C'est la fin de l'année. Pourquoi ne pas se retourner sur ce début de saison sérielle ? Alors, qu'est-ce qui valait le coup en cette fin d'année ? Qu'est-ce qui a marché ? Qu'est-ce qui s'est planté ? L'heure est au bilan et après les sitcoms,  on continue avec les dramas.

Agents of S.H.I.E.L.D

Agents of SHIELD illustre à merveille la différence entre la théorie et la pratique. En théorie, c’était censé tout casser. Pensez-vous : la suite indirecte d’Avengers (gros carton mondial), Joss Wedhon à la réal pour le pilot, son frère comme showrunner pour la suite et l’agent Coulson de retour d’entre les morts pour couronner le tout. En pratique, c’est affreusement mauvais. Gênant même tellement c’est mauvais.

Le pilot tient à peu près la route, mais tout s'effondre très rapidement au point d’atteindre des abysses de nullités (une petite pensée pour les épisodes 5 et 7). On est dans un univers Marvel et pourtant il n’y a rien dans la série qui fasse rêver. Tout manque d’ampleur et fait affreusement cheap. A cela s’ajoute un handicap de départ qui pénalise immédiatement la série : le casting. C’est bien simple, on n'avait pas vu un casting aussi mauvais depuis… on ne sait plus exactement quand d’ailleurs. On est en 2013 et ABC semble avoir fait un remake de Sidney Fox, l’aventurière et personne ne nous avait prévenu. Lisez des comics, c’est mieux.

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Almost Human

Produite par J.J Abrams (le nom qui ne fait plus frissoner personne à la télé américaine) et diffusée sur la Fox, Almost Human raconte l'histoire de John Kennex, un inspecteur anti-robot qui doit faire équipe avec l'un d'entre eux. En gros, c'est Turner et Hooch avec des robots.

Sous ses airs de SF rafraîchissante, Almost Human n’est finalement guère plus qu’une série policière assez musclée et avec de l’humour. La série a parfois de bonnes idées et le tandem principal fonctionne bien, mais si vous cherchez une série de SF innovante et réellement feuilletonnante, il faudra aller chercher ailleurs.

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The Blacklist

The Blacklist engrange une succès fou aux Etats-Unis… et se fait défoncer par nombre de critiques français et US (enfin un peu moins pour ces derniers). SerieAll reflète cet état de fait. D’un coté, on a ceux qui détestent et de l’autre ceux qui adorent.

Toute la rédac’ est, en effet, envahie par les anti-The Blacklist. Tout la rédac’ ? Non, seul Koss résiste encore et toujours à l’envahisseur. Chaque épisode contient de bons cliffhangers et c'est assez addictif. Les loners sont assez faibles et parfois un peu ridicules, mais ils ont l'avantage de faire intervenir une guest-star dans chaque épisode. Au sommet de tout cela trône James Spader, absolument magistral.

Pourtant, on a beau lui dire que le scénario est assez stupide, que le personnage de Reddigton n’est pas crédible une seconde, que le FBI passe vraiment trop pour des cons, que Megan Boone n’est clairement pas à la hauteur de Spader et que tout cela manque de rythme et d’idées neuves (la série lorgnant beaucoup trop du côté d’Alias), il n’en démord pas. Il est juste perdu pour la cause.

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Sleepy Hollow

Avec son titre, Sleepy Hollow pose d’emblée le cadre : oui, il s’agit bien de la transposition par la Fox de la légende du cavalier sans tête. On pouvait donc craindre le  pire. Au final, on obtient l’inverse d’Agents of SHIT : une série pop-corn très divertissante, qui ne se prend pas au sérieux sans être débile pour autant. Certes, les intrigues fantastiques sont du n’importe quoi, mais du n’importe quoi assumé et qui a un sens dans la série (chaque épisode revisite avec intelligence les légendes urbaines classiques). C’est surtout porté par un duo d’acteurs masculin ET féminin très convaincant. Cela en est d’ailleurs presque fascinant : on les fait jouer n'importe quoi mais ils croient dur comme fer à ce qu'ils font.

