C'est vraiment dans cet épisode selon moi que Hank prend son indépendance en tant que personnage point de vue intéressant. Son trauma le rend très attachant car le spectateur sait que son instinct sur Heisenberg est juste - mais il sait aussi que ce n'est qu'une des raisons qui le poussent à refuser sa promotion à El Passo. J'ai donc vraiment bien apprécié toute cette partie sur Hank.

Au passage, la scène où Marie tente de communiquer avec Hank a des faux airs de Skyler/Walt en saison 1, et l'épisode rappelle ainsi que même pour Hank, figure de la loi et de l'ordre dans toutes ses qualités et ses défauts depuis le début, est indirectement affecté par la noirceur de Walt. Je suis aussi assez fan de la scène entre Skyler et Marie au sujet de Hank, qui est probablement la première scène où les deux soeurs ne semblent pas en animosité et semblent partager un moment sincère de rapprochement dans l'adversité, ce qui enfonce un peu plus le parallèle.

L'enquête sur le camping-car rappelle que chaque élément a ses conséquences dans la série, et réaffirme aussi que Jesse était vraiment un camé qui n'aurait eu aucun succès sans un coup de chance (comme ici avec son pote qui lui file le camping-car alors qu'il avait dillapidé l'argent) ni sans Walt, ce qui marque le contraste avec la situation dans le présent de l'épisode. Au passage, c'est amusant de se dire que toute la série ne tient qu'à un fil, en l'occurrence qu'à une soirée dans un club de strip-tease avec le bon pote, et que dans la vraie vie tout serait beaucoup trop bancal pour tenir. Même si les scènes sont un peu longues, elles m'ont bien plu prises au second degré.

Sinon, c'est l'épisode qui remet Walt dans le jeu et cela fait du bien, après un début de saison quand même très ronronnant. La découverte du labo est un point clé, scène portée par Esposito et Cranston qui sont géniaux. Et si la série est prévisible sur certains points (Walt qui revient dans le game), elle ne l'est absolument pas sur d'autres : j'ai été très surpris par cette histoire de déchirure entre Jesse et Walt qui se battent pour être le chimiste de Gus. En n'ayant aucune information sur la suite de la série, impossible de savoir si ces deux anciens collègues vont rester antagonistes, pour combien de temps, ou s'ils vont trouver un juste milieu. Quoiqu'il en soit la scène avec Saul qui va là où le vent le porte est à la fois chargée et assez drôle (grâce à Saul), ce qui est un ton qu'il fait bon de retrouver.

Quant à la rechute de Walt, elle est pour moi très bien amenée car elle tient dans le souci du détail : cela passe par Skyler qui commence à craquer sous la culpabilité, la pression de tout le monde, et qui commence à re-voir son mari comme un père (excellente scène à table où la séparation entre les personnages tombe grâce à Holly). Tout comme Hank, Walt aura finalement entraîné Skyler avec lui, puisque cette dernière cède petit à petit à la corruption. Plus pour ses enfants que pour des motivations vaines, mais l'argent n'est jamais bien loin non plus. Toujours abasourdi par les gens qui trouvent Skyler "incompréhensible" au passage, et également surpris de voir qu'elle devient de + en + appréciée au fur et à mesure des saisons, alors que clairement, elle est à son plus touchant au début, et devient progressivement toxique elle aussi, comme ici où elle ignore clairement le conseil (avisé) de son avocate...

En tout cas, quoi de plus normal que ce soit justement quand Walt commence à retrouver sa famille, que son orgueil le replonge dans ses travers ? Et son égo est développé sur plusieurs points, pas seulement sur son maniérisme pour le souci du détail qui se retrouve dans sa formule qu'il défend face à Gus et contre Jesse. Son égo est aussi et surtout le résultat de sa vision ultra paternaliste de la famille (toujours fortement implicite depuis le début de la série, et Gus joue à fond cette carte car il l'a très bien compris). Au fond, cela prouve bien qu'il ne l'a jamais fait juste sa famille ni même pour l'argent, mais parce que c'est un mégalo qui détestait sa vie et aime faire taire la voix de la raison dans sa tête, tout comme il fait taire la radio qui annonce de façon anodine la tentative de suicide du père de Jane (petit passage que j'ai trouvé extra).

