Je vais vous confier un secret, je n’en avais jamais parlé avant (enfin, pas à jeun), mais je viens du futur. Si, si, je viens de l'année 2103 où j'ai construit, en un week-end, dans mon garage, une machine à remonter le temps. Je ne comprenais pas pourquoi personne n'en avait jamais eu l'idée avant et un samedi matin je m'y suis mis (c'était pas hyper compliqué, c'est juste un peu de maths et de physique, mais avec mes cours de 6ème sortis d'un carton de mon grenier, ça a été). Et donc je viens du futur et je peux vous le dire maintenant, votre futur, notre futur est radieux.
Oui, oui.
En effet en 2022, Éric Zemmour va annoncer (le 6 mars exactement) que sa campagne politique était un sketch, un gag à la François Damiens ou Borat, une caméra cachée où il s'est amusé à dire le plus de bêtises possible rien que pour voir comment les journalistes et les électeurs réagiraient. Après ça, il va se retirer de la vie politique et devenir président d'une ONG aidant les migrants. À partir de là, les dirigeants de tous les pays vont réaliser que leur soif de pouvoir est vaine, qu'il s’agit juste d’un manque d'amour à compenser parce qu’ils en ont manqué petits et ils démissionneront tous. Dans la foulée, l'Humanité réalisera qu’elle allait droit dans le mur et changera radicalement en mettant fin à la société de surconsommation que nous connaissons, ainsi qu’au Patriarcat et aux différences et inégalités des classes sociales. Ainsi, l’être humain formera un seul peuple uni, solidaire, ouvert aux autres et vivant de manière durable pour la planète.
Ce n’est pas une magnifique nouvelle, ça ? Vous pouvez donc passer vos fêtes de fin d'année en toute sérénité, l'avenir devant vous sera radieux.
Mais pourquoi, vous demandez-vous probablement, si tout cela est vrai, pourquoi ne vous l’ai-je pas dit avant ? Parce que je ne voulais pas vous spoiler (on n'aime pas ça sur Série-All). Oui mais, argumenterez-vous peut-être, si effectivement j'ai inventé une machine qui me permet de voyager dans le temps, pourquoi ai-je choisi cette année 2021 et non pas la Préhistoire, la Renaissance italienne, le Summer of Love de 1967 ou n’en ai-je pas profité pour porter la coupe mulet dans les années 80 ? Et bah, si j'ai choisi cette année, c'est parce que 2022 est la saison où le LOSC va gagner la Ligue des Champions en football et je voulais suivre cette épopée historique en direct. Quand on est supporter, que voulez-vous…
D'ailleurs, puisqu'on est entre nous, je peux même donner le parcours de Lille : Chelsea, puis Paris, Bayern et une victoire finale dans un match qui déjoue tous les pronos contre le Sporting de Lisbonne. D'ailleurs je ne saurai que trop vous conseiller de vider votre PEL et de tout miser sur la victoire (3-1) de LOSC contre l’équipe portugaise sur Betclic, votre année 2022 n’en sera que meilleure.
Le Fonz du mois : Le Grinch
Le sommaire :
On n'a pas aimé du tout, du tout
American Horror Story : Double Feature - Saison 10
Marie-Louise : Gros flop pour cette dixième saison d’American Horror Story. La nommée "Double Feature" nous propose cette année deux parties : une première, en six épisodes, qui se place au niveau des saisons un peu moyennes de la série. Il y a quelques bonnes idées, les personnages ont le temps d’être un peu approfondis, mais la résolution est un poil bâclée et ça reste assez plan-plan. La deuxième partie, en quatre épisodes, est très décevante. Celle-ci pour le coup est truffée de très bonnes idées : notamment deux timelines et, surtout, des passages délicieusement ridicules servant la soupe aux théories du complot les plus répandues. Mais ces très bonnes idées auraient pu être appréciées si elles avaient été développées sur une saison entière. À la fin, il reste en bouche un petit goût de gâchis, comme si l’arrêt forcé de deux ans à cause du Covid-19 avait rendu Ryan Murphy (et Brad Falchuk) paresseux. Avis défavorable
Chucky