Il n’y a, en outre, aucune ambiguïté sexuelle entre eux et ça, dans la production sérielle actuelle, cela sort vraiment de l’ordinaire. Jetez donc un oeil à ce cavalier sans tête. Garantie mieux que le film de Tim Burton. Si si. 

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Masters of Sex

Dire que Masters of Sex constitue la meilleure nouveauté 2013 serait un doux euphémisme. La grande classe. C’est ce qui pourrait résumer de mieux cette nouveauté de Showtime, qui ne fait d’habitude pourtant pas dans la dentelle. En effet, elle porte sur un sujet atypique totalement maîtrisé, et ne se prive pas d’aborder d’autres thèmes plus généraux avec souvent autant de réussite. Il y a parfois un ou deux raccourcis scénaristiques un peu faciles, mais la plupart des épisodes sont impeccables aussi bien sur la forme que sur le fond. Elle repose en outre sur un duo d’acteur Martin Sheen / Lizzy Caplan qui semble tous deux jouer le rôle de leur vie.

Au fond, le seul reproche qu’on pourrait lui faire, c’est d’opter pour un format peut-être un poil trop long. Cela gagnerait à être en format 35 minutes, format qui n'existe quasiment pas aux Etats-Unis. La série préfère prendre son temps pour développer ses personnages et ses intrigues tout en évitant le racolage de son sujet initial. Chaque plans et dialogues débordent d’intelligence et de maîtrise. La grande classe on vous dit. Et ce, de bout en bout de cette première saison.

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The Tomorrow People

Tomorrow People (diffusé sur la CW) est l'histoire d'un adolescent qui découvre qu'il a des pouvoirs. Bref, c'est un cross-over assez cheap entre Vampire Diaries pour l'intention et X-Men pour les pouvoirs.

Comme la plupart (toutes ?) des séries CW, on ne s’y trompe pas : The Tomorrow People est adressé avant tout pour un public jeune. Le héros est un beau-gosse torturé qui a un pouvoir caché en lui qu’il ne connaît pas encore. Cela dit, la série reste dans son ensemble assez fun et prend parfois des chemins pas entièrement balisés. Il y a, cependant, clairement un manque d’ambition. Les thématiques sont archi-rabattues (on a vu 40 000 fois les mêmes trucs depuis Star Wars), mais pour passer ses dimanche pluvieux devant un gentil divertissement propre sur lui, vous pourrez peut-être y trouver votre compte. Encore faut-il qu’il pleuve le dimanche...

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The Originals :

Alors que The Vampires Diaries plonge dans les abîmes de la nullité, The CW nous propose ici une réelle alternative avec ce spin-off. Exit les histoires de coeur teenager ! Place à la Nouvelle Orléans avec un cadre plus sombre, des personnages plus charismatiques et des intrigues un peu plus travaillées et moins débiles. On n’attendait pas grand chose de ce spin-off et voilà qu’il a très largement détrôné sa grande soeur dans notre grille de visionnage !

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Once Upon A Time :

Once Upon a Time est une série atypique qui proposait un concept très original. La saison était 1 très plaisante mais, la suite s'est essoufflée à mesure que les contes classiques à remanier s'amenuisaient. Cela se poursuit malheureusement dans cette saison 3. La série a le don de sortir des nouveaux personnages et des histoires de son chapeau pour créer de nouveaux rebondissements. Manque de bol, aucun personnage n’est vraiment intéressant. Au bout d’une dizaine d’épisodes, un constat s’impose : nous avons eu une mi-saison de remplissage avec un mélange d’intrigues souvent brouillon. Peter Pan avait pourtant du potentiel, mais le personnage est gâché par l’acteur épouvantable qui possède autant de charime que Tyler Posey.

La série poursuit donc son essoufflement, transformant ses rares personnages intéressants en caricatures, tirant toujours sur les mêmes ficelles et reproduisant sans cesse les mêmes schémas, dans un univers moche à souhait et un mono-décor énervant. Le tout avec des effets spéciaux "fond vert" codé par un L1 Informatique.

