finalement peut-être les plus silencieux et mystérieux. Un épisode d'apothéose, qui frôle pourtant souvent l'anti-climatisme. Un épisode qui est aussi contrasté parmi les fans, et dont le contraste en termes de lumière a beaucoup fait jaser : entre obscurité illisible, et instants de pure beauté. Bref, un épisode qui souffle le chaud et le froid. Une belle "Song of Ice and Fire" ? Un épisode au fond très représentatif de la récente Game of Thrones, dans ses qualités et ses défauts.

 

Entre lumière et ténèbres

 

Qu'on se l'avoue tout de suite : oui, certains passages de la bataille sont tellement sombres ou fouillis qu'on a du mal à distinguer qui est au cœur de l'action, si ce sont des figurants ou des personnages connus, où la scène se déroule, etc. Pourtant, l'épisode reste d'une beauté absolue. Hormis ces quelques secondes (vraiment, cela se limite à cela) de montage un peu trop chaotique, la plupart des scènes d'action restent superbement bien orchestrées, montées, chorégraphiées. Après la préparation militaire stratégique de l'épisode précédent pour le moins succinte, j'ai été ravi de voir que la bataille est véritablement bien menée des deux côtés, et que plusieurs tours viennent rythmer le combat.

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Plus beau plan de l'épisode à mes yeux

 

D'abord, l'intervention initiale de Mélisandre, dont l'apparition est inattendue, surprenante et pourtant cohérente, mais bien vite balayée par l'obscurité des White Walkers et leur blizzard, mitigeant fortement le rôle crucial des dragons, notamment dans l'allumage des "tranchées de feu". Tout cela avant que Mélisandre ne ré-intervienne pour embraser le barrage. Cette scène est d'ailleurs d'une intensité incroyable. Protégée par les Immaculés, elle tente d'injecter de la vie et de la lumière dans cette bataille avec son incantation, s'attachant à faire abstraction du chaos qui s'approche d'elle. L'actrice Carice Van Houten est absolument ahurissante, ses mots restent identiques mais son regard progressivement appeuré et sa voix de plus en plus tremblante traduisent un petit doute jusqu'à la dernière seconde en son Dieu des Ombres, elle qui a parfois douté de sa foi. Jusqu'à ce que le feu – comme souvent dans l'épisode – vienne apporter la lumière et redonner un peu d'espoir aux humains, se battant pour le jour, la lumière, la vie, face à ces cadavres de glace et à la longue nuit qu'ils veulent enclencher.

 

Entre chaos et ordre

 

Et puis, après tout ce premier acte où les deux camps jouent leurs cartes secrètes (bon, Mélisandre étant clairement la sauveuse du côté des vivants, on ne va pas se mentir), après de superbes plans larges sur les deux armées, quelques morts mais rien de très important du côté des vivants (Edd), le match évolue. Le Roi de la Nuit brise enfin les barrières autour de Winterfell et réussit finalement à s'engouffrer dans la ville, déclenchant la seconde partie de la bataille : le chaos. C'est tout de suite beaucoup moins équitable, beaucoup plus bordélique. Pourtant l'épisode fait le choix surprenant d'opérer une pause dans cette guerre en se concentrant sur Arya, dans des scènes presque horrifiques faisant preuve d'un silence quasi-gênant. Bien sûr, tout cela s'entremêle avec quelques aperçus du chaos : l'affrontement entre le géant de glace et la brave petite Lyanna Mormont, Brienne et Jaime se battant côte à côte pour repousser les morts de Winterfell (à noter que chacun d'entre eux possède une moitié de l'ancienne épée de Ned Stark – reforgée en deux autres – qui les unit donc dans la bataille, un symbole très fort pour Ned et pour le lien Brienne/Jaime). Enfin, vient l'affrontement aérien à dos de dragons, qui ne peut être que jouissif (si l'on règle bien la luminosité de son écran et de son salon !). Là encore, des plans magnifiques permettent de faire respirer la bataille, et tout le jeu de contraste entre le feu et la glace avec une importance donnée aux couleurs sublimes de l'épisode.

Ce second acte est donc celui de la déception, au sens surprenant. Arya s'éclipse, et peut-être que rétrospectivement, on se rend mieux compte de la cohérence et de l'importance de ces passages : sauvée par Clegane et Beric, les deux guerriers symbolisés par le feu (c'est la faiblesse de l'un, le signe distinctif de l'autre), leur quasi-seul intérêt aura alors été de protéger Arya pour la suite. Beaucoup d'éléments fantastiques de la série convergeaient vers Arya, quand on y réfléchit (Syrio Forel vénérait le même Dieu que Mélisandre, la fraternité sans barrière qui l'a recueuillie également, Jon l'a toujours protégée et a regagné Winterfell contre Ramsay pour permettre l'affrontement de cet épisode, Beric et Sandor, tous deux "ressuscités", la sauvent alors ici). De plus, toute la séquence où Arya parcourt et se cache dans le labyrinthe des couloirs de son enfance revêt également une extrême importance pour nous rappeler ses talents de ninja et d'assassin sournoise. Enfin, Bran lui-même a donné la dague permettant de tuer le Roi de la Nuit à Arya (plus de détails dans le Coin du Fan en fin de critique pour l'historique de la dague et une superbe théorie sur le Dieu de Lumière tant vénéré).