Bref, un bon épisode, même si ce début de saison 3 possède toujours un rythme un peu bancal, une réalisation moins inspirée, et une direction un poil linéaire par rapport à ce que la série nous avait habitué dans ses deux premières saisons.

Cet épisode m'a redonné espoir parce que je dois dire que je n'étais plus aussi client de Breaking Bad qu'avant. Hank est proche de la vérité, Walt se remet à la cuisine et la rivalité Walt/Jesse atteint des sommets. Le personnage de Gus est encore plus présent et j'ai hâte de voir ce qu'il nous réserve. Seul point négatif: la relation de Skyler avec son patron, bon sang on pourrait faire tellement mieux avec ce personnage.

Tout cela devient très convaincant. Je commence à pas mal m'attacher au personnage de Hank.

Comme beaucoup, je trouve Skyler aussi charmante qu'insupportable mais j'ai eu quelque peu de compassion à son égard pendant cet épisode.

Bon, finalement, 3 saisons et demi pour devenir accro, c'est la première fois que ça m'arrive. Il vaut mieux ça que l'inverse.

Skyler est un trou noir.

Quand elle apparait à l'ecran, il y a une distorsion du cortex spatio temporelle. Le spectateur commence à trouver le temps long, son esprit vagabonde, il pense à ses amis, à sa famille, à tout ce qu'il pourrait faire d'autre à ce moment précis, puis il se confronte à l'univers, s'interroge sur sa place dans ce monde, crée de nouvelle forme de pensée philosophique et religieuse. Puis Skyler disparait de la serie et breaking Bad redevient passionnant

Il semble clairement que la phase d'introduction de cette saison 3, commencée avec "Nos Mas" s'achève ici avec "Mas".

C'est bon de voir Walt de retour dans le business. Son excitation en découvrant son nouveau labo était contagieuse. Juste un peu dommage qu'il ait pour nouveau concurrent Pinkman. Leur rivalité risque d'être explosive...

Sinon, la scène de flashback dans le strip-club était marrante est bien orchestrée.

Enfin, Hank était à l'honneur dans cet épisode. J'aime bien ce personnage et son évolution de beauf grande gueule à flic torturé.

Je comprend ce que tu voulais dire taoby, effectivement c'est comme la saison 1 c'est d'une lenteur. Sauf que là je sens la montée en puissance et je sens que tout va se déclencher à un moment ou à un autre.

Alors Gus j'aime toujours autant, excellent sa blanchisserie et son laboratoire souterrain. D'ailleurs excellent quand il le fait découvrir à Walt.

Walt qui change et c'est vraiment plaisant à voir. Walter c'est quand même l'essence de Breaking Bad, c'est impressionnant.

Sinon Hank c'est lent, trop trop lent. Sérieusement je m'ennuie pas mal. La dernière avec la photo de Jesse va faire enfin bouger les choses.

Skyler mais c'est un truc de dingue comment je m'en fous. Mais vraiment ! C'est dingue comment ça donne l'impression d'avoir des histoires indépendantes. Je me sens moins plongé dans l'univers.

J'ai hâte que tous les chemins s'entremêlent de nouveau...mais je sens la montée en puissance clairement !

Ben pour mon retour je pouvais pas rêver mieux, du très bon breaking bad.

La scène de Walt à la blanchisserie, c'est aussi bon que Charlie découvrant la chocolaterie.

Franchement très bon.

Mais je veux pas que Jesse et Walt se dispute, faites vous un bisous les gars SVP.

Très bon épisode. Vraiment, je me suis régalé. Toutes les histoires sont passionnantes et tendent à se rejoindre. Entre le petit sourire de Walt à la blanchisserie (avant de se reprendre), la scène de la douche, l'intro de l'épisode et la confrontation chez Saul, on a eu le droit cette semaine à des passages très réjouissants.

Bref, c'est bien, c'est beau, c'est Breaking Bad.