Critique : Game of Thrones 8.3

Le 10 mai 2019 à 15:44  |  ~ 20 minutes de lecture
Où Game of Thrones avait rendez-vous avec l’Histoire.
Par Cail1

Critique : Game of Thrones 8.3

~ 20 minutes de lecture
Où Game of Thrones avait rendez-vous avec l’Histoire.
Par Cail1

 

La nuit du 28 au 29 avril 2019 restera pour beaucoup de fans de Game of Thrones comme étant celle de la Longue Nuit (The Long Night en VO). Beaucoup se souviendront que cette nuit-là, leur série fétiche leur offrit l’un de ses épisodes les plus controversés, à la fois grandiose et décevant, tour à tour épique et frustrant. La bataille contre les Marcheurs Blancs et pour la défense de Winterfell était au cœur de cet épisode, et dire que cet événement était attendu serait un euphémisme. Reste maintenant à savoir si la série fut à la hauteur de cette longue attente. Retour sur un épisode qui dans tous les cas restera mémorable.

 

A Song of Ice and Fire

 

Première chose à dire : pour cette bataille, on nous avait promis un épisode épique et spectaculaire, et on l’a eu. On nous avait également promis une bataille digne du grand écran, et on l’a eue. D’une durée exceptionnelle de presque quatre-vingts minutes, l’épisode enchaîne tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un tel épisode : des combats, de la stratégie, de la bravoure (Jorah et Lyanna Mormont, Edd, Beric, Theon <3), des sacrifices et des luttes pour la survie. La réalisation signée Miguel Sapochnik, déjà à l’origine de certains des meilleurs épisodes de la série (Hardhome, Battle of the Bastards, The Winds of Winter), fait une nouvelle fois des merveilles. Il faut dire que le réalisateur sait y faire lorsqu’il s’agit de filmer des moments de grande tension. Ici, il a souvent recours à des plans très courts, qui donnent un rythme particulièrement efficace à la bataille. Le spectateur se retrouve très vite acculé par les images, tout comme les personnages se retrouvent acculés par les morts-vivants. Cela permet de ressentir pleinement la dimension exténuante de la situation. Le réalisateur alterne également les plans larges et les plans plus rapprochés, pour faire vivre au spectateur la bataille dans toutes ses dimensions : tantôt loin de l’action, tantôt au cœur de celle-ci. Il faut noter au passage le soin apporté à la lumière. Cet épisode fut tourné entièrement de nuit, à la lumière de la lune et avec quelques éclairages artificiels. Le défi était grand et pour moi il est plus que relevé, Miguel Sapochnik jouant de manière très subtile et intelligente sur le clair-obscur, un choix ô combien symbolique pour cet affrontement entre le feu et la glace.

 

 

La réalisation est clairement à la hauteur des enjeux de cet épisode et permet à la série d’offrir certains de ses plus beaux plans et de ses plus belles séquences, comme lorsque les épées enflammées des Dothrakis s’éteignent les unes après les autres, ou lorsque Daenerys survole le champ de bataille avec Drogon crachant du feu. On peut aussi citer ce plan magnifique et poétique où Daenerys et Jon se retrouvent à dos de dragons au-dessus des nuages, à la lumière de la lune. Il y a aussi ces nombreux plans mettant en scène des héros fatigués, combattant sans relâche leurs ennemis sur des piles de morts qui ne font que s’agrandir. Dans un tout autre registre, la séquence d’infiltration d’Arya au sein de la bibliothèque de Winterfell est là aussi particulièrement efficace, avec une tension permanente et bien dosée. Enfin, on peut également parler de la séquence au cours de laquelle le Roi de la Nuit, accompagné de ses Marcheurs Blancs, rejoint le Bois Sacré. Le montage alterne ici des scènes le montrant se rapprocher de Bran et d’autres montrant les guerriers au combat, le tout sublimé par une musique une nouvelle fois signée Ramin Djawadi. On aurait aussi pu évoquer l’ultime séquence de Mélisandre ou bien encore l’attaque de la crypte qui sont, elles aussi, dignes d’intérêt. Sans aucun doute donc, cet épisode aura été grandiose, spectaculaire, magnifique et épique, avec des moments de bravoure, des instants héroïques, poétiques et dramatiques. Les moyens sont là et les équipes techniques ainsi que les comédiens sont à la hauteur du défi. The Long Night n’est pas dénué de défauts, mais il aura marqué à tout jamais l’Histoire de la télévision.

