Critique : Once Upon A Time 1.10

Le 26 janvier 2012 à 09:08  |  ~ 7 minutes de lecture
Once Upon Time revient une fois de plus sur l’histoire entre Blanche Neige et le prince charmant. Avec en l’arrière plan un début d’enquête sur le mystérieux motard. Rien de bien passionnant...

Critique : Once Upon A Time 1.10

~ 7 minutes de lecture
Once Upon Time revient une fois de plus sur l’histoire entre Blanche Neige et le prince charmant. Avec en l’arrière plan un début d’enquête sur le mystérieux motard. Rien de bien passionnant...
Par alanparish

David brise le cœur de Mary…

 

 

Une fois n’est pas coutume, l’épisode est centré sur la relation entre Mary Margaret et David, que ce soit dans le monde réel qu’imaginaire. Je n’ai rien contre ces personnages mais je dois avouer que cela commence à devenir gonflant de suivre leurs histoires (en particulier pour le monde réel). On sait pertinemment qu’ils vont finir ensemble, ce qui fausse considérablement l’enjeu.

 

D’un côté nous avons donc Mary Margaret, qui inspire d’avantage de pitié que de compassion quand on la voit se pointer chaque matin à 7h15 juste pour apercevoir 30 secondes David. David qui, lui, joue avec le cœur des femmes à son insu. Il laisse croire à Kathryn qu’ils vont réussir à se retrouver, à former une famille. Et dans le même temps il flirte bien comme il faut avec Mary. En fait David c’est un gros salaud ! Mais on lui pardonne tout, faut être compréhensif il est en phase de recouvrement (aha la bonne excuse !).

 

Car la plus à plaindre est bien Kathryn. On nous présente le couple Mary / David comme légitime et dans l’ordre des choses, et au final c’est la blonde qui est le dindon de la farce. Elle est complètement aveuglée par son amour pour David et ne se rend même pas compte qu’il a des sentiments pour une autre femme… Le personnage est vraiment mal exploité et il est évident que les scénaristes n’éprouvent pas d’intérêt à l’utiliser d’avantage.

 

On se croirait un peu dans les Feux de l’Amour avec cette romance à trois. C’est très conventionnel et surtout peu palpitant. Suivre Mary qui veut libérer le pigeon avec les siens c’est juste nul et à la limite du pitoyable. C’est juste débile de sortir en pleine tempête pour une telle action. Le prétexte est mal choisi pour que le couple se rapproche. Et bien entendu on arrive (enfin) à la conclusion tant attendu : le baiser ! Ouf j’espère que l’histoire du côté de Storybrooke va changer et proposer du neuf !

 

 

                                                     ENFIN !!!

 

 

… mais Blanche Neige brise celui du prince charmant !

 

 

Dans le monde imaginaire nous avions laissé le prince promis à la fille de Midas et Blanche Neige en mode sauvageonne dans la forêt. On sait qu’ils vont finir ensemble mais on ne sait pas trop comment. J’ai beau adoré tout ce qui touche à la partie conte de fée (comme Hansel et Gretel dans l’épisode précédent, qui était captivant), l’histoire d’amour entre ces deux protagonistes m’emballe beaucoup moins. C’est sûrement dû à la trop grande ressemblance avec le monde réel et donc cette impression de revivre deux fois la même histoire.

 

Le prince doit se marier dans deux jours mais il est amoureux de Blanche Neige. On ressent de la peine pour le jeune homme, prisonnier d’une vie qu’il ne désire pas et dans l’impossibilité d’agir comme il le souhaite. Dans un dernier sursaut d’espoir, il envoie une missive à Blanche Neige pour lui déclarer sa flamme. Blanche Neige qui, elle, essaye d’oublier le beau prince en demandant de l’aide à… Rumpelstiltskin ! Encore une fois le personnage est au cœur de l’intrigue et je suis curieux de savoir ce qu’il veut de Blanche-Neige.

 

Celle-ci tente quand même sa chance, mais elle échoue et se retrouve prisonnière avec Grincheux. Je me demandais quand l’association Blanche Neige/nains allait se faire. Je la trouve réussie, c’est original et l’alchimie entre Blanche Neige et Grincheux est au rendez-vous. L’existence d’un huitième nain est amusante mais restera anecdotique.

 

Finalement l’épisode se conclut par une situation davantage familière pour nous : Blanche Neige vit avec les nains. Il était évident qu’elle allait boire la potion de Rumpelstiltskin et le timing avec l’annonce de la séparation du prince avec Abigail est parfait. La route est encore longue pour nos deux héros et (mal)heureusement (au choix), il y aura d’autres épisodes qui porteront sur cette relation…

 

 

                                 La bande des dépressifs est au complet !

 

 

Je n’ai besoin de personne en Harley Davidson

 


L’épisode précédent s’était conclu sur un cliff fort intéressant avec l’arrivée d’un mystérieux motard dans la petite ville de Storybrooke. Mystérieux car comme le répète sans cesse Henry (que c’est bon de le voir moins à l’écran) personne de l’extérieur ne vient dans la ville. Ce personnage ne m’inspire pas grand-chose, le faux brun ténébreux ne prend pas du tout sur moi. Je n’ai pas spécialement envie de savoir ce qui l’amène ici, ce que je veux c’est une avancée dans la découverte du parallélisme entre les deux mondes. Peut être que cela passera par ce personnage mais je n’y crois pas trop…

 

Cet inconnu permet de donner un peu de temps de présence à Emma, bien que dans cet épisode elle ne serve pas à grand-chose. Le motard joue avec elle et elle se fait balader comme une débutante. Je trouve cette situation peu cohérente avec le caractère d’Emma. En effet elle est présentée comme une femme forte depuis le premier épisode et là elle semble aseptisée par ce nouvel arrivant.

 

La seule chose qui peut porter à croire que ce motard soit intéressant est que Regina parait intriguée par celui-ci. Elle qui a le contrôle sur tout (c’est juste hallucinant, elle est présente pratiquement dans chaque scène de la vie réelle), elle ne sait pas qui il est et encore moins ce qu’il désire. On a du mal à croire qu’il est venu ici juste pour écrire et trouver l’inspiration.

 

Il serait vraiment bien que l’histoire avance réellement car entre des stand-alone et des histoires un poil redondantes, Once Upon A Time commence à lasser et perd peu à peu de l’intérêt. De mon point de vue la force du show reste la partie imaginaire, envoûtante et originale dans sa refonte des contes pour enfant !

 

 

                                On t'a connu plus sexy Jennifer...

 

 

Pour conclure, 7:15 A.M. est un épisode assez moyen qui garde un peu d’intérêt grâce à sa partie conte de fées. Les scénaristes n’ont pas l’air décidés à faire bouger les choses du côté de Storybrooke , préférant privilégier les amourettes des personnages. L’introduction d’un nouveau personnage permettra peut être de relancer la machine qui semble être en mode répétition.

 

 

 

J’ai aimé :


  •  la naissance de la relation Blanche Neige avec les nains
  •  qu’enfin Mary et David soient ensemble en espérant ne plus les voir au premier plan de sitôt

 

 

J’ai pas aimé :


  •  tout ce qui se passait dans le monde réel
  •  la trop grosse ressemblance entre les deux histoires d’amour
  •  la redondance du show

 

 

Note : 10/20

L'auteur

Commentaires

Avatar Koss
Koss
Bonne critique. Par contre, Alan, moi j'ai de la sympathie pour ce petit Henry.

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