Alors, tout n’est pas tout noir : les cliffs sont souvent réussis (pour ceux qui aboutissent), nous avons eu quelques stand-alones honorables et le dernier épisode est plutôt à la hauteur. Mais, vraiment difficile d’imaginer comment une série qui prend peu de risques pourrait captiver à nouveau.

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Revenge :

Une troisième saison réussie jusqu’à maintenant après une deuxième année qui en a déçu plus d’un. La série est parvenue à retrouver l’ambiance de ses débuts avec les petites vengeances orchestrées par Emily Thorne, dont le personnage a retrouvé toute la froideur et les rivalités avec Victoria Grayson. Si on enchaîne un peu trop souvent les stand-alones et les épisodes transitoires, Revenge maintient l’attention aux moyens d’intrigues suffisamment intéressantes pour ne pas lâcher le spectateur, sans oublier le flashforward du season premiere efficace. Le dernier épisode de cette première partie était à la hauteur des attentes et accompagné d’une force émotionnelle intense. Il ne manque plus qu’à la série de continuer sur cette lancée pour la suite de cette saison jusque là très convaincante. Pourvu que cela dure.

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The Walking Dead :

The Walking Dead est peut-être LA série du moment, celle dont presque tout le monde parle et qui continue de battre des records. Le 14 octobre dernier, plus de 16 millions d’Américains ont ainsi découvert le premier épisode de la quatrième saison. Une première historique pour une série du câble.

Qualitativement, la série est pourtant loin de faire l’unanimité. La faute à des personnages mal exploités, des épisodes trop bavards et des intrigues qui traînent trop souvent en longueur. Cette quatrième saison n’échappe pas à la règle et se compose d’épisodes plus ou moins convaincants.

Si on peut saluer la volonté des scénaristes de vouloir se réconcilier avec l’aspect survival du show, on ne peut qu’être déçu de constater que certains défauts sont toujours présents, notamment du côté des personnages. Parmi eux, les habitants de Woodbury ne servent que de chair à canon et ne sont que très peu développés. De la même manière et malgré quelques efforts dans les premiers épisodes, Sasha et Beth manquent toujours autant de peps et nous ne parlerons même pas du nouveau personnage incarné par Lawrence Gilliard Junior, tellement celui-ci est inutile et mal intégré à l’histoire. Du côté des intrigues, on notera quelques longueurs qui viennent sérieusement gâcher le contenu. Outre les amourettes futiles et « rapides » entre Beth et Zach ou entre Tyreese et Karen, l’épidémie, bien que constituant une bonne idée, dure des plombes et tarde à trouver une résolution et le Gouverneur a droit à deux épisodes pour son retour, alors qu’un seul aurait largement suffi.

Malgré ces nombreux défauts, certains épisodes sont vraiment prometteurs et permettent de sauver l’ensemble. Cette première partie de saison parvient à se renouveler sans pour autant faire du bourrinage et a (enfin !) équilibré son dosage avec ses moments d’inaction. Le huitième épisode est d’ailleurs une vraie réussite et annonce une deuxième partie de saison qui pourrait bien créer la surprise. La série parviendra-t-elle à s’offrir un second souffle ou nous livrera-t-elle une seconde partie de saison décevante (comme c'est traditionnellement le cas avec la série) ? La réponse en février…

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Breaking Bad :

On attendait tous la dernière partie de la saison 5, la fin d'une des grandes séries de ces dernières années. Et le moins qu'on puisse dire c'est que le résultat a été à hauteur de nos attentes, et même encore plus. La série ne perd pas son temps et ressert son intrigue de plus en plus, jusqu'à nous livrer une dernière salve d'épisodes dantesque, atteignant leur paroxisme dans le sommet d'écriture dramatique qu'est le quatorzième épisode. Malgré un season finale cathartique et un peu polémique, le plaisir aura été intense et constant. Bravo Breaking Bad et bravo Vince Gilligan, vous allez nous manquer.

