Better Call Saul
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...
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Terminée | Américaine, US | 45 minutes |
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie | AMC, NETFLIX (FR) | 2015 |
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Avis sur l'épisode 1.06
Avis favorable | Déposé le 03 mai 2015 à 15:09 |
Je suis embêtée... Parce que le meilleur épisode de "Better Call Saul" jusqu'à maintenant ne comprend que très peu de Saul. Comme beaucoup, Mike était un de mes personnages préférés de Breaking Bad. J'étais plutôt confiante concernant le back ground de celui-ci, puisque Vince Gilligan se plante quand même assez rarement. Je n'ai pas été déçue, car l'ensemble est particulièrement bon. Jonathan Banks est touchant de justesse, de mystère et d'émotions... Le tout saupoudré par un Jimmy très peu présent, mais qui fait mouche là où il passe. Dans mon avis précédent, je souhaitais une remontée de la série, c'est chose faite. |
Avis favorable | Déposé le 02 avril 2015 à 14:10 |
Le meilleur épisode pour l'instant car le plus inscrit dans l'univers dramatique breaking bad. Le personnage de mike a toujours été un personnage fascinant et cet épisode le prouve. |
Avis favorable | Déposé le 20 mars 2015 à 19:37 |
Eh be… J’aime Mike par dessus tout. Sa mort dans BB est celle qui m’avait le plus retourné, indiscutablement. Pas parce qu’elle était la plus choquante ou la plus inattendue, mais car le vide qui s’ouvrait alors à moi me paraissait alors impossible à combler. Le cas de Hank est différent car plus proche de la fin de série. Le voir revivre dans Better Call Saul après plus de deux ans et demi de carême, c’est un peu ma Pâques breakingbadienne à moi. Et cet épisode, en toute logique, la Genèse. Pardonnez-le mon père, car il a péché… On est donc transporté dans cet épisode plus singulier que n’importe lequel de Breaking Bad, série organique dont chacun des protagonistes évoluent parallèlement. Je n’ai jamais considéré autrement que par le nom et une vague sorte de statut des personnages tels que Jesse, Skyler, Hank ou Saul comme secondaires. Pour moi, ils existent tout autant que Walter et je m’identifiais aussi facilement à eux qu’à lui, selon les situations. Certains ne nous étaient présentés qu’à travers un prisme, par les yeux d’un des autres par exemple, mais de la même manière que lorsque l’on rencontre quelqu’un, dans la rue ou ailleurs, qu’il y ait interaction ou pas, ceux-ci ont aussi leur histoire, leur façon de penser, leur personnalité, leurs failles. Et ce n’est pas parce qu’on ne nous les présente pas toutes d’emblée qu’elles n’existent pas, et de la même manière que les scénaristes n’y ont pas porté la moindre réflexion. Quand bien même certains soient caricaturaux, Better Call Saul, comme BB, respecte ses personnages. Et ça fait un bien fou. Ca nous donne des Kettleman, des Kim et des Chuck, ou bien encore les trois clients de l’épisode précédent, fous en apparence mais pourtant tellement humains. On le voit d’ailleurs avec Saul que l’on redécouvre depuis six épisodes et qui retrouve d’ailleurs ici, dans une apparition géniale et parfaitement liée à l’intrigue, la place qu’il occupait dans BB : l’avocat qui débarque quand on a besoin de lui, servant de filon comique à mourir de rire, sans pourtant jamais forcer ni même réellement essayer d’être drôle. Better Call Saul n’est pas BB, et elle peut se permettre des choses qui ne correspondaient pas à la promesse et à la nature même de BB, tel que cet épisode centré sur Mikey. BCS est la série des plaisirs coupables. Mike n’est donc pas qu’un secondaire. Mike est un génial personnage de fiction, mais aussi et avant tout, comme les autres personnages, un homme. Un homme que j’avais l’impression de connaitre par coeur depuis un moment déjà, même en ne connaissant que les grandes lignes de son passé. C’était du coup un exercice très périlleux que d’y apporter des éléments précis sans décrédibiliser le personnage et tout ce que je savais et appréciait de sa personnalité. Et putain… Quel tour de force. L’histoire de Mike est bouleversante et cet épisode remarquable de bout en bout. Désormais, j’ai l’impression de mieux comprendre tout ce que cet homme m’a montré depuis la saison 2 de BB. De son flegme et son point de vue diamétralement opposé à Walt concernant la sécurité que pouvait apporter Fring, en passant par son discours de half measures, jusqu’à son final « Shut the fuck up Walter. And let me die in peace. » Tout cela me donne