Nick : Adapter Chucky en série télévisée (et par Syfy en plus) était déjà une drôle d’idée assez casse-gueule. En effet, comment raconter sur dix épisodes l’histoire (par ailleurs connue de tous, donc sans vraiment de surprise) d’une poupée serial-killeuse, entre obligation de montrer des meurtres et du sang, mais sans forcer, au risque de ruiner la crédibilité du récit, car comment faire tomber un par un l’entourage du personnage principal sans que celui-ci sombre dans la catatonie à mi-parcours et continue de vivre normalement ? Bref un sacré challenge. Au vu du pilote, seul épisode que j’ai vu, la série ne semble pas avoir trouvé la formule gagnante et fonce tête baissée dans les pires clichés possible, entre personnages caricaturaux qui serviront de chair à Chucky (le papa alcoolique et brutal, la peste blonde, le tonton winner et vantard, la prof de bio sympa mais légèrement insignifiante), puritanisme d’un autre temps (la tata qui sera tuée car elle trompe son mari) et récit qui part à vau-l’eau (il faut faire sortir Chucky de la chambre de Jake, donc sans raison vraisemblable, celui-ci amène sa poupée à l’école et même en… cours de SVT, oklm). C’est vraiment la foire au n’importe quoi, l’histoire ressemble au monstre de Frankenstein, une créature moche et hybride de plusieurs réécritures de scénario, cumulant à la très WTF scène de ventriloquisme lors du pilote dont j’ai cru pendant cinq minutes qu’elle était un rêve tant elle est totalement grotesque. Mis à part la perspective de connaître un peu plus sur Charles Lee Ray avant que son esprit investisse une poupée et le fait que le gamin soit gay et ait un crush sur un de ses camarades, le reste est cousu de fil blanc et tout est à jeter. Et encore, je n’ai pas évoqué le nouveau look de Chucky, tout propre et bien moche. Je n’attendais rien de la série, j’ai quand même été déçu. Avis défavorable
Foundation
Koss : Au début, l’espoir. Un premier épisode réussi et une direction prise qui se détache du livre en proposant une nouvelle vision de l'œuvre d’Asimov. Et puis, patatras. Le n’importe quoi. Le problème de la série, c'est précisément qu'elle en est une, qu’elle est écrite comme telle. Avec tous les symptômes inhérents : intrigues destinées à prolonger le récit, cliffhanger suranné et éléments de scénario bien pratiques quand il le faut. Le show parvient même l’exploit d’avoir un discours inverse à celui du livre. En effet, Fondation est une œuvre viscéralement anti-violence. Asimov, c'est un écrivain russe qui a émigré aux États-Unis à l'âge de huit ans pour ses études. La quasi majorité de ses ouvrages parlent de ce tiraillement entre ses racines et sa formation. Entre son cœur et son cerveau, si on veut être schématique. Et c'était d'autant plus important dans un contexte de guerre froide. Dans le dernier épisode, Hari Seldon sort du fait un discours ultra militariste : alliez-vous pour casser la gueule à l'Empire. Je résume, mais c'est globalement ça. C'est un échec absolu en termes d'adaptation. C'est pire qu'une insulte au livre. C'est une incompréhension. Une bêtise de la pire espèce. Avis très défavorable
Nick : Adaptation SF d’un livre culte que je n’ai jamais lu, Foundation ne fait pas dans la séduction facile. Et il faut gratter derrière la timelime éclatée, sa froideur dans le ton et l’engourdissement que peuvent procurer les heures de chaque épisode pour tomber sur quelques joyaux (sa photographie superbe, les thématiques intéressantes sur le Destin ou la Foi, ainsi que l’idée de cet Empereur régnant depuis des centaines d’années en s’auto-clonant sur trois âges). Le souci est que plus on avance dans la série, plus l’ennui et le découragement prédominent, plus les péripéties s’étirent au-delà du raisonnable et les bavardages assomment. Avis en chute libre
Hawkeye
Koss : Quatrième série Marvel de l’année et la pire des quatre. Rien ne fonctionne et ça ne décolle jamais vraiment. Le problème de la série est sa volonté à tout prix de coller au comics. Tous les passages buddy-comédie issus de la BD (le LARP, la relation Kate-Clint, les Bro, etc.) sont ratés, en décalage presque avec le reste. C'est comme une recette de cuisine où tu aurais mis des ingrédients qui ne vont pas ensemble (genre du chocolat et du brocoli et du camembert). Le rendu de fait est dégueulasse. Six épisodes franchement, c’était déjà de trop et on frôle l'indigestion. Avis défavorable
Locke and Key - Saison 2
Mmaginère : Il y aura une saison 3, mais j’espère que ce sera la dernière. Cette deuxième saison n’était pas brillante du tout. De bon moments certes, mais très rares. Surtout des personnages aveugles, stupides et des décisions scénaristiques catastrophiques. Kinsey est la seule qui s’en sort pas si mal que ça, sauf
en ce qui concerne son petit ami qui est en fait Dodge. L’acteur a le charisme d’une huître et on regrette l’ancienne interprète du personnage. De plus, à quoi sert Eden, sérieusement ? Et punaise, arrêtez avec les araignées géantes !!!