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The Good Wife :

En ce début de cinquième saison, The Good Wife a pris une nouvelle dimension en bousculant radicalement son statu quo et en installant une nouvelle dynamique entre les personnages. Trop radicalement, diront certain. Pour ceux qui recherchent de la bonne intrigue judiciaire avant tout, la série reste efficace mais les affaires sont un peu moins bonnes que d’habitude. En revanche, la série n’avait encore jamais atteint un tel niveau de tension lors de certains épisodes. Un essai à confirmer mais pour le moment très réussi, sauf peut-être concernant Kalida qui a de toute façon toujours un peu été le poids lourd de la série. Le meilleur drama à l'antenne sur un network.

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American Horror Story :

Cette troisième saison s'avère pour le moment (il reste 4 épisodes) plus faible que les précédentes. L’intrigue possède un fil rouge un peu plus consistant que les saisons précédentes, mais bien moins attrayant et avec des personnages beaucoup plus faibles. Le recyclage des acteurs commence à devenir lassant (notamment Jessica Lange qui récupère un rôle quasi identique à celui qu'elle avait en saison 1) et l’horreur se fait moins présente. Finalement, l’hystérie reprochée lors des saisons précédentes nous manque. Du coup, malgré un double-épisode d’Halloween jouissif et un niveau global qui reste élevé, on prend un peu moins notre pied.

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Homeland :

Après des premiers épisodes plutôt réussis - bien que décriés - Homeland a commencé à beaucoup faiblir dans son milieu de saison. Des enjeux peu intéressants, des retournements de situations un peu faciles et surtout une absence de Brody incompréhensible car essentielle à la série au point où elle en était. Comme souvent, la fin de saison se rattrape bien, mais la série est quand même moins intéressante qu’avant, y compris la saison 2 qui regorgeait malgré ses faiblesses, d’épisodes grandioses. Le final est plutôt bon et contient des scènes intenses. Pourtant, au vu de cet épisode final (et de ce qui s'y passe) la décision de renouveler la série pour une saison 4 paraît assez incompréhensible. On peut être vraiment inquiet pour la suite de la série si on se souvient de deux choses :

1. Que la série a été créée par Howard Gordon, créateur de 24h Chrono qui a prolongé artificiellement la vie de cette dernière pendant des années.
2. Que la série est diffusée sur Showtime, chaine à péage possédant la particularité unique au monde de faire foirer ces séries à succès si elles dépassent la saison 2 (Coucou The Tudors, Weeds et Dexter !).

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Boardwalk Empire :

Difficile de trouver des défauts à cette quatrième saison, moins jouissive que ses précédentes mais encore plus maîtrisée. Tout est savamment distillé au cours de la saison, certains personnages secondaires sont plus que jamais mis en avant, et les tensions, plus implicites, n’en sont pas moins nombreuses. Le fait est malgré tout qu'on a un peu moins pris notre pied cette année, le pendant de sa qualité dirons-nous. Ce n’est sans doute pas la meilleure saison jusque là, mais la qualité d’ensemble est bien évidemment toujours aussi excellente. La meilleure des séries que personne ne regarde.

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Misfits :

Ca y est, Misfits, c'est terminé. Il était temps, diront certains. Cela dit, sa période post-Nathan était moins mauvaise que ce que la plupart des gens laissent penser, et cette saison 5 le confirme. L’humour a changé, oui, mais peu peu à peu la nouvelle vulgarité s’est de plus en plus assumée et donne à l’heure actuelle certaines situations vraiment hilarantes dans leur principe. De plus, contrairement aux deux saisons précédentes, cette saison possède un réel fil rouge grâce à l’arrivée certaine de la fin de la série, et permet donc aux épisodes d’avancer petit à petit. Ajoutez à cela le meilleur probation worker de la série, et vous obtenez une dernière saison franchement satisfaisante. Le series finale est un peu bizarre et pourrait paraître décevant, mais au final le mauvais goût est assumé jusqu'au bout et l'épisode a le mérite de poser des questions intéressantes.

