C'est pas mal. Ce n'est pas encore ça mais c'est pas mal.

Le principal problème de cet épisode vient surtout du fait que les scènes sont trop longues (le désert qui vire gagesque sur la fin et le procès notamment). La série gagnerait vachement à faire des épisodes plus courts (ils ne devaient pas faire 20 minutes d'ailleurs ?).

Pour le reste, c'est intéressant même si c'est du déjà-vu : on voit que Saul sauve les deux roux (ce qu'il n'aurait absolument pas fait en saison 2 de Breaking Bad). Intéressant donc, mais encore trop faible. La série doit aller plus loin dans l'innovation;

C'est bon, la série est lancée. Toute la première moitié de l'épisode est juste géniale, d'ailleurs il est impossible de ne pas remarquer les petits clins d’œil à la série mère. La seconde moitié, bien que moins prenante, est superbement bien foutue.

Bob Odenkirk est tellement crédible en James McGill. Son personnage est touchant, humain. Il est intéressant de voir tout le cheminement de cet homme avant qu'il ne devienne le véreux Saul Goodman. La fin laisse présager cette évolution future, pour notre plus grand plaisir.

Une réalisation toujours incroyable, des décors sublimes. Il se pourrait bien que Vince Gilligan n'ait pas dit son dernier mot. Si les prochains épisodes sont au moins de cette qualité, ça promet vraiment.