Je ne suis pas une grande fan du comics non plus, mais comme la série prenait une direction différente sur plusieurs points, elle aurait pu être clairement mieux. Quel dommage avec un tel potentiel. Avis défavorable
Rick and Morty - Saison 5
Nick : La saison où Rick and Morty est définitivement devenue un produit sans âme et avançant en roue libre. La formule est simple : deux ou trois épisodes réussis, une ou deux idées géniales et pour relier tout cela du remplissage, des épisodes indigents se terminant systématiquement par un massacre sanglant, tout en se foutant royalement de ses fans de la première heure qui espéraient que la série allait développer un lore. Bref, beaucoup de cynisme pour pas grand-chose et une série dont je n'attends plus grand-chose. Avis défavorable
The Morning Show - Saisons 1 et 2
Mmaginère : La saison 2 de la série est devenue disponible et je me suis dit "pourquoi pas ?" La saison 1 était vraiment excellente : un casting solide, une trame #metoo bien construite et de bonnes idées tout au long de la saison. Chaque personnage a sa place et sa force dans cette matinale et ses coulisses. Mention spéciale à Cory qui est à la fois amusant et me fait grincer des dents. Puis vint la saison 2 où ils semblent être tous perdus, ne plus savoir quoi faire, avoir laissé leur âme et leur intelligence sur le côté de la route, et où s'enchaînent les scènes et les personnages inutiles… En plus de ça, la série intègre le Covid, je vais donc m’arrêter là. Saison 1 : Avis favorable - Saison 2 : Avis défavorable
Nick : Les JT (ou Journaux Télévisés) sont comme les séries au final, ils sont d’autant plus efficaces s’ils ont un sujet fort. La saison 1 de The Morning Show avait déjà un cadre idéal (ce Télématin américain où, sous la façade du "on s’aime tous", se jouent les guerres d’ego, l’hypocrisie et les ambitions démesurées), mais il avait aussi un sujet formidablement passionnant (la chute de son présentateur phare emporté par la vague #metoo et payant son comportement de prédateur). Le souci de cette saison 2 est qu’elle n’a pas de Grand Sujet, elle n’a pas de sujet du tout (le Covid ne fait que pointer le bout de son nez), elle n’est qu’aftermath de la saison 2. Pourquoi pas, après tout, sauf que c’est un vrai échec industriel et tout le monde sort perdant de ces dix épisodes : Bradley est reléguée dans des aventures pénibles (sa vie sexuelle, son frère drogué), Alex ne fait que venir puis repartir puis revenir sur le plateau, on suit sans trop savoir pourquoi la retraite de Mitch en Italie. Mais là où ça fait plus mal, c'est que les deux personnages les plus intéressants se font aussi rincer par cette saison : Cory n’est plus qu’un gentil producteur au grand cœur, quand dans la première saison on ne savait sur quel pied danser avec lui (loup aux dents longues accro aux prises de risque et à l’adrénaline ou vrai humaniste caché parmi les requins ?) tandis que Chip sert de toutou pour Alex qui se plaît à lui en faire voir de toutes les couleurs. Comme tout est lourd dans cette saison et que rien n’est fluide, les scénaristes forcent les confrontations et les personnages passent les épisodes à se prendre la tête entre eux pour rien. Fatiguant.
Bref, cette saison 2 ressemble à une journée sur BFM : beaucoup d’impro, trop de bla-bla pour meubler et une recherche facile de l’émotion. La chute est dure. Avis défavorable
The Walking Dead - Saison 11, partie 1
Marie-Louise : Pourquoi ? Pourquoi ils continuent, pourquoi JE continue à m’imposer ça ? Pourquoi. Avis défavorable
Younger - Saison 7
Mmaginère : Cette septième et dernière saison de Younger avait été annoncée comme étant le final de la série suffisamment en avance pour que les scénaristes fassent des épisodes propres, cohérents et bien construits... Spoiler alert : ce n’est pas du tout le cas. Plus la saison avance, plus nous nous enfonçons dans la médiocrité. Pourtant, de très bonnes idées, mais mal exploitées. Malheureusement, il y a aussi surtout de mauvaises idées. Charles devient le personnage le plus détestable de la série, on ne sait pas ce qu’ils veulent faire de Liza, Kelsey enchaîne les intrigues inutiles, Josh fait sa vie sans vraiment nous y intéresser, l’intrigue de Maggie devient ridicule, Lauren ne sert à rien comme d’habitude et Diana n’est pas là… Je suis extrêmement déçue qu’une série aussi géniale finisse aussi mal. Avis très défavorable (et même plus que ça)
On en attendait tellement plus
Betty - Saison 2
Nick : Betty saison 1 ne racontait pas grand-chose, mais était très attachante. Betty saison 2 ne raconte pas grand-chose non plus, mais n'a pas réussi à convaincre et je me suis ennuyé en la regardant. Pourquoi ? Il n'y a pas vraiment de raison, la magie très fragile s'est envolée et le Covid est passé par là (tous les protagonistes portent un masque et ont une peur panique du virus, même si cela ne les empêche pas de se réunir à cent dans un sous-sol non aéré pour y faire du skate). Je pense que la pandémie a joué une place importante dans l'échec de cette saison, car clairement la troupe n'est jamais réunie et chacune vit ses aventures dans son coin. Et comme lesdites aventures sont assez anecdotiques, il a été très difficile de s'intéresser à nos skateuses anciennement préférées. Avis neutre
Black Summer - Saison 2
Nick : Toujours aucune trace d'humour dans Black Summer, ce qui demeure paradoxal pour ce prequel de Z-Nation, le Walking Dead fauché et nanard, mais au contraire une radicalité extrême. Passant d'un groupe de gens à un autre, on ne suit que la survie d'Humains obligés de se battre entre les zombies et leurs congénères. C'est vraiment haletant et l'hiver avec ses décors enneigé apportent un cachet en plus à ce survival grandeur nature. Le souci est que l'arc de fond (éclaircir ce que sont ces avions qui balancent des caisses pleines de provision et d'armes) n'est pas hyper palpitant, mais surtout à force de transformer ses personnages en silhouettes dont on ne connaît rien (notamment la vie avant la pandémie de morts-vivants), il est difficile de s'y attacher et on finit par suivre ce qui se passe à l'écran de manière distancié, rarement touché, y compris lorsqu'un personnage important décède. Avis neutre