 

You win or you die

 

Une bataille ne serait rien sans ses moments de bravoure et sans une certaine tension. Sur ce point, cet épisode est également une réussite, puisque tous les personnages sans exception se retrouvent à un moment donné en danger.

  • Qui n’a pas ressenti une certaine appréhension en voyant Daenerys tomber de Drogon et se retrouver seule au plein milieu du champ de bataille, elle qui n’a jamais combattu autrement qu’en étant appuyée de ses dragons ?
  • Qui n’a pas craint pour la vie de Drogon lorsque ce dernier se retrouve acculé par les spectres ?
  • Qui n’a pas frémi devant Jon faisant face au Roi de la Nuit en train de relever ses morts ?
  • Qui n’a pas eu peur pour Arya lorsque celle-ci est poursuivie par une nuée de spectres dans les couloirs de Winterfell ?
  • Qui n’a pas redouté ce moment où Samwell n’aurait pas un Edd ou un Jorah pour venir lui sauver la vie ?

Cet épisode est ponctué de moments où nos héros se retrouvent dans des situations plus ou moins délicates et qui nous font craindre pour leur vie, une sensation rendue d’autant plus forte que l’on sait pertinemment que tous ne survivront pas à la bataille.

 

 

Heureusement, tout se finit bien pour la plupart de nos héros, avec à chaque fois l’intervention surprise ou impromptue d’un autre protagoniste ou d’une intervention divine. C’est ici d’ailleurs que l’on trouve l’une des premières faiblesses de cet épisode, qui cumule les unes à la suite des autres des scènes avec une forte tension dramatique trop souvent tuées dans l’œuf par une accumulation de résolutions trop simples ou trop bâclées. Si la tension est souvent là, elle ne s’incarne jamais vraiment et ne parvient que très rarement à menacer la vie des personnages les plus importants de la série. Les fans étaient en droit d’attendre une véritable hécatombe du côté des personnages emblématiques, et pourtant, celle-ci n’a pas eu vraiment lieu, et des protagonistes comme Ver Gris, Brienne, Podrick, ou encore Gendry pour ne citer qu’eux, que beaucoup imaginaient déjà trépasser, survivent à la bataille. Une bonne nouvelle pour certains, une déception pour d’autres qui voyaient en cette accumulation de morts majeures l’incarnation de cette menace que représentent les Marcheurs Blancs depuis le début de la série.

 

Death is coming… and gone !

 

Et c’est là où le bât blesse. Depuis le premier épisode, les fans ont connaissance de cette menace que représentent les Marcheurs Blancs, et depuis la cinquième saison avec la bataille de Durlieu (S05E08), ils ont même pleinement conscience du danger que ceux-ci représentent pour l’humanité. Tout avait été mis en place pour nous amener à penser que cet affrontement serait difficile pour nos héros. Pourtant, au moment le plus fatidique, cette menace se retrouve grandement réduite, du fait de facilités scénaristiques et de rebondissements peu subtils, le pire d’entre eux étant sans doute celui d’Arya débarquant soudainement pour tuer le Roi de la Nuit avec un simple coup de dague, mettant ainsi fin en deux secondes à une menace vieille de milliers d’années et à quasiment toutes les théories de fans. Ce n’est pas tant le fait d’avoir choisi Arya comme étant la sauveuse de l’humanité au détriment de Jon qui pose problème. Même si les scénaristes donnent un peu l’impression d’avoir été malhonnêtes avec leurs fans en leur faisant croire que "le bâtard" de Winterfell serait celui qui offrirait la victoire aux vivants, ce qui pose réellement problème, c’est la manière dont ce coup de théâtre intervient dans le récit et la façon dont il a été amené.

