Incroyable, sensationnel, amazing!

Voilà ce qu'on ressent au cliff de fin de mi-saison.

Oui breaking bad est un chef-d'oeuvre, l'oeuvre d'une vie aussi.

Je mets 19/20 car la perfection n'existe pas, mais on s'en approche fortement!

Cet épisode aurait pu être la fin de Breaking Bad. Mais non, il faut que les scénaristes soient toujours plus sadiques avec nous !

Cela dit, soyons naïfs, mais pas stupides : il était évident que Walter ne pouvait pas sans sortir comme ça. On se doute que Hank va découvrir quelque chose dans les toilettes. Je pensais plus à une liasse de billets cachée ou quelque chose comme ça. Comme le dit Manew, ce n'est pas le genre de Walt de laisser un livre trainer de la sorte. Mais on l'a peut-être fait à sa place ?... Tout est possible pour la fin de la série et c'est ça qui est bon !

Cet épisode est vraiment génial. Si ce n'est deux reproches, il a le mérite de poser les bases de la TOUTE fin de la série, et d'expliquer sans expliquer le pourquoi du comment de la scène introductive de la saison !

Les deux défauts sont pour moi : la relation entre Walt et Skyler évolue trop facilement... A peine Walt arrête, les deux se jettent des regards tendre... MOUAIS.

Deuxième chose : Walt, méticuleux comme il est, laissant le livre de WW aux toilettes... : / Plutôt étonnant !

Bon, après, ça donne envie de voir la suite et c'est tout ce qui compte !

Bon j'avais décidé de laisser un peu mijoter avant d'écrire une critique (comme pour l'épisode précédent), et cette fois ça a marché ! Le recul aidant, je me dis que c'était quand même un putain de bon épisode, qui brise tout ce qu'on était en droit d'attendre en ayant vu le reste de la saison, tout en nous balançant malgré tout un bon gros cliff.

Cliff qui s'avère d'ailleurs assez hallucinant quand on réalise tout ce qu'il représente. C'était la découverte que tout le monde attendait, celle qui changerait radicalement la donne, et qui bouleverserait complètement le petit monde de Walter White, et elle arrive non pas en pleine galère, mais quand tout semble s'être arrangé. Les scénaristes sont fans de l'effet papillon, et je trouve ça génial. Comme pour le crash de l'avion, un seul petit détail peut tout faire basculer et engendrer quelque chose de catastrophique.

Assez bon épisode, qui comme depuis longtemps maintenant, nous a habitué à notre shoot final avec son fameux cliff qui nous rend tremblant, anxieux et impatient jusqu'à notre prochaine dose. Mais là, c'est LE shoot de trop... pour Walt. Au moment où tout les tensions se sont résolus, où WW raccroche, l'avenir des White s'annonce radieux, cette citation, cette signature, cet égo le trahissent et le mèneront à sa perte. Désormais nous allons assister au grand finale, au breaking bad ultime de walt, professeur de chimie transparent, faible et fragile, qui a choisit ,pour une raison honorable au départ, le bad way, et qui s'est laissé happé par l'engrenage du crime pour devenir un dealer international, qui n'hésite plus d'un simple coup de fil à commanditer la mort de plusieurs hommes. Désormais, le crime l'a rattrapé au sein de sa propre famille. Tuer l'un ses membres, est-ce une nouvelle limite que s'autorisera à franchir Heisenberg ?

Pour le coup, c'est la scène de fin qui est géniale. Tout ça est amené de fort belle manière, avec une chute de la pression progressive pour en arriver à cette image de Hank qui capte tout, avec une un flashback idéalement placé.

Bon après c'est sûr que c'est peu surprenant, il était clair que tout le monde s'attendait à ce que la fin de la série oppose Walter et Hank qui aura finalement tout capté. Mais bon, c'est diablement efficace...

Trop hâte d'être à... dans neuf mois :(

Cet épisode était parfaitement réalisé, les musiques parfaitement choisies.

Walt redeviendrait presque attachant, comme aux premiers épisodes de la série.

Beaucoup de symboles dans ce dernier épisode, comme la mouche, les souvenirs évoqués avec Jesse, ou le sèche-main...

Et cette fin... comme si fatalement tout devait mal se terminer...

Un épisode final sans trop d'action -enfin c'est vite dit au vu de la tuerie dans les prisons- mais paradoxalement très divertissant, fluide. Le cliff de fin est efficace bien qu'un poil prévisible, mais complètement logique pour lancer une ultime salve d'épisode qui s'annonce très intense et dramatique...

Je ne vais pas refaire l'épisode mais je vais juste revenir sur la dernière scène... Brillante!

Chacun savait qu'un jour Hank découvrirait qui est Heisenberg, c'est une particularité de la série, il y a peu ou pas de questions à se poser sur pourquoi ci pourquoi ça, comment il a fait si ou ça, on se demande juste comment vont régir les personnages fassent à telle ou telle situation se présentant.

WW est passé d'homme 'trop bon' à 'très mauvais', ce n'est pas juste une série sur comment monter une entreprise d'amphet' c'est aussi comment un homme bon et intelligent, sur une annonce d'une mort certaine proche, s'est réveillé de cet état d'entre deux. Chacun se réveille à sa manière, lui n'a pas choisi la voie la plus noble.

Toute la série converge à cet épisode, ce moment, où Hank découvrirait que le psychopathe qui le faisait tourner en bourrique était son beau-frère pataud à l'apparence fragile mais au cerveau devenu démoniaque.