Brand New Cherry Flavor
Nick : Brand New Cherry Flavor ferait un chouette film d'horreur sympa. Raccourci en une heure trente, ce serait un long-métrage esthétiquement au point (les années 90 sont bien représentées), un mix de Mulholland Drive et d'un David Cronenberg saucé à la mode #Metoo (la vengeance d'une réalisatrice de talent qui n'arrive pas à percer, car elle refuse de coucher), avec une Rosa Salazar en tête de casting époustouflante. Malheureusement, Brand New Cherry Flavor n'est pas un film, mais une longue mini-série de huit épisodes d'une heure, et chaque minute devient une façon malhonnête de gagner du temps et faire traîner l'affaire. Avis neutre
Dave - Saison 2
Nick : Dave saison 2 se rapproche de plus en plus d’une structure à la BoJack Horseman, (y compris pour l'épisode expérimental comme écrit sous LSD, placé en avant-dernier de la saison), avec la chute annoncée d’un artiste bouffé par son ego et qui voit ses amis lui tourner le dos, les uns après les autres. Mais comme BoJack, Dave, la série, refuse au dernier moment de chevaucher franchement le côté dark promis et préfère le trot de côté offrant un final en demi-teinte qui ne froisse pas, mais n'emballe personne. Avis neutre
Dexter New Blood - Saison 9
Mmaginère : J’étais très frileuse à l’idée du retour de l’un de mes tueurs préférés, et ce n’est pas à cause du nouveau cadre qu’est l’Alaska. Dexter comporte huit saisons, les quatre premières formidables, les quatre dernières catastrophiques. Que dire de ce revival ? Il est moins pire que la dernière saison (dans mon souvenir), mais il ne brille pas vraiment. Lent, il ne sait pas trop où il veut aller malgré de bonnes idées et un bon casting, cela reste une bafouille. C’est quand même sympa de voir ce qu’il est devenu et de donner une suite à l’un des pires finaux de séries et la manière dont Debra est intégrée est bien pensée et fidèle au format original. Ce n’est pas aussi mauvais que ce que je craignais, mais pas génial non plus. À regarder pour les fans qui veulent savoir la suite. Avis neutre
Family Business - Saison 3
Jo_ : Clap de fin pour Family Business. L’ultime saison de la série avec l’acteur français comique le plus bankable du moment n’est pas franchement à la hauteur de mes attentes (qui n’étaient pourtant pas super hautes). Si on assiste à quelques bons moments, certains passages sont franchement gênants : scatophilie assumée, scènes de cul grossières, acteurs qui jouent comme des pieds… Humour "bite/couilles/chatte" dont je me serais bien passée. Finalement, c’est Clémentine qui sauve les meubles. Sa folie est tellement déconnectée du reste (des personnages, et globalement du monde) que chacune de ses apparitions fait rire (à l’exception de son pétage de plomb sur le bateau lors du dernier épisode, qui est juste un non-sens pour moi). Je suis par contre un peu triste de l’absence de Ludmila, qui apportait une excellente touche comique. J’imagine que le Covid a sûrement joué en sa défaveur. Bref, cette saison est quand même très poussive. C’est sûr qu’on ne s’attend pas à une série exceptionnelle en regardant Family Business, mais j’aurais aimé rire davantage. J’ai quand même de l’affection pour les personnages et c’est sans doute pour cela que mon avis n’est pas complètement défavorable. Avis neutre
Koss : Une incroyable zinzinade. Une fin de série fauchée, en huis clos, où pour créer artificiellement de l’intrigue, les personnages prennent de la drogue (par deux fois), montent des plans de merde d’évasion (qui foirent forcément) et font caca. Les idées toutes plus débiles les unes que les autres s'enchaînent à la vitesse de l’éclair et rapidement on ne sait plus où donner de la tête. Le niveau d'écriture de cette saison est stratosphérique et rapidement la saison n’a plus aucun sens. Sur cinq épisodes sur six, on a un très joyeux nanard. Malheureusement, le sixième et dernier vient tout gâcher en offrant un épisode véritablement nul. C'était très difficile de faire plus mauvais que le reste des épisodes et ils ont parfaitement réussi ce challenge. Chapeau les gars. Avis défavorable
Grey’s Anatomy - Saison 18, partie 1
Mmaginère : Les scénaristes ont eu la très bonne idée de montrer un monde post Covid et donc de faire repartir la série sur des choses plus sympas. Je viens de voir le final de mi-saison et vais donc donner mon avis sur cette première moitié de saison. Globalement, elle m’a plu : il y a de nouvelles choses intéressantes pour Meredith et Amelia d’un point de vue professionnel. Malheureusement, la série abuse encore sur Amelia niveau personnel et c’est lourd. Le personnel pour Meredith est au contraire rafraîchissant. L’absence de Maggie due à la grossesse de son actrice était géniale, jusqu’à ce qu’elle revienne… Au Grey Sloan, la nouvelle méthode Weber et le nouveau souffle que ça apporte sont vraiment une excellente idée, ainsi que les soldats. Par contre, que veulent faire concrètement les scénaristes de Jo, Link et Owen ? L’intrigue Farouk est également un peu faible et juste là pour réintroduire la sœur d’Owen et donner du boulot à Hayes. Le final de mi-saison m’a un peu déçue et il va me falloir attendre jusqu’au 24 février 2022 pour la suite ! Pour conclure j’ai ri, j’ai trouvé plein de bons moments, mais j’ai aussi été déçue. Avis neutre (qui tend vers le favorable)
Legacies - Saison 4, partie 1
Mmaginère : Enfin ! La série se décide à terminer l’intrigue Malivore qui devenait beaucoup trop lourde et longue. Malheureusement, cela implique de
faire de Hope une tribride complète, avec la partie vampire activée. Je pense que malgré le fait que c’est la saison 4, ça arrive un peu tôt. C’est marrant parce qu’Elena est aussi devenue un vampire en saison 4 de The Vampire Diaries. Les personnages secondaires sont plus intéressants ici parce qu’on les voit évoluer, surtout qu'Alaric est off pour l’instant.