Arya débarque dont on ne sait où dans une scène invraisemblable, sans se faire remarquer par les spectres et les Marcheurs Blancs, les faisant passer pour des amateurs, et règle son compte au plus grand ennemi de l’humanité en un seul geste. Devant un tel rebondissement, on ne peut s’empêcher de se faire la réflexion "tout ça pour ça", et de ressentir une légère frustration de voir cette menace s’éteindre de manière aussi subite, avec une telle facilité, encore plus à l’issue d’un épisode aussi grandiose. La résolution de cette intrigue autour des Marcheurs Blancs, qui pourtant représente une part importante de la mythologie de la série, semble beaucoup trop simple pour être convaincante. Pire encore, ce choix fait définitivement passer Jon, Samwell, Bran, Jojen, Meera, Hodor, les sauvageons et tous ceux qui ont déjà dû faire face au Roi de la Nuit pour des "incompétents". Ce rebondissement intervient de façon totalement inopinée et avec des justifications plutôt floues, en mettant en avant l’une des nombreuses prophéties obscures de Mélisandre. De plus, et outre cette rencontre de deux secondes avec Arya, et mis à part l’affrontement à dos de dragon avec Daenerys et Jon, il n’y a eu finalement aucun combat direct avec le Roi de la Nuit et un autre personnage. Pourtant, on aurait aimé voir se dérouler un tel affrontement.

 

 

Si la réalisation de cet épisode demeure donc convaincante et suffit à rattraper l’ensemble, la finition est ratée et on ne peut qu’être déçu par certains choix effectués par les scénaristes qui ont choisi la facilité, en misant sur des effets de surprise douteux et des deus ex machina (solution providentielle à des situations désespérées) trop nombreux. Tout semble cousu de fil blanc : de l’arrivée inexpliquée de Mélisandre alors que la menace est déjà présente dehors, en passant par la mort subite du Roi de la Nuit, de nombreuses choses arrivent avec une facilité déconcertante. À force de vouloir rechercher de belles images et des moments de tension, à force de vouloir créer l’inattendu, les scénaristes ont totalement abandonné la cohérence. On se retrouve donc avec un épisode à la Hollywood, avec de magnifiques plans, de beaux effets spéciaux, et une histoire où les gentils s’unissent pour affronter les méchants et parviennent quasiment tous à survivre à la fin. Le choix a été fait de nous montrer que les héros n’étaient pas forcément ceux que l’on pensait et qu’il ne faut jamais minimiser la force et le courage d’un individu quel qu’il soit. C’est beau, c’est joli, mais je comprends aussi que l’on puisse grimacer devant un un tel message alors que la série avait su se démarquer des autres par son approche sombre et parfois brutale de la guerre, qui n’épargnait personne.

D’ailleurs, dire que la guerre pour le trône a toujours été plus importante que la Grande Guerre, et que finalement la fin abrupte des Marcheurs Blancs n’est pas si grave, est pour moi un moyen de se voiler la face, tellement cette menace a été archi présente tout au long de la série. Et si c’est réellement le cas, force est de constater que les scénaristes ont été opportunistes en misant plus d’une fois sur l’armée des morts pour faire monter la pression autour de leur série et créer des scènes spectaculaires. Malhonnête vous avez dit ?

 

L’après bataille !

 

À l’issue de cet épisode, quasiment toutes les théories de fans en cours tombent à l’eau. David Benioff et D. B. Weiss, les showrunners, ont envoyé un message fort aux fans et sont désormais en roue libre. Ils font désormais ce qu’ils veulent de leur récit et de leurs personnages. L’avantage d’avoir choisi de mettre fin à la menace des Marcheurs Blancs dans cet épisode, c’est que désormais la série va pouvoir dans la seconde partie de cette ultime saison se consacrer à une autre guerre, celle du trône, et par là même revenir à ses intrigues politiques et humaines, là où elle s’en sort souvent le mieux. Les scénaristes vont pouvoir notamment recentrer leur récit sur les relations entre les personnages, avec des intrigues au fort potentiel tragique et émotionnel.