presque l’impression qu’inconsciemment, tout ceux qui ont vécu comme moi la fin de Mike étions déjà au courant de ce qu’il s’est passé ici, et que Better Call Saul a en réalité toujours existé et était présente lorsque nous regardions chaque semaine Breaking Bad. Nous ne le savions juste pas encore. Ce n’est pas moins qu’un tour de force, et je pèse mes mots. En fait ce n’est ni la saison 6 de Breaking Bad ni vraiment la saison 1 de Better Call Saul, c’est la saison Y de BB et son univers. Le visionnage de Breaking Bad post-BCS, ça va être quelque chose je pense. Au delà de ça on a un épisode ultra rythmé, super bien ficelé, un scénario très dense où on jongle entre les époques comme les ambiances, on passe du western au film noir à la série judiciaire au drame familial, le tout en un clin d’oeil plus une punchline. La violence des transitions (procédé très souvent utilisé en douceur) m’a paru complètement à propos. J’ai eu l’impression de voir quelque chose de très différent de tout ce que les deux séries m’avaient montré jusqu’alors. J’ai trouvé le parti pris d’avoir une image complètement surexposée brillant. (Sauras-tu retrouver le jeu de mots camouflé dans cette phrase ?) C’est, à mon sens, l’un des parti pris artistiques les plus prononcés des deux séries confondues, car à la manière du choix de se concentrer sur Mike, il dure tout l’épisode. Opposant le ciel complètement cramé d’Albuquerque à la noirceur des ruelles de Philly, il représente l’aveuglement persistant que peut ressentir un Mike venant de débarquer au Nouveau Mexique, et cherchant avec difficulté la rédemption, après avoir quitté le coeur lourd une Philadelphia rongée par le crime et la corruption, ayant plus l’air de Gotham City que d’autre chose. Nul doute qu’avec le temps et le deuil se faisant, cette lumière et cette obscurité se mélangeront à nouveau, redonnant la large palette de couleurs si chère à la série. Celles des ballons de sa petite fille. Cet épisode, c’était un peu la vie, finalement. Sans parler de Jonathan Banks qui, comme chacun des comédiens depuis plusieurs années maintenant, s’est mis encore au-dessus de la hauteur de l’événement. Cet épisode, qui devait dans un premier temps être le cinquième de la saison, aura finalement été le sixième. Qu’importe, il est intemporel. Et le restera. Après tout Mike est mort il y a presque trois ans, et le revoilà. Dans trente ans quand je me remémorerai mon bon vieux petit Mike de Breaking Bad, je penserai à Five-O. Avant tout. Longue vie à Mike. |
Avis favorable | Déposé le 13 mars 2015 à 10:34 |
Je n'étais pas très motivé par un centric sur Mike, car je considérais que l'aura floue qui entourait le personnage faisait partie de son charme. L'apercevoir, à l'occasion, dans le rôle du grand-père affectueux offrait une parenthèse bienvenue dans BB, contrastant avec le mutisme froid qui animait le personnage le reste du temps. Mais ... Mais cet épisode est très bon. Le plus maîtrisé depuis le début de la série, et paradoxalement celui où Saul est quasiment absent. Car peu importe leur bonne volonté, les Gilligan et sa team demeurent bien meilleurs quand il s'agit d'écrire du drame, de la tragédie noire et désespérée. Toujours teinté d'un humour grinçant, bien évidemment. Pour la première fois, je suis vraiment curieux de voir la suite, et ce qu'on a pu apercevoir du duo Saul/Mike me plaît bien. |
Avis favorable | Déposé le 12 mars 2015 à 10:14 |
Un joli épisode et sans problème le meilleur jusqu'ici pour ma part. Toujours aussi soigné niveau réalisation, lent mais de manière justifiée pour souligner certaines scènes, bien écrit. Une partie du passé de Mike se devine facilement mais au terme de l'épisode le personnage de Mike a eu plus de background que dans toute son histoire dans Breaking Bad, c'est donc plutôt réussi. Pour citer quelques défauts, j'ai eu l'impression que les transitions n'étaient pas très soignées et que la gestion flashback/présent n'était pas parfaitement gérée non plus. Je repense à une scène où Mike "braque" une voiture de police, apparemment dans le présent, qui n'a aucun rapport avec ce qui précède, et qui est suivie par la scène flashback avec Hoffman et Fensky dans le bar. Je n'ai toujours pas compris à quoi cette scène servait. J'ai aussi eu un peu de mal à resituer les échanges avec sa belle-fille dans la timeline. Et cela va sans dire, cet épisode n'est pas une solution à long terme pour la série puisque des centrics flashbacks sur Mike ce n'est pas vraiment le but de Better Caul Saul. Cet épisode ne développe même pas vraiment la relation Mike/Saul qui serait pourtant une chose sur laquelle la série pourrait s'appuyer (et que je préférerais largement à Kim/Saul ou Chuck/Saul personnellement). J'ai pour la première fois totalement envie de voir la suite, il y a du progrès donc. |