Ce qui m’avait semblé une mauvaise idée à la base, permet vraiment aux autres personnages de sortir de leurs habitudes et c’est plutôt bien pensé. Bon par contre, Hope qui bien entendu éteint son humanité direct en devenant vampire, et le fait que déjà elle a un nouvel ennemi avec la triade qui se réactive comme ça après un silence depuis plusieurs saisons, c’est d’une lourdeur… D’autant plus en faisant revenir Aurora.
Pfff, mais je suis désespérée. Espérons que la deuxième partie de la saison se reprendra sur ces points-là. La série va également souffrir du départ de l’une de ses actrices principales, Kalyee Bryant, interprète de Josie, à la fin de l’épisode 9. Je pense qu’on arrive à la fin de la série. Elle ne se terminera probablement pas en saison 4, mais en saison 5. Avis neutre
Made for Love
Nick : L'idée de base de Made For Love est top : une femme mariée à un richissime créateur d'appli découvre que celui-ci a implanté en elle à son insu une puce qui lui fait connaître toutes ses pensées et voir ce qu’elle voit. Cela, couplé avec la présence de Cristin Milioti au générique, et cette série aurait dû être du pain béni. Mais malheureusement, Made For Love n'arrive jamais à dépasser son stade de bonne idée de concept et dès le deuxième épisode, il est clair que le scénario navigue totalement à vue, sans jamais réussir à choisir un ton juste. Du coup, j'ai vite baissé les bras. Avis neutre
Masters of Universe
Nick : Nostalgie régressive pour moi avec Master of Universe. Pas réellement pour le dessin animé des années 80, dont je garde peu de souvenirs, mais pour les figurines que je collectionnais petit et à qui je faisais vivre mille aventures sur mon canapé ou sur la cuisine. J'ai donc pris un petit pied et un plaisir coupable à retrouver les personnages, réveillant en moi plein de souvenirs émus. Même si je n'ai pas terminé les cinq épisodes, car en fait, l'histoire de fond n'était guère palpitante et les personnages unilatéraux et lisses, malgré, il faut le saluer, la prise de risque de virer Musclor de sa propre série. Bref, de mémoire, les aventures que je faisais vivre à mes jouets dans le bac à sable au fond du jardin de mes parents étaient autrement plus palpitantes et trépidantes. Avis neutre
On the Verge
Nick : J'aime beaucoup Julie Delpy et je m'étais bien amusé devant son dytique 2 Days, je me régalais donc d'avance de On the Verge. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur. Beaucoup de choses clochent devant les aventures de ces nouvelles desperate housewives : ce n'est jamais vraiment drôle, au mieux on esquisse quelques sourires de temps en temps, l'alchimie entre les quatre amies n'est pas évidente, un peu trop forcée, tandis que les personnages masculins sont, sans exception, lâches, vils et menteurs. De manière générale, on peut très vite désespérer devant ces crises existentielles de quinquagénaires bourgeoises de L.A. Au final, la série est trop sage pour susciter l'adhésion totale et pas assez sympathique pour avoir envie de revenir. Avis mouais bof, bof
The Seven Deadly Sins - Saison 4 (finale)
Galax : Après une saison 3 qui a perdu tous les fans mais qui m’avait conquis, puisque l’anime troquait sa direction artistique moche pour une histoire mieux ficelée, cette ultime saison se perd dans un micmac d’idées et de surenchère de boss finaux, sans trop de sens. Les combats moches ne s’améliorent pas, et malgré quelques bons arcs (le Purgatoire, l’affrontement pré-roi des démons), le final est beaucoup, BEAUCOUP trop timide et ouvert pour une série de ce genre. À part passer dix minutes sur le gosse des protagonistes, il ne fait rien et n’exploite pas la ribambelle de personnages et le lore de la série. Dommage d’avoir eu une fin si peu ambitieuse alors que l’anime a souvent eu des idées folles sorties de nulle part – c’était le moment d’envoyer la sauce. L’émotion fonctionne assez pour qu’on range gentiment cette fin d’anime dans la catégorie "passable". Avis neutre, quasi défavorable
Star Wars Visions
Galax : Star Wars X l’animation japonaise. De quoi offrir à de nombreux studios talentueux l’opportunité de faire joujou avec le lore gargantuesque (et libéré du canon) de la saga de SF la plus connue du monde, en puisant dans le kaiju et l’histoire audiovisuelle japonais. Dommage que beaucoup d’épisodes se contentent d’aligner quelques hommages, un sabre laser par-ci, des Sith par-là. Un poil trop peu ambitieux. En revanche, d’autres épisodes tirent leur épingle du jeu, soit par une animation sensationnelle, soit par une courte histoire bien maîtrisée. Quoiqu’il en soit, le concept est peut-être plus alléchant que l’exécution, mais le projet est si original qu’il donne envie d’en voir plus. Peut-être qu’une série complète permettra de concrétiser les meilleures idées ? Avis tout juste favorable
Validé - Saison 2