 

 

  • Comment va évoluer la relation entre Jaime et Cersei ?
  • Aurons-nous le droit à l’affrontement entre le Limier et son frère la Montagne ?
  • Qu’adviendra-t-il de la relation de Daenerys et Jon maintenant que les origines de ce dernier sont connues ? L’ancien Lord Commandant de la Garde de Nuit revendiquera-t-il son droit au trône ? Avouera-t-il la vérité à Sansa et Arya ?
  • Yara Greyjoy vengera-t-elle sa famille en battant son oncle Euron ?
  • Arya supprimera-t-elle encore des noms de sa liste ?
  • Sansa gouvernera-t-elle le Nord ?
  • Nos héros parviendront-ils à mettre fin au règne de Cersei ? Si oui, qui prendra sa place sur le trône de fer ?
  • Quel sera le rôle de chacun pendant et après l’ultime bataille qui s’annonce ?

 

Sans laisser paraître, les questions à l’issue de cet épisode restent nombreuses et tout aussi intéressantes que celles concernant les Marcheurs Blancs. Les scénaristes détiennent donc ici la possibilité de se racheter en offrant au moins à ses personnages principaux une fin digne de ce nom. En espérant qu’il ne suffira pas d’une pichenette pour tuer Cersei et que cette autre grande antagoniste de la série aura droit à une issue à la hauteur du personnage et de son interprète.

 

J’ai aimé :

  • Une vraie bataille de quatre-vingts minutes avec des combats, des sacrifices et de la stratégie.
  • La réalisation efficace de Miguel Sapochnik.
  • Plein de plans mémorables (les dragons au-dessus des nuages, la fin des Dothrakis...).
  • Des séquences efficaces (la bibliothèque, l’arrivée du Roi de la Nuit au Bois Sacré, la fin de Mélisandre...).
  • La musique toujours aussi sublime de Ramin Djawadi.
  • La fin digne et courageuse de la Maison Mormont.
  • La fin digne et courageuse de Theon Greyjoy.
  • La relation touchante entre Sansa et Tyrion.
  • Les perspectives à l’issue de cet épisode.
  • L’impression d’avoir pu assister à un grand moment dans l’Histoire des séries télévisées… du moins jusqu’à ce fameux rebondissement.

Je n’ai pas aimé :

  • Le scénario de l’épisode dans son ensemble (trop de raccourcis scénaristiques, trop de deus ex machina, trop de facilités…).
  • La fin du Roi de la Nuit et la frustration qui s’ensuit.
  • Cette impression que les fans ont été pris pour des c***.

Décompte des morts de l'épisode :

  • Plein de Dothrakis, d'Immaculés, de pauvres gens
  • Plein de spectres, de Marcheurs Blancs et de méchantes créatures
  • Edd, Lyanna Mormont, Beric Dondarrion, Theon Greyjoy, Jorah Mormont, Mélisandre et le Roi de la Nuit
  • Quasiment toutes les théories de fans
  • La complexité d'un scénario de qualité

 

Ma note : 15/20

La réalisation spectaculaire et convaincante de Miguel Sapochnik sauve cet épisode au scénario décevant.

 

Le Coin du Fan :

par Koss et Galax, avec un merci à Tan

 

  • On peut supposer qu’au moins un des morts-vivants de la crypte est une figure bien connue :

 

 

  • Les deux showrunners aiment beaucoup faire des parallèles dans leur série :

 

 

  • Le guerrier invincible apparu dans toutes les batailles de la série est finalement mort :

 

 

  • La prophétie de Mélisandre. « Green eyes, brown eyes, blue eyes. Eyes you will close forever. » Les yeux marrons correspondent à ceux de Walder Frey (ou bien de Meryn Trant). Les yeux bleus sont ceux du Roi de la Nuit. Les yeux verts n’ont pas encore été éteints. Or, qui a les yeux verts dans la série ? Cersei. Mais aussi.... Daenerys.