Finalement, pour trouver le meilleur de Misfits, il aurait fallu faire un amalgame des 5 saisons : Nathan, Rudy et le dernier probation worker (ce trio aurait fait des étincelles !). Tout cela avec les intrigues des premières saisons, marquées d’un véritable fil rouge.

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Cedar Cove :

Découverte cet été sur Hallmark Channel, Cedar Cove est une série expérimentale, une série dépeignant le quotidien d’une ville chiante, pleine de gens chiants, où il ne se passe pratiquement rien. Une série qui te fait entrer dans une autre dimension, dans une communauté où tout le monde est gentil avec tout le monde, où la vie est belle, où l’amour c’est trop bien, où on s’aime tous et tout le monde il est heureux et blablabla… En fait Cedar Cove, c’est comme un documentaire sur les sectes ou un reportage sur les effets néfastes du Lexomil, voire une publicité pour une destination de vacances réservée aux dépressifs en quête de bonheur. Cedar Cove est une série dotée d’un pouvoir hypnotisant, tu sais pas pourquoi tu la regardes mais, tu le fais quand même, juste pour t’apercevoir que même sur le câble, on est capable de produire des immondices comme Cedar Cove. On peut reconnaître toutefois une qualité à cet objet télévisuel porté par une Andie MacDowell au visage tellement tiré que ça fait mal aux yeux.

C’est une série qui défie toute notion subjective, qui bouscule toutes les lois de l’interprétation, une expérience à vivre, au moins pour le pilote, monument de guimauve et d’inepties en tout genre… Si tu tiens toute la saison, même le truc le plus ringard (comme cette niaiserie de Betrayal, autre soap minable lancée par ABC) ne te feras plus peur.

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Fais pas ci, Fais pas ça :

Cette sixième saison qui revient à l’essence même de la série : le quotidien. Si la saison 5 était divertissante, elle s’éloignait quand même bien de l’origine de la série (fête médiévale, voyage au Canada, etc.). Terre Inconnue y sont passés, même si question référence, la série aurait pu trouver mieux). Cette saison, on recentre sur les familles et leurs tracas quotidiens : mariage d’un enfant, élection des parents d’élèves, problème dans les études, etc. A noter la mise en place d’une intrigue de type “personnage homosexuel” qui avait tout pour être casse-gueule et qui, finalement, a été plutôt bien gérée. On est loin du niveau atteint par les trois premières, mais la série continue d’enchaîner situations cocasses et clins d’oeils assez drôles (Ikea, Masterchef, Tous Ensemble, RDV en Terre Inconnue y sont passés) et les guests bien sentis (Zabou Breitman a été assez magistrale cette année).

Pour le reste, c’est assez classique, pas de grandes révolutions dans le PAF. Quelques bonnes idées de réalisation quand même (bon, ok, la scène de Tiphaine enceinte sur Bowie était obligée de fonctionner parce que Bowie forcément...) mais le reste est assez convenu. La plus grande déception revient quand même au dernier épisode, le cliff de fin était attendu mais très mal intégré et pas crédible du tout. Une saison divertissante en somme, en espérant que la série évite de se répéter l’année prochaine.

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Hero Corp :

On a déjà listé les 20 raisons de notre déception face à cette saison 3. Trop lente, trop poussive, trop chiante, incohérente et peu drôle, la saison 3 d’Hero Corp constitue une véritable déception, largement accentuée par le fait qu’on l’a attendu longtemps. Et pourtant, on se dit qu’il ne manque pas grand chose pour que nos super-héros français se remettent d’aplomb : plus d’humour, plus d'absurde, plus d’effort dans le montage, moins de personnages et plus du tout de format de sept minutes. Allez Simon Astier et France 4, vous pouvez le faire !

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A la semaine prochaine avec les coups de coeur des rédacteurs de SerieAll !

Dossier réalisé par Antofisherb, Alanparish, Elpiolito, Galax, Arnoglas, Cail1, MoolFreet et Koss.

L'auteur

Koss