 

Un autre plan fantastique de l'épisode, plus "académique" et pas à la hauteur de la chorégraphie de la bataille des bâtards, mais tout de même !

 

Entre fin et renouveau

 

La fin de l'épisode reste tout aussi déceptive. Certaines choses sont très cohérentes et prévisibles : Jorah, se battant jusqu'à son dernier souffle pour défendre sa Khaleesi (il ne pouvait en être autrement). Theon, idem, pour défendre celui qui est toujours Bran à ses yeux, et qui finit par avoir probablement la plus belle évolution de toute la série, entendant des dernières paroles sublimes. Mais d'autres aspects de l'épisode surprennent. Certes ce n'est pas toujours fait de façon extrêmement soignée, ce qu'on pourra d'ailleurs reprocher à la réalisation : le saut final d'Arya est un peu grossier, oui, mais en repensant à ses entraînements d'assassin, il n'a rien d'illogique et n'enlève rien au charisme des Marcheurs Blancs selon moi. L'épisode déjoue sur le papier certaines de nos attentes. On attendait tous, une fois le duel de dragons achevé, un duel en face à face entre Jon, l'élu, et le Roi de la Nuit. Sauf que cela n'arrive pas. Et pour cause : le Roi de la Nuit n'a absolument aucune raison de le faire. Céder à ça aurait pour le coup été du pur fanservice. L'épisode joue la carte du fanservice parfois, mais il est bon de rappeler qu'il a su être imprévisible à d'autres reprises.

Jon Snow se retrouve donc totalement passif, voire inutile, tout au long de l'épisode. Il ne dépassera jamais le dragon de glace, même en essayant au maximum de s'en tenir à son rôle d'élu en passant devant son meilleur ami en difficulté sans l'aider. C'est une chose que le Jon des débuts n'aurait jamais faite, refusant toujours de mettre l'affect de côté au nom du devoir. Ici pourtant, cela ne l'aide pas. Bien sûr, l'action du Roi de la Nuit, celle de réveiller les morts, déclenche également un passage très prévisible dans la crypte où sont réfugiés tous les personnages non-guerriers. Et un peu par miracle, Sansa, Varys, Missendei, Tyrion survivent tous. Seuls des figurants y passent. Si le décompte des morts de l'épisode reste conséquent (cf. en fin de critique), il est bien moindre que ce à quoi on aurait pu s'attendre, surtout que très peu de personnages principaux y sont passés. Ce qui fait que des scènes cultes comme les Noces Pourpres ou l'explosion du Septuaire resteront indétrônables. Un peu paradoxal pour ce qui est censé être l'aboutissement de toute l'intrigue des Marcheurs Blancs et de l'hiver infini.

 

Un autre superbe tableau de l'épisode

 

Pourtant, je pardonne ces choix, certes un peu faciles, pour plusieurs raisons. Premièrement, l'idée de casser les attentes autour des prophéties, de Jon, des élus. Elle rappelle le bon temps où la série n'hésitait pas à tuer son personnage phare en saison 1, comme pour annoncer que cette série d'epic-fantasy briserait les conventions. Arya est probablement la fan-favourite mais a toujours été également l'outsider la plus totale. Deuxièmement, la série fait certes le choix d'écourter son intrigue fantastique pour se concentrer dans sa deuxième moitié de saison à venir sur les intrigues politiques... là où les romans sont visiblement en train de faire l'inverse. Mais la série s'appelle bien "le jeu des trônes" et il est logique que cet aspect soit central. D'autant que les Marcheurs Blancs n'avaient pas à avoir un rôle plus prépondérant. On comprend que l'univers de Westeros fonctionne par cycles : le cycle des saisons, le cycle des élus et de la menace de la nuit éternelle. Je trouve qu'il était plus important de savoir comment cela s'intègre aux conflits entre les humains (saisons 1-5) et comment ces derniers vont s'organiser contre la menace (saisons récentes), que de savoir comment le Roi de la Nuit en lui-même allait être défait.