Nick : Même si le service marketing de Validé saison 2 a mis en avant un petit côté féministe en faisant du nouveau personnage moteur une fille, cela ne change globalement rien à l’affaire. D’un sujet en or (le hip-hop français, nouvelle poule aux œufs d’or de la musique) dont il serait tellement bien d’en égratigner les déviances (les ego-trip, le masculinisme exacerbé ou la pose permanente), Validé n’en fait rien, préfère caresser les rappeurs (et futur guests) dans le sens du poil et se complaît dans une espèce de gangsta-rap de pacotille, les muscles toujours en avant et le gun facile. Validé est divertissante, oui. Intelligente, nullement. Avis neutre
On a bien aimé
It’s Always Sunny in Philadelphia - Saison 15
Koss : Quinzième saison (!) pour la bande et à la clé le record de la série comique la plus longue aux États-Unis. Sortie de l'écran depuis deux ans, la série tente de recoller les morceaux avec 2020, année importante aux États-Unis. Entre temps, la réalité américaine a rattrapé (puis, dépassé) celle de la série. Alors il faut à celle-ci se réinventer. Pour l’instant, le show a un peu relevé la tête (surtout par rapport à la mauvaise saison 14), mais il reste encore une poignée d’épisodes et tout est possible (comme dans la vie après tout). Avis favorable
La casa de papel - Partie finale
Galax : Incroyable, La casa de papel nous offre un finish d'épisodes plutôt bons. Je fais partie de ceux qui regardaient la série avec très peu d'envie depuis la reprise par Netflix avec le second casse. Et même si cette dernière flopée d'épisodes a son lot de séquences bien nanardes ou longues, le tout dernier épisode d'une heure et quart fait office de téléfilm complet et satisfaisant pour tout boucler. Si vous n'en êtes pas trop loin, je vous recommande de mater tout en accéléré jusqu'au final qui aligne les bonnes idées. À se demander si ce n'est pas juste avec des concepts pour un ultime épisode que les scénaristes se sont lancés dans une suite. En tout cas, c'est vraiment terminé et c'est tant mieux. Avis favorable pour le final, et c'est ce qui compte le plus
Loki
Galax : Malgré des scènes d’action étonnamment cheaps et peu intéressantes pour du Marvel, la mini-série est parvenue à instaurer un petit univers très intéressant et attachant, grâce à un Tom Hiddleston convaincant, des concepts de SF plutôt bien maîtrisés et deux-trois acteurs secondaires qui bouclent le tout. La fin nous bombarde de plusieurs idées, sans doute trop pour le teasing de l’univers des films, mais espérons que l’éventuelle saison 2 soit à la hauteur de ce qui a été lancé ici. Avis favorable
Miracle Workers - Saison 3
Nick : Amateurs d'humour pipi-caca, bienvenue dans cette saison 3 de Miracle Workers qui cette fois, après notre époque dans la saison 1, puis le Moyen-Âge dans la saison 2, se passe au temps des cowboys. Dans cette saison 3, l'humour ne vole pas méga-haut, mais la série sort parfois, parmi les gags scatologiques et l'anachronisme facile, quelques bons moments et des instants inspirés et vraiment drôles. Mais surtout le casting fait toute l'affaire et voir Steve Buscemi en gangster en voie de repentance ou Daniel Radcliffe (Harry Potter) en pasteur timide mais amoureux de sa meilleure amie (la moins connue mais délicieuse Geraldine Viswanathan) s'amuser comme des fous est communicatif, et j'ai suivi avec beaucoup de plaisir ce sitcom bas du front, mais attachant. Avis favorable
Mr. Corman
Nick : Il m'est difficile de statuer sur le cas de Mr. Corman : série profondément renversante et existentielle ou grosse arnaque inutile ? Clairement, l’ensemble est bien, Joseph Gordon-Levitt (qui est aussi le scénariste, producteur, metteur en scène, bref c'est sa série) est parfait en professeur des écoles, dont le quotidien est sur le point de se fissurer (ou peut-être a-t-il déjà cédé) à cause de turbulences diverses, mais difficilement identifiables. Il y a du Fight Club ou du Mr. Robot dans Mr.Corman, de ces œuvres qui ont du mal à bien différencier la vérité du mensonge. Mais on y rencontre aussi des trous d'air et très souvent, le spectateur se sent perdu devant son écran, pris entre fascination et une forme d'irritation. Bref difficile de définir la série ; dans le doute, j’encourage fortement son visionnage pour cette délicieuse sensation de prendre part à un voyage dont on ignore totalement la destination. Y compris une fois arrivé et descendu à quai. Avis favorable
Ratched
Galax : Ryan Murphy signe une série purement Ryan Murphy : on ne sait pas comment ça va tenir plus de trois épisodes, mais avant de savoir ce qu’il se passe, on est déjà embarqué dans la folle aventure du Sarah Paulson Show, et on vibre avec le mélange d’une œuvre de genre (avec un visuel très léché et des inspirations horrifiques réussies) et la modernité de ses thèmes et de ses messages. Le final ne laisse malheureusement rien transparaître sur la saison 2 qui n’aurait peut-être pas dû exister – va-t-on avoir droit à un road-trip, à mille lieux du huis-clos horrifique et politique de la saison 1 ? Toujours est-il que cette saison 1 est très réussie. Avis favorable