L'épisode nous retrace et nous résume sans nous ennuyer, tout ce que l'on savait déjà, tout ce que l'on a vu en 5 saisons, il y a peu de dialogue car ce n'est plus vraiment nécessaire... on sait. Walter est arrivé à son apogée et on sait qu'il va en tomber d'une minute à l'autre.

C'est bien ce qui nous met sous tension au fur à mesure que l'on s'approche de la fin. Et c'est quand notre Heisenberg nous assène ses derniers mots "I'm out", qu'on sait que la minute est venue: ça va péter.

On revoit Hank, les discutions n'ont plus d'importances à ce stade de la partie, on sait qu'il va découvrir. Comment on ignore encore, il a une image aveuglée (presque bisounours) de Walt et Walt avait mis son intelligence à profit pour passer à travers tout sans laisser de traces, il ne pouvait donc pas une seule seconde, soupçonner cet homme dans la peau de cet opposé démoniaque... car finalement, Walt est aussi bon que Heisenberg est mauvais.

Malgré donc sa ténacité, ses capacités, bloqué par ce qu'il ne pouvait pas concevoir et parce qu'il n'y avait plus de preuves 'dans la nature', c'est sur un coup de bol total que les astres ont décidé qu'il était temps que Walt paie pour ce qu'il avait commis et que Hank entre dans les toilettes.

On sait alors qu'il est sur le point à n'importe quelle seconde, de faire tomber le GRRRAAND Heisenberg de son trône (et quoi de mieux que ses toilettes), lui (eux même, pourrait-on dire) bien sûr ne s'y attend pas du tout (nous oui et on tremblotte d'excitation), grâce à une preuve, témoignage amical tel qu'un Walt les aime mais qu'un Heisenberg n'a pas jugé 'à risque' ou important.

Voilà donc le talon d’Achille de Heis... sa nature de Walt.

C'est lorsque la connexion se fait dans l'esprit de Hank que l'on sait que voilà, ça en est finit de Heisenberg et le pauvre Hank, avec ce qu'il en a bavé pour pas dire ch*é, en a la diarrhée. (cf le director's cut pour le petit bruitage de fond charmant qui appuie bien le choc mental et cœliaque qu'il subit en cet instant) Ça a bien explosé, à la sauce Breaking Bad, et ça ne fait que commencer.

Finalement, Breaking Bad aura eu pour vocation cette saison de complètement renverser toutes ses tendances, et de nous prendre systématiquement de court.

Cette année, la série m'a bien fait fermer ma bouche en démarrant sur un train d'enfer, en la continuant autour d'un train d'enfer (héhé jeux de mots Ramoutcho), mais en la finissant sur un train de sénateur. Un peu comme si elle s'était trop reposée sur son trône finalement (et bam, je suis on fire).

Je suis donc quand même relativement déçu de cet épisode. Déjà, je pense que ce n'est plus à redire, je n'accroche pas aux subtilités de la mise en scène de Gilligan. Encore que dans celle-ci, l'accumulation des biftons avait un véritable fond, passer 5 minutes d'une scène en accéléré sous fond de musique mi-lounge, mi-funky, j'ai déjà donné depuis le début de saison. Vince a recours trop souvent à ce subterfuge...

Sur le fond maintenant. J'avais fort peu adhéré à la découverte de Hank et les Pollos Hermanos avec son végétarien, je trouve ça encore plus bête pendant son caca en lisant un bouquin que personnellement je n'aurais jamais ouvert dans un lieu aussi sacré. Mais c'était prédestiné, on avait quand même vu le livre à peu près 50 fois dans la saison (ouais, je suis marseillais).

Le rythme n'a finalement jamais réellement décollé, et comme le dit Scarecrow, sans le cliff ce serait carrément un bon gros épisode de transition, le truc que j'absorbe sans souci en milieu de saison, mais pas en tant que dernière salve avant la giclée finale ultime de la mort qui tue prévue dans 10 mois. Et paradoxalement, malgré cette lenteur, tout va très vite, tout se précipite, et ça fait un peu brouillon. Comme si Gilligan avait voulu un peu bâcler ses affaires vite fait bien fait (parce que faut quand même le souligner, c'est jamais dégueu) avant de nous lâcher son gros cliff.

En fait je suis aussi déçu parce que je n'ai rien ressenti pendant le cliff, le pressentant un peu. Faut dire que je ne voyais pas la mi-saison s'achever sur autre chose qu'un cliff, et après l'échec cuisant de l'enquête de Hank, ce n'était pas illogique de la voir renaître de plus belle, assez facilement malheureusement.

Y'a quand même des scènes que j'ai bien aimées, notamment avec Walt chez Jesse, ou avec Skyler dans l'entrepôt. Je pensais pas une seconde qu'elle agirait de la sorte, et je trouve ça admirable qu'elle ait ravalé toute sa haine en prenant Walt à son propre piège de sa folie des grandeurs pour la lui faire réaliser. Bravo Sky, bravo.

Bon après, attention, cette saison ça reste du méga lourd, et surtout, je pense qu'on va retrouver Walt dans une position de chassé, ce qui devrait faire revenir l'empathie pour lui, tout en ayant des sentiments mitigés, parce que je vais carrément souhaiter que Hank le chope, il en a trop chié pour ça. J'espérais juste une conclusion un peu plus à la hauteur de ces 7 premiers épisodes.