Drôle de série, qui me fait penser au début de The Wire : on a face à nous un bloc de personnages qui ont du mal à nous impliquer émotionnellement. A coté de ça, il y a de belles fulgurances, mais aussi des scènes peu crédibles (la scène de lecture).

Bref un début de série très déconcertante. Comme The Wire, finalement.

J'ai préféré cet épisode au pilot, peut-être plus fluide, plus concret. Et puis la manipulation est quand même absolument géniale à suivre, je pense principalement aux vidéos diffusées et du discours qui s'en suit.

Sinon je rejoins l'avis de tout le monde sur certains personnages caricaturés, Kitty en est le parfait exemple.

Ca reste très bon, même si je suis un peu déçu par cette épisode au vu des promesses du pilot.

La réalisation est moins minimaliste, moins chirurgicale. Plus classique.

Et les bons points du pilot peuvent se retourner contre cet épisode :

- la scène de cul est un copier-coller de celle du pilot en moins stylisé (quel intérêt ?)

- trop d'Erik Satie banalise Erik Satie

Enfin j'ai du mal avec Kitty. Son personnage est assez caricatural, et ces lunettes lui vont aussi bien que Vincent Lagaf en habit d'académicien...

Mais l'histoire se met en place, et tout cela reste TRES plaisant.

Va falloir faire plus que ça pour m'emballer... hormis quelques scènes de Kelsey Grammer et de sa femme, rien de spécial dans cet épisode assez plat et prévisible. Je suis vraiment pas convaincu.

Beaucoup plus digeste que le pilot (bon c'est vrai avec le bébé qui pleure à coté c'est pas facile de se concentrer).

La série peut devenir intéressante une fois que les grandes lignes seront bien définis. Dans le genre série basé sur un politique, j'ai toujours à ce stade une nette préférence pour Boardwalk Empire qui arrive à mêler plusieurs trames (politique, policière, familiale, historique), des dialogues en or, et une reconstitution de l'époque.

Mais The Boss emprunte une bonne voie. A elle de me faire changer d'avis.

Ça continue dans la lignée du pilot, les choses paraissent plus claires et même si en effet les persos paraissent un peu plus caricaturaux, au moins ça permet de les identifier plus facilement.

C'était pas forcément gagné avec le pilot qui était assez confus. Mais là j'ai bien envie de voir la suite.

Un bon épisode dans la lignée du précédent! Meredith est en effet un perso très intéressant qui promet beaucoup !

Tant que le plot se concentre sur le duo Kane - Meredith, c'est totalement jouissif. Chacune de leur scène est porté par une tension animal assez étourdissante. Quand il s'agit de s'attarder sur la fille de Kane, ses amourettes avec Jojo le dealer et la scène de sexe contractuel de Boss, c'est déjà beaucoup plus chiant.

De manière générale, je trouve que la série perd un peu la force qu'elle avait gagné avec le pilot.

Définitivement la très bonne surprise de cette rentrée.

La mise en scène de l'épisode est parfaitement réussie, et un peu plus condensé que le pilote, "Reflex" gagne en intensité.

Tom Kane est tout à fait fascinant, partagé entre une conscience désabusée du pouvoir, de ce qu'il est, et l'irruption dans son monde réglé au millimètre d'une forme d'incertitude sur laquelle il n'a aucune prise.

Les acteurs sont réellement excellents. Je n'ai vraiment aucune critique à faire à cet épisode, d'où ma très bonne note.

Bah c'est tout à fait passionnant.

Les personnages continuent de se révéler (putain mais Meredith quoi !) et les intrigues politiques sont réellement dignes d'intérêt, aussi bien les coups bas de la campagne pour le poste de gouverneur que les recherches d'alliance en ce qui concerne le vote pour le cimetière. Le prix du pouvoir est bien mis en avant, notamment dans les relations de la famille Kane, sur lesquelles on apprend beaucoup.

Tom Kane, d'ailleurs, continue d'être fascinant, le ton avec lequel sa façon d'aborder la maladie et la mort est vraiment très juste, alors qu'il aurait été aisé de sombrer dans le pathos.

La mise en scène est tantôt éthérée, tantôt nerveuse, toujours réussie, et la bande-son est beaucoup plus satisfaisante que dans le pilote, alternant musiques atmosphériques, classiques et errements un peu étranges à la guitare électrique.

Putain mais quelle excellente surprise !