Avis favorable | Déposé le 11 mars 2015 à 00:41 |
Cet épisode est juste la raison de pourquoi je regarde la série. Enrichir par petit coup de pinceau la toile de Breaking Bad. Dévoiler ce qui anime Mike aurait pu être une idée très dangereuse, car je pense qu’il y a certains mystères qu’il ne faut jamais toucher, sous peine de détruire l’aura d’un personnage. Mais Jonathan Banks incarne de manière tellement formidable et tragique le personnage de Mike, il dégage tellement de souffrance... Qu’il est quand même judicieux de lever le voile sur ce personnage que j’adore. Vraiment, pour un fan de B.B comme moi, un centric sur Mike c’est comme un rouleau a pâtisserie à la fistinière quoi. Du Caramel beurre salé. J’ai vraiment aimé les lignes de dialogue entre ce bonhomme mutique et l’ensemble des personnages, tout sonne juste. Mike est un personnage réellement torturé et passionnant, et j’ai trouvé son histoire extrêmement sombre et violente. Gotham c’est le Larzac à côté. (J’abuse à peine) Non vraiment le dialogue de fin était un vrai déchirement. Un cri en silence extrêmement juste. Comme à son habitude la série soigne sa real ce qui ne gâche rien et nous offre aussi encore quelques moment vraiment drôle pour souffler. Toujours avec le personnage Saul (L’échange avec les Flic et Mike le « taciturne « est quand très drôle.) Bref j’en veux encore. Montrez-moi la défense de Saul dans les prochains épisodes sur Mike et n’hésitez pas à me foutre le centric de Tuco, des cousins et des nazis. Je suis putain de bon client. |
Avis favorable | Déposé le 10 mars 2015 à 23:47 |
"I chose a half measure, when I should have gone all the way... I'll never make that mistake again. No more half measures, Walter" Mike Ehrmantraut était le personnage le plus énigmatique de Breaking Bad. Le plus silencieux aussi. Tout juste savait-on qu'il avait été flic à Philadelphia, qu'il avait une petite-fille et donc un enfant. C'est tout. Et ça nous allait très bien comme ça puisque ça nimbait le personnage d'un mystère opaque qui le grandissait. Avec ce spin-of, les choses changent et les explications sont attendues. J'ai beaucoup pensé à "La Nuit nous appartient" dans cet épisode avec ces histoires de flics, de rapports familiaux compliqués et cette teinte bleutée permanente qu'il y avait sur l'écran. Mike agit, dans cet épisode, en contre-point parfait à la fois de Saul et de Walter. Le fait que Jonathan Banks (qui est magnifique dans cet épisode) ait 6 ans de plus que sa première apparition dans la série-mère joue paradoxalement en sa faveur : on ressent tout le poids de la culpabilité sur ses épaules. Là où les deux autres n'ont rien fait (ou presque rien) au début de leur série, lui, Mike a fait beaucoup et beaucoup de choses. On sait que Mike ne pourra pas échapper à sa condition et que ses efforts pour être juste le troll de la barrière n’aboutiront pas. On ne peut toutefois s'empêcher d'être émue aux larmes devant sa volonté farouche de tout faire pour y échapper. Ca pour le coup, c'est beau à en crever. "I broke my boy". Bien mieux qu'une punchline, des larmes. PS : Les flics qui disent à Saul qu'il ressemble à Matlock... Bien vu, puisque c'est effectivement la série qu'il regarde dans l'épisode précédent et qui lui sert d'inspiration pour son nouveau costume. PPS : Et puis mine de rien, l'épisode remet en lumière la relation entre Mike et Jesse. C'est exactement avec ce genre de scène que Better Call Saul se justifie pleinement. |
Avis favorable | Déposé le 10 mars 2015 à 23:22 |
J'ai adoré. Bah, ouais forcément un épisode totalement centré sur Mike ne peut qu'être bon. Tout est juste, entre les flashbacks et la confrontation avec les inspecteurs. Je pense n'avoir jamais vu le personnage aussi touchant que lors des dernières minutes de l'épisode (ou alors lors d'une certaine scène avec Walter White), j'étais bluffé. Dommage, la série s'appelle Better Call Saul, l'ironie c'est que l'un des meilleurs épisodes soit celui où Saul est le moins présent. |
Mike... Comme je pense la plupart des personnes qui ont vu Breaking Bad, sa mort a été terrible.
Et donc, avoir ici, un épisode qui est centré sur lui, c'est du pur bonheur.
Pis cet acteur habite le personnage et la dernière scène est incroyable.