Breaking Bad
La vie de Walter White, professeur de chimie dans un lycée, est bouleversée lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un cancer en phase terminale. Une nouvelle qui le sort de la torpeur de son quotidien et l'amène à prendre des mesures radicales pour anticiper l'avenir de sa famille.
Terminée | Américaine | 47 minutes |
Drame, Crime, Drama, Suspense, Thriller | AMC, Arte, Netflix | 2008 |
24 avis favorable
2 avis neutre
1 avis défavorable
5.14 - Seul au monde
Ozymandias
Malgré les suppliques de Walt, l'oncle Jack ouvre le feu et un massacre s'ensuit. Suite à cette tragédie, Walt livre Jesse à Todd et se retrouve seul dans le désert avec un baril contenant dix mille dollars. Entre-temps, Marie pense toujours que son mari a coffré Walt et en parle à Skyler, qui n'a pas d'autre choix que d'expliquer toute la vérité à son fils. Mais à la surprise générale, Walt réapparaît...
Diffusion originale : 15 septembre 2013
Diffusion française :
15 septembre 2013
Réalisat.eur.rice.s :
Rian Johnson
Scénariste.s :
Moira Walley-Beckett
Guest.s :
Kevin Rankin
,
Krysten Ritter
,
Laura Fraser
,
Michael Bowen
,
Raymond Cruz
,
Steven Michael Quezada
,
Jesse Plemons
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 12 mars 2017 à 12:45 |
Oh my god... A chaque épisode on croit avoir touché le fond, et pourtant la descente aux enfers n'est pas fini... J'en reste sans voix |
Avis favorable | Déposé le 23 janvier 2017 à 10:12 |
Episode très éprouvant à regarder dans lequel on voit d'effondrer tout ce qui a été bati pendant 5 saisons. Walt n'a plus que son baril de billets qui, comble de l'ironie, ne lui sert à rien lors de sa panne d'essence et qui devient même un fardeau à rouler dans le désert. Voilà tout ce qui lui reste après avoir tout perdu... |
Avis favorable | Déposé le 20 avril 2016 à 13:08 |
Trilogie Rian Johnson terminée, et bah ses épisodes sont les plus beaux ! Point de vue écriture rien à redire, c'est proche de la perfection. |
Avis favorable | Déposé le 27 avril 2015 à 22:36 |
Tout a déjà été dit sur cet épisode fantastique. Probablement le meilleur épisode de Breaking Bad. On prend littéralement pain dans la gueule, dès le début. On voit par la suite Walt faire face aux conséquences de ses actes, et l'explosion de sa famille qu'il voulait par dessus protéger, celle qui comptait plus que tout, celle pour laquelle (il en ai convaincu) il a fait tout ça. Fascinant ... |
Avis favorable | Déposé le 27 mars 2015 à 18:52 |
Il n'y a plus grand chose à rajouter sur les avis ci-dessous. Magnifique épisode. Merci Breaking Bad. |
Avis favorable | Déposé le 24 décembre 2014 à 01:32 |
Tout simplement le meilleur épisode de la série. J'ai donné la note maximum car à mes yeux elle le mérite. Des commentaires sont bien plus construits et je vous invites à les lire (cf "Koss" "Oss" "Dewey" et j'en passe) Merci Vince |
Avis favorable | Déposé le 25 novembre 2014 à 15:05 |
C'est évidemment très très fort. Mais c'est aussi un peu triste quelque part. La série semble très sérieuse et perd un peu de son côté humour noire que j'appréciais beaucoup. Même Saul est triste. J'ai quand même un peu de mal avec la réaction de Junior qui me semble peu crédible. |
Avis favorable | Déposé le 08 octobre 2014 à 13:39 |
"We're Family" / "Family or no" Il est indéniable que nos sociétés modernes se sont construites autour du noyau familial. La famille, avec son mode de transmission parent-enfant, est ce qui a permis à l'homme de perdurer dans le temps. Je te transmets. Tu hérites. Et personne ne remet en cause ça. Aux Etas-Unis, plus que dans tout autre pays, elle est primordiale. Ce pays tout entier s'est construit autour de la notion étroite de communauté. Mais à bien y réfléchir, y a-t-il un fondement logique à tout cela ? Pourquoi favoriser telle personne ou lieu d'une autre ? Dans son très beau film "La Nuit nous appartient", James Grey tente de démontrer qu'on n'échappe pas à son leg familial, que l'émancipation est impossible et que tout tentative de "faire autre chose" est vouée à l'échec. Dans cet épisode de Breaking Bad, Walter White parvient à faire cette émancipation. Il y parvient en atomisant les liens qui l'unissait à sa famille. Dans un monde où le mal est partout et la moralité nulle part, la notion même de famille est une absurdité totale qui ne repose sur aucun fondement. Walt, pour survivre (qui est le propre de tout homme), doit se contraindre à renier ce pourquoi il a commencé à bâtir son empire. Il sait qu'un homme seul peut survivre, un homme délesté de toutes attaches et de toutes moralité. En vérité, se faisant et en ayant franchit une à une toutes les barrières du mal, Walter redevient un homme dans la nature, un homme au delà du bien et du mal, qui se bat pour une seule chose : sa survie. Et c'est précisément pour ça que ce fameux coup de fil est si beau. Je dois avouer qu'effectivement je n'avais pas bien compris de quoi il en retournait exactement. Pour moi, une nouvelle fois, Walter au-delà de lui-même et du mal, montrait toute sa cruauté. J'ai revu la scène. 3 fois. Et effectivement, il protège bien sa famille. Mais, il ne la protège pas des flics, non non. Il la protège de lui-même. Je pense exactement la même chose que le très bel avis d'OSS (situé plus bas) : il se persuade lui-même qu'il est le seul responsable. C'est effectivement son dernier mensonge, le dernier sacrifice de son âme. Car, maintenant, qui est-il ? C'est un homme en état de nature (au sens rousseau-iste et hobbes-sien du terme) ; un homme qui agit sans puissance commune au dessus de lui : sans police, sans Etats, et bien sûr sans famille. C'est la crainte de la mort qui a fait que les hommes se sont rassemblés en société et c'est la crainte de voir son patrimoine disparaitre qui les a fait se mettre en famille. Or, Walter ne peut plus transmettre son patrimoine et il n'a plus peur de la mort (le retour du cancer et le fait qu'il ait survécu autant de temps). Se faisant, il se force lui-même (ou il est forcé par le destin) à rejoindre cet état primaire, un état où les hommes sont égaux, ont, les mêmes droits sur toutes choses, et les mêmes moyens d’y parvenir ; le seul état dans lequel un individu comme Walter White peut vivre. Ozymandias ne raconte pas la chute d'un empire. Il ne raconte pas la chute d'un homme (qui a déjà chuté depuis bien longtemps). Il raconte la dernière étape de la transformation d'un homme qui est allé si loin, si profondément dans le mal qu'il s'est auto-affranchi de toute barrière. Un homme pur en quelque sorte. Le premier des hommes. |
Avis favorable | Déposé le 31 juillet 2014 à 15:37 |
En effet, une sacrée claque. Que demander de plus à un épisode de série TV ? Vraiment mémorable !! |
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Un épisode magistral, puissant, dans lequel s'effondre tout ce qu'il restait d'un peu humain chez Walt, tout ce qu'il y avait d'un tant soi peu « moral ». Ozymandias n'est rien d'autre au fond que l'aboutissement de la série. La fin d'un Homme.