C'est donc, tout bien réfléchi, assez logique que la dernière bataille contre l'hiver et la nuit soit surtout l'occasion de démontrer les prouesses techniques et visuelles de la série, avec une réalisation à tomber par terre, des plans mémorables et un rythme original et bien construit, plutôt que de mettre l'accent sur une histoire ou un scénario très complexe. Les Marcheurs Blancs n'ont jamais vraiment eu ce rôle dans la série. C'était surtout : de belles scènes, du teasing, des éléments fantastiques. Tout ce qu'on retrouve ici donc. Pas une histoire très complexe (on a eu juste une seule scène sur leurs origines/buts en saison 6, et quelques mots des enfants de la forêt et de la Corneille).

 

Après la défaite du mal, la magie n'a plus lieu d'être

 

Ce n'est également pas un hasard si Mélisandre, l'incarnation du fantastique qui nous est la plus familière/sympathique dans la série (souvenons-nous de son bébé démoniaque), revient ici avec son rôle le plus important de l'histoire. Et ce n'est pas un hasard si elle se désintègre à la fin. Son rôle est achevé. Avec elle s'éteignent également la prophétie sur les élus de la série, les destins, la magie par le feu et par le sang, bref, une bonne partie de l'aspect fantastique de la série. Ne nous reste que le souvenir de sa prophétie que l'on pensait tous au départ assez insignifiante, celle dite à Arya en saison 2 et dans cet épisode sur les yeux, annonçant la suite du périple d'Arya et la guerre finale avec Cersei. Game of Thrones est morte, vive Game of Thrones. Le véritable affrontement final peut commencer.

 

Un épisode de contrastes donc, mais qui offre un très beau dernier chapitre à plusieurs aspects clés de Game of Thrones. Un aspect central, certes, mais un aspect seulement. Les attentes étaient peut-être trop grandes pour être toutes satisfaites, d'où la déception de pas mal de fans. Difficile de critiquer de façon très exhaustive cet épisode, qui n'a pas pour objectif d'être vu de façon aussi complète pour moi. Je ne suis même pas sûr, après seulement cinq jours écoulés et deux visionnages passés, de mon avis sur tous les éléments. J'en ai donc passé certains sous silence dans cette critique : les quelques deus ex machina, le rôle assez incompréhensible de Bran... Cela pourra se modifier avec la fin de série.

J'ai préféré écrire au fil de ma pensée et faire parler surtout l'impression que me laissait cet épisode, en dépit de tous ses défauts. Une impression forte, qui me donne des étoiles dans les yeux. L'épisode était certes tantôt fouilli, tantôt magnifique, mais c'est bien le beau qui l'emporte. Parfois prévisible et donc décevant mais logique, parfois osé et à la limite de l'improbable mais finalement hautement satisfaisant. Je retiens nettement plus le positif de tous ces aspects : The Long Night sera pour moi un épisode extrêmement beau, cohérent et jouissif, illustrant parfaitement la Game of Thrones fantastique et magique.

Mais ce n'est pas la Game of Thrones de tout le monde, ni la fin rêvée pour personne. Je préfère pourtant de loin un épisode aussi contrasté qu'un épisode trop lisse. Et je pense que la fin controversée ne fait que commencer, les derniers chapitres étant loin d'être finis.

 

J'ai aimé :

  • La musique. Je ne l'ai pas du tout mentionnée, donc je me rattrape en la listant en premier : quelle beauté. Les reprises et medleys pour la bataille sont géniaux, et la musique accompagnant la séquence ralentie finale est parfaite.
  • La construction du rythme de l'épisode, d'abord instrumenté à la lettre, avant d'être chaotique, puis morcelé, jusqu'au climax doux.
  • La cohérence apportée par le personnage de Mélisandre, qui est le seul personnage présent dans les trois actes de l'épisode et met fin à la Game of Thrones fantastique telle qu'on l'a connue.
  • L'arc de Theon qui éclipse tous les autres en termes de conclusion parfaite.
  • L'épisode fourmille de détails, de références et de symboles soignés.
  • Que c'est beau !

Je n'ai pas aimé :

  • Pas besoin de scènes illisibles pour symboliser un chaos dans la bataille : on peut le comprendre tout en filmant des scènes lisibles (seul vrai faux pas de la réalisation, non pas la lumière !).
  • Quelques facilités scénaristiques déçoivent un peu.
  • Voir l'épisode dans de mauvaises conditions peut vraiment détruire complètement l'expérience, et j'ai beaucoup plus apprécié l'épisode au second visionnage.

