Image illustrative de Better Call Saul
Image illustrative de Better Call Saul

Better Call Saul

Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...

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Terminée Américaine, US 45 minutes
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie AMC, NETFLIX (FR) 2015
14.3

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Avis sur l'épisode 1.08

Avatar Philocratie Philocratie
Membre
Avis favorable Déposé le 09 avril 2018 à 22:09

Eh bah ! J'avais mis la série en pause il y a presque deux ans et je me demande maintenant bien pourquoi.

Je suis impressionné par deux choses : la qualité d'écriture et la réalisation pleine de bonnes idées.

La série arrive très rapidement à définir les enjeux de ses situations et les jeux de pression entre ses personnages. Que ce soit par exemple dans la scène d'intro ou dans l'échange entre Jimmy et les Kettleman, quelques lignes de dialogues construisent une tension forte grâce aux positions de pouvoir (hiérarchie, argent, chantage) de chacun des protagonistes, tension à laquelle le spectateur que je suis ne manque pas d'accrocher !

Et pour sublimer cette ambiance, de beaux cadrages (la première scène, encore), des couleurs judicieuses (notez la différence entre l'extérieur vif et l'intérieur en quasi niveaux de gris de la maison de Chuck) et une excellente mise en scène.

C'est sûr je continue.

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Avatar OSS OSS
Membre
Avis favorable Déposé le 05 avril 2015 à 03:05

Encore un épisode singulier. Après l’ironique Bingo, voilà un épisode où les choses se passent bien et une fois n’est pas coutume, tout roule. Ca m’a vraiment fait du bien, car c’est on ne peut plus rare depuis le début de la série, et merde quoi, Saul ne peut pas non plus foirer tout ce qu’il tente, il est trop doué pour ça.

Breaking Bad était une histoire de duos qui se font et se défont, le plus jouissif étant bien sûr quand ça fonctionnait, à contrario des déchirures difficiles (bien que tout aussi marquantes).

J’ai du coup évidemment pris beaucoup de plaisir à voir les Saul Brothers en action. Si différents sur pas mal de points, mais intelligents l’un comme l’autre et excellents avocats, chacun dans son registre.

Ils nous avaient plus habitués à s’opposer qu’autre chose, tout du moins jamais sur le même pied d’égalité, et même si Jimmy fait de son mieux, le complexe reste flagrant. On aura donc vu ce que l’alliance pouvait donner… Et c’est jouissif.

La fusion de Chuck et Saul donnerait à n’en pas douter l’avocat idéal. J’ai adoré effleurer ça.

L’acteur qui joue l’avocat de Sandpiper est quand même au top, encore un perso tertiaire vraiment cool. On est gâté.

L’humour est toujours là en toile de fond, la scène dans les poubelles notamment m’a pas mal plu. Blow my magic flute.

Bref on est bien. J’ai comme d’habitude eu l’impression de voir un épisode différent des précédents, presque indépendant, mais à contrario les gimmicks de la série sont de plus en plus mis en évidence, et la cohérence de l’ensemble s’affirme. Notamment le code couleur qui se précise chaque semaine.

Vraiment je me régale.

Sans oublier Mike pour qui décidément Five-O a complètement changé la donne. Le perso se rend petit à petit indispensable à la série, quand bien même cet épisode soit transitoire pour lui. C’est exactement ce que j’attendais et dans l’ordre des choses, donc je suis amplement satisfait.

« Nul doute qu’avec le temps et le deuil se faisant, cette lumière et cette obscurité se mélangeront à nouveau, redonnant la large palette de couleurs si chère à la série. Celles des ballons de sa petite fille. »

Voilà, ç’aura finalement débuté par de la patte à modeler multicolore. Et c’était beau.

C’est con, mais comme dirait une traduction en français de Marcelo Bielsa, ça m’a rempli de joie. Mikey, je l’aime d’amour, donc le voir heureux me rend heureux. Aussi simple que ça. Puis ça participait à l’aspect feel good de l’épisode.

J’ai la sensation de parler le même langage que l’équipe créative. Quand le niveau est aussi bon qu’ici et qu’on arrive à un tel niveau d’alchimie, c’est véritablement un plaisir de tous les instants.


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 28 mars 2015 à 10:00

J’ai mis du temps à percuter, mais la force de BCS, c’est Jimmy et son humanité. Car c’est vraiment un bon gars.

Contrairement à Walter White.

Breaking Bad racontait l’histoire d’un individu médiocre qui se rêvait Al Capone et on s’impatientait de le voir devenir 100% maléfique (SPOIL même si d’ailleurs, il ne le deviendra jamais).

Or ici, on a ressent de la sympathie pour Jimmy et savoir qu’il va devenir un escroc sans foi, ni loi, ni morale, avec un portefeuille à la place du cœur, est triste.

Et on guette, dans un mélange d’appréhension et de sadisme, la suite des événements qui va précipiter sa chute.


Avatar Zephir Zephir
Membre
Avis favorable Déposé le 25 mars 2015 à 01:10

" Breaking Bad and Better Call Saul are opposite sides of the same theme. Breaking Bad was about how shockingly easy it is to give up on morality and embrace selfishness and evil; Better Call Saul is about how difficult it is to be good. "


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 24 mars 2015 à 21:13

Un autre "arc" semble être lancé avec la maison de retraite et il m'a l'air déjà bien plus intéressant que les escapades dans le désert, les Kettlemans ou la vie de Mike (ce dernier faisant complètement HS dans tout l'épisode à mon sens).

Chuck a enfin droit à la place qu'il mérite depuis le début de la série et quelques révélations nous sont amenées par petites touches.

Je déteste la façon qu'a la série de faire ses cliffs qui sont laissés exprès ouverts à l'interprétation, ça me frustre. Et j'ai déjà mentionné les scènes de Mike qui coupent le rythme. Mais ce sont les seuls défauts. Rico est très fun à suivre et rythmé, pour une fois.


Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 24 mars 2015 à 19:05

J'aime à m'imaginer que Saul a eu son diplôme à Greendale Community College.

D'ailleurs, c'est très malin cette anecdote sur le lieu d'obtention de son brevet d'avocat. Dans "Breaking Bad", dès que c'était abordé (3-4 fois), ça toujours été source de blague ("I bought my degree" ou quelque chose comme ça). Là, face à son frère, Jimmy la glisse est hyper fier.

On touche du doigt ici l'essence de ce spin-of qui en fait sa force. J'ai rarement vu une aussi belle relation de fratrie dans une série (à part dans "SFU" et "Brothers and Sisters" peut-être). Les scènes de dialogue entre les deux structurent complètement l'épisode et donne à voir dans son entierté la complexe relation entre ces deux personnages. Au bout de 50 minutes, on a compris et on sait de quoi il en retourne : c'est parce qu'il a passé sa vie à argumenter sans cesse et toujours plus face à Chuck que Jimmy est devenu Saul. C'est grâce à ça et c'est sous cette tutelle qu'il s'est construit.

Or on sait très bien comment cela se termine : ni Kim ni Chuck (ni Hamilton) ne sont dans la série-mère. La perte inéluctable de ces deux êtres renforcent davantage le sentiment d'acte manqué qui traverse la série. Oui pour l'instant, Jimmy s'en sort. Mais la moindre erreur (ici c'est probablement le fait d'utiliser le code de Chuck) sera payé cash. C'est précisément ce qui fait la beauté de cette tragédie.

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Liste des épisodes

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Le Jeune Berger des Alpes
Episode 1.06
Histoire de flics
Episode 1.09
Pimento