Scènes de ménages - Saison 13, partie 1
Mmaginère : Ma chouchoute des chouchoutes. L’introduction du nouveau couple Louise et Jalil est une très bonne idée. Il y a déjà une bonne alchimie entre les acteurs et les intrigues associées sont amusantes. Liliane et José brillent toujours autant et me font toujours tellement rire (le secret d’un couple qui dure selon eux : ne rien attendre de l’autre !), je les adore. Huguette et Raymond continuent leur bonhomme de chemin avec des répliques toujours bien pensées, là où Emma et Fabien nous offrent de savoureux moments de jalousie et de parentalité. Malheureusement, des idées moins bonnes polluent les couples de Camille et Philippe (le fil rouge semble manquer et c’est assez faible) et de Léo et Leslie (spoiler : c’était top le fait que Léo travaille aux pompes funèbres et qu’ils commencent à s’en sortir, là avec cette histoire avec le père de Léo, ils reviennent à la case départ avec le même type de problèmes qu’au début de la série et c’est pesant). Mais je m’amuse encore et toujours, malgré quelques couacs. Avis favorable
Peepoodo - Saisons 1 et 2
Mmaginère : J’ai découvert ce petit bijou d’humour et d’éducation grâce à une amie. J’ai enchaîné les épisodes. Parfois trop vulgaire ou cracra, mais toujours à but de nous informer et de nous faire rire, cette série est vraiment un petit ovni à regarder pour les +18 ans. Mention spéciale à l’enquête sur la mort du Père Noël, très bien faite ! La série m'a globalement plu, mais il y a des faiblesses, comme les épisodes de l’Oktober Fest ou les MST, ou les parties avec la Louve qui m’ont aussi saoulée. Avis favorable
What We Do in the Shadows ? - Saison 3
Jo_ : J’ai l’impression que peu de personnes connaissent cette série. Et c’est dommage car elle est vraiment drôle. Le concept même de filmer des vampires complètement teubés en mode documentaire type The Office, c’est déjà une bonne idée. Par contre, elle peut vite s’épuiser si on reste sur la même dynamique avec peu de personnages principaux. Ce n’est pas le cas pour cette nouvelle saison de What we do in the Shadows ? Sous son aspect comique, la série développe de nouvelles thématiques un peu plus profondes : la dépression de Nandor qui ne veut plus vivre éternellement (Highlander TMTC), Guillermo qui prend de l’ampleur et refuse de se laisser marcher dessus, l’amitié entre Laszlo et Colin Robinson… La série reste quand même toujours feel good et on passe un réel bon moment en la visionnant. Avis favorable
On n'est pas d'accord entre nous
Doctor Who - Saison 13
Galax : On ne reprochera pas à la dernière saison en date, Flux, de manquer d’ambition. Avec une intrigue chorale et des personnages mémorables, des compagnons et une Docteur plus en forme que jamais, cette ultime saison de l’ère Jodie Whittaker s’impose comme la meilleure des trois dernières. La qualité de tous les épisodes suffisait amplement à être emballé pour les trois spéciaux – dommage que Chris Chibnall pensait utile de se retenir sur la fin, n’offrant qu’un semi-climax. Une saison néanmoins unique en son genre qui élève l’ère en cours et redonne confiance pour la fin. Plus de détails dans nos critiques de chaque épisode. Avis très favorable
Koss : Dans la vie, il y a deux manières de voir les choses. Celle positive qui veut que Chris Chibnall, showrunner de la série, parvienne au bout de trois saisons à écrire une série d’épisodes correcte et agréable à regarder. Et puis, il y a la manière réaliste. Celle qui voit Chibnul se planter lamentablement dans son dernier épisode, incapable de boucler ses intrigues, de faire aboutir une idée, etc. Bref, de faire son métier de scénariste. Je vous laisse deviner dans quel camp je suis. Avis très défavorable
Mmaginère : J’ai vu les deux premiers épisodes de cette série avec le gourou de la secte, le fan le plus passionné de cette série : Galax. J’ai passé un bon moment, sincèrement. Un peu longuet parfois sur le deuxième épisode, mais globalement c’était plaisant et je suis curieuse de connaître les mystères du Docteur. J'ai trouvé la série agréable, avec du potentiel, mais j’ai besoin d’en voir plus pour vraiment me prononcer. Avis neutre
Nick : Pour sa dernière saison aux manettes de Doctor Who, le showrunner Chibnall a donné l’impression de se faire plaisir, offrant aux fans un gros mille-feuille avec plein d’intrigues, de personnages, de races extra-terrestres, de méchants et de voyages dans le temps (il a aussi triplé sa Docteur un moment), faisant même l’exploit d’exploiter avec les honneurs les iconiques Anges Pleureurs. Alors certes, au moment de tout rassembler et d’offrir une conclusion cohérente, il y a plein de trous, d’oublis et de scotch pour faire tenir l’ensemble. Mais qu’importe, l’aventure restera toujours plus plaisante que les saisons 11 et 12, trop scolaires et effrayées à l’idée de faire un pet de travers. Avis favorable
On a adoré de ouf !