Décompte des morts de l'épisode :

  • Edd 
  • Theon 
  • Jorah Mormont et Lyanna Mormont (la maison Mormont est désormais éteinte)
  • Beric
  • L’intégralité des Dothrakis
  • Mélisandre
  • Et beaucoup de figurants

 

Ma note : 17-18/20

 

Le Coin du Fan :

par Koss et Galax, avec un merci à Tan

 

  • On peut supposer qu’au moins un des morts-vivants de la crypte est une figure bien connue :

 

 

  • Les deux showrunners aiment beaucoup faire des parallèles dans leur série :

 

 

  • Le guerrier invincible apparu dans toutes les batailles de la série est finalement mort :

 

 

  • La prophétie de Mélisandre. « Green eyes, brown eyes, blue eyes. Eyes you will close forever. » Les yeux marrons correspondent à ceux de Walder Frey (ou bien de Meryn Trant). Les yeux bleus sont ceux du Roi de la Nuit. Les yeux verts n’ont pas encore été éteints. Or, qui a les yeux verts dans la série ? Cersei. Mais aussi.... Daenerys.

 

  • Mélisandre d’ailleurs cite à Arya la phrase exacte que lui avait dit Syrio Forel en saison 1 avant de mourir : « What do we say to the god of death ? Not today. »

 

  • En saison 1, épisode 2, en présence de Theon, le Maester de Winterfell évoquait les lieux saints "Godswood" (avec l'arbre) et le fait qu'une bataille peut avoir lieu ici :

What, is there going to be a battle in the Godswood? Hmm? Too easily words of war become acts of war.

Theon se bat effectivement dans les bois des Dieux dans cet épisode pour défendre Bran.

 

  • La passe d’Arya. Pour tuer le Roi de la Nuit, la jeune Stark utilise le même mouvement qu’elle avait pratiqué avec Brienne :

 

 

  • L’histoire de la dague. Elle est d’abord utilisée en saison 1 dans l’épisode 2 par l’assassin envoyé par Littlefinger. Elle est ensuite récupérée par Catelyn Stark, qui la donne à Ned, qui l’amène avec lui à King’s Landing pour confronter Littlefinger. Celui-ci dément et récupère plus tard la dague lors de l’arrestation de Ned Stark. Peter Baelish, lors de son retour à Winterfell, la remet à Bran. Enfin, en saison 7, sous l’arbre des Stark, Bran donne la dague à Arya, qui s’en sert pour trancher la gorge de Littlefinger. On voit même une dague similaire qui apparaît dans un livre consulté par Sam dans la grande bibliothèque (voir l’image ci-dessous). On peut donc supposer que, dans un épisode à venir, Bran va voyager dans le temps pour donner la dague à l’assassin de Littlefinger.

 

 

  • Cet épisode a beaucoup été critiqué pour la supposée inaction de Bran. Or, beaucoup de théories semblent confirmer que Bran serait le fameux "Lord of light" vénéré par Mélisandre. Voici quelques indices :
    • le fait qu’il donne la dague à Arya (voir plus haut) ;
    • le fait qu’il peut voyager dans le temps et donc manipuler le passé ;
    • le Roi de la Nuit cherche donc à tuer son opposé, qui est Bran ;
    • si le Roi de la Nuit est le dieu de la mort, de la nuit et de la glace, Bran, son opposé, est donc le dieu du feu, de la lumière et… de la vie.

Dans cette acceptation des choses, on peut donc supposer que Bran ne fait pas rien de l’épisode, mais bien au contraire, qu’il allume le feu (à deux reprises) en lieu et place de Mélisandre. On peut également supposer qu’il a remonté dans le temps de nombreuses fois pour influer sur le destin des personnages : ramener Beric à la vie pour qu’il sauve Arya dans cet épisode, ramener The Houd à la vie (via l’intermédiaire de Ray, de la confrérie sans bannière), ramener Jon à la vie, et rendre le roi Aerys II Targaryen complètement fou (il entendait des voix qui lui disaient de « les brûler tous ! »). On peut même ajouter que le fait que Varys plus jeune ait lui aussi entendu des voix dans les flammes après qu’il ait été émasculé, qui lui disaient qu’il devait se rendre à King’s Landing, est une action de Bran. Nous verrons peut-être cela dans les derniers épisodes.

 

N'hésitez pas à consulter notre autre critique sur l'épisode 3 par Cail1, plus mesurée,

ACCESSIBLE ICI

 

À la semaine prochaine pour se remettre très vite de nos émotions !

L'auteur

Commentaires

Avatar Altaïr
Altaïr

Daenerys est sensée avoir les yeux violets, dans le bouquin au moins.

Mais chouette critique sinon, et j'aime beaucoup la théorie autour de Bran !

1 réponse
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Avatar Gizmo
Gizmo

Critique intéressante, tu réussis à restituer toute ta passion pour l'épisode !

Je serais plus timoré que toi sur l'aspect «déceptif» de l'écriture, je la trouve plus décevante que déceptive (ce qui supposerait une intelligence particulière dans l'écriture, ce que je n'ai pas vraiment ressenti).

3 réponses
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