 

  • Mélisandre d’ailleurs cite à Arya la phrase exacte que lui avait dit Syrio Forel en saison 1 avant de mourir : « What do we say to the god of death ? Not today. »

 

  • En saison 1, épisode 2, en présence de Theon, le Maester de Winterfell évoquait les lieux saints "Godswood" (avec l'arbre) et le fait qu'une bataille peut avoir lieu ici :

What, is there going to be a battle in the Godswood? Hmm? Too easily words of war become acts of war.

Theon se bat effectivement dans les bois des Dieux dans cet épisode pour défendre Bran.

 

  • La passe d’Arya. Pour tuer le Roi de la Nuit, la jeune Stark utilise le même mouvement qu’elle avait pratiqué avec Brienne :

 

 

  • L’histoire de la dague. Elle est d’abord utilisée en saison 1 dans l’épisode 2 par l’assassin envoyé par Littlefinger. Elle est ensuite récupérée par Catelyn Stark, qui la donne à Ned, qui l’amène avec lui à King’s Landing pour confronter Littlefinger. Celui-ci dément et récupère plus tard la dague lors de l’arrestation de Ned Stark. Peter Baelish, lors de son retour à Winterfell, la remet à Bran. Enfin, en saison 7, sous l’arbre des Stark, Bran donne la dague à Arya, qui s’en sert pour trancher la gorge de Littlefinger. On voit même une dague similaire qui apparaît dans un livre consulté par Sam dans la grande bibliothèque (voir l’image ci-dessous). On peut donc supposer que, dans un épisode à venir, Bran va voyager dans le temps pour donner la dague à l’assassin de Littlefinger.

 

 

  • Cet épisode a beaucoup été critiqué pour la supposée inaction de Bran. Or, beaucoup de théories semblent confirmer que Bran serait le fameux "Lord of light" vénéré par Mélisandre. Voici quelques indices :
    • le fait qu’il donne la dague à Arya (voir plus haut) ;
    • le fait qu’il peut voyager dans le temps et donc manipuler le passé ;
    • le Roi de la Nuit cherche donc à tuer son opposé, qui est Bran ;
    • si le Roi de la Nuit est le dieu de la mort, de la nuit et de la glace, Bran, son opposé, est donc le dieu du feu, de la lumière et… de la vie.

Dans cette acceptation des choses, on peut donc supposer que Bran ne fait pas rien de l’épisode, mais bien au contraire, qu’il allume le feu (à deux reprises) en lieu et place de Mélisandre. On peut également supposer qu’il a remonté dans le temps de nombreuses fois pour influer sur le destin des personnages : ramener Beric à la vie pour qu’il sauve Arya dans cet épisode, ramener The Houd à la vie (via l’intermédiaire de Ray, de la confrérie sans bannière), ramener Jon à la vie, et rendre le roi Aerys II Targaryen complètement fou (il entendait des voix qui lui disaient de « les brûler tous ! »). On peut même ajouter que le fait que Varys plus jeune ait lui aussi entendu des voix dans les flammes après qu’il ait été émasculé, qui lui disaient qu’il devait se rendre à King’s Landing, est une action de Bran. Nous verrons peut-être cela dans les derniers épisodes.

 

N'hésitez pas à consulter notre autre critique sur l'épisode 3 par Galax, plus positive,

ACCESSIBLE ICI

 

À la semaine prochaine pour se remettre très vite de nos émotions ! 

L'auteur

Commentaires

Avatar Altaïr
Altaïr

Moi ça m'a semblé logique que ce soit Arya. ça donne un sens à sa storyline, ce que je trouve bien.

Par contre niveau réalisation oui ça aurait pu être mieux amené.

Et Jon est tout de même celui qui a réussi à unifier toutes ces armées, ce n'est pas rien !

Par contre, les dothrakis sont morts comme des merdes et ça ne gène personne :(

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