Midnight Mass
Marie-Louise : J’ai lu quelque part que Mike Flanagan est à l’horreur ce que Ryan Murphy aurait voulu être. J’ai trouvé ça un peu piquant pour Ryan Murphy, mais l’idée est là. Après le thème de la famille dans The Haunting of Hill House et de l’amour dans The Haunting of Bly Manor, Mike Flanagan s’attaque cette fois-ci à la religion dans Midnight Mass, où le mystique prend le pas sur l’horrifique. Comme d’habitude, le showrunner nous offre à plusieurs reprises des dialogues de qualité (dont quelques fascinants monologues) portés par d’excellents acteurs, et démontre parfaitement la manière dont les gens de foi peuvent être aveuglés par leurs croyances : une communauté catholique très croyante qui prend pour un "ange" une créature immortelle, craignant les rayons du soleil et assoiffée de sang… on est sur un bon niveau d’aveuglement ! En parallèle, j’ai lu que la communauté musulmane était satisfaite de la représentation de sa religion à travers le personnage du Shérif (interprété par le très hot Rahul Kohli), qui change de la caricature à laquelle on peut avoir trop souvent droit d’habitude. Même si la série est quelque peu prévisible dans ses premiers épisodes, la suite est plus surprenante et la conclusion satisfaisante. Je recommande ! Avis très favorable
Sex Education - Saison 3
Galax : Avec une troisième saison qui commence à montrer les limites du format (les personnages sont vraiment très, très nombreux), Sex Education continue malgré tout de donner une leçon à toutes les autres séries en termes de sujets abordés, d'ouverture d'esprit et de péripéties soapesques pour nos personnages préférés. Un must watch ! Et je me suis refait les deux premières saisons dans la foulée juste pour le prétexte de voir la troisième encore une fois. Avis très favorable
The Wheel of Time - Saison 1
Altaïr : J’imagine que les dirigeants d’Amazon Prime se sont dit, en voyant les succès populaires de Game of Thrones et de The Witcher sur des plateformes concurrentes, qu'il était temps d’investir à leur tour dans un autre classique du genre – et leur dévolu s’est porté sur la Roue du Temps. Alors objectivement, je vois bien que cette série a pour le moment un scénario d’heroic fantasy hyper classique – dont un début qui semble d’ailleurs calqué sur celui du Seigneur des Anneaux –, que les acteurs se cherchent encore, notamment les plus jeunes, que la réalisation alterne des moments de bravoure très impressionnants avec des scènes cheap, et que les dialogues ne sont pas toujours convaincants. Mais voilà, petit à petit le charme prend et cette série devient hyper attachante. Elle me fait voyager dans un monde où les paysages sont beaux, où la société est multiraciale et métissée, où les femmes de tous âges jouent un rôle politique de premier ordre et où les hommes éprouvent de l’empathie, où l’homosexualité et le polyamour ont leur place… Bref, malgré tous ses défauts, la Roue du Temps fait le pari osé de nous montrer en creux tout ce que les autres séries du genre n’ont jamais voulu dépeindre : un monde où les minorités ont vraiment leur place. Et cela me bouleverse, en fait. Avis (très) favorable
Koss : La (très) bonne surprise de l’année. La bande annonce était nulle. Le livre m’est tombé des mains à la moitié du premier. Je n’avais absolument aucune attente. Une fois passé l’énorme copié-collé sur le Seigneur des Anneaux (le livre et le film), la série est vraiment de qualité. On est impliqué avec les personnages, qui ne sont pas des coquilles vides (alors que c’était bien mal barré en son début), c’est bien filmé, l’univers est prenant, etc. Même si je vais encore attendre la fin de saison pour me prononcer définitivement, je crois que je suis bel et bien monté dans le train de la hype. Avis favorable
The White Lotus
Nick : The White Lotus est la série du moment que j'aime infiniment, tellement que j’ai envie de le crier sur tous les toits et la conseiller à tout le monde. Démarrant sur un postulat classique (un ou une morte dont nous, spectateurs, ignorons l'identité dans un hôtel prestigieux à Hawaii, puis un retour une semaine plus tôt pour apprendre ce qui s'est passé), la série accroche instantanément par son ton et son tonus. Et très vite, on se contrefout totalement de savoir qui est décédé, l'intérêt étant ailleurs : The White Lotus prend en effet un plaisir féroce à croquer méchamment la caste des 1%, ces milliardaires souvent blancs et privilégiés, via une galerie de personnages névrosés, imbus, prétentieux ou pathétiques. La série devient alors un jubilatoire jeu de massacre plein de malice et de punch. Toutefois, cette charge ne se fait pas sans une certaine tendresse, on sent que Mike White, le showrunner, aime ses personnages aussi vils et crétins soient-ils/elles. Cela est un véritable plus, car on retrouve du coup avec un plaisir absolu la bande jour après jour (car chacun des épisodes s'étend sur une journée) et on ne peut que s'amuser de les voir continuer de s'enfoncer dans leurs enfers personnels. La bande-son discrète mais omniprésente (essentiellement des percussions) donne un je ne sais quoi de cartoonesque à l'ensemble et ajoute à l'ivresse et au plaisir du visionnage. En résumé, The White Lotus est un cocktail survitaminé et euphorisant qui m’a donné des envies irrépressibles de binge watcher comme jamais. Le KIFF DE L’ANNÉE !
Encore un grand merci à Galax et à Marie-Louise pour la récupération du dossier perdu.
Et bonne année 2022 à tous, qu'elle soit bonne et heureuse, longue et vigoureuse !