Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba
Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba
Tanjirô, un jeune et sympathique vendeur de charbon voit son quotidien changer radicalement après le massacre de sa famille par un démon. Seule sa petite sœur Nezuko survit à l’attaque, mais elle est transformée en un démon féroce. Ils partent tous deux en voyage afin de prendre leur revanche et de rendre à ...
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En cours | Japonaise, JP | 24 minutes |
Action, Adventure, Animation, Anime, Drama, Fantasy | Tokyo MX | 2019 |
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Avis sur l'épisode 5.08
Avis favorable | Déposé le 22 juillet 2024 à 02:14 |
Grosse grosse claque que ce final ! D’abord et surtout, comme toujours, avec l’animation. La séquence explosion est sublime et peut-être bien la nouvelle scène la plus belle de l’histoire des shonen (détrônant le précédent top 3 probablement constitué par d’autres scènes de Demon Slayer). Je dois dire que je ne suis pas fan fan du montage survolté de l’entrée de Muzan dans le domaine Ubuyashiki — la scène post-générique de l’épisode précédent, qui montrait la même chose sous d’autres plans, était plus calme et collait mieux à l’ambiance. C’est vraiment mon seul reproche de tout l’épisode. A part ça c’est un vrai sans faute, dès la tension lors du super dialogue Muzan/Ubuyashiki qui est extrêmement long mais très bien écrit et très révélateur. Jusqu’à l’appel final de tous les piliers qui exécutent tous leurs mouvements, ainsi que bien sûr, l’introduction du château infini. La musique ensuite est vraiment la variable qu’il ne faut pas négliger sur l’animation et surtout sur Demon Slayer. C’est visuellement tellement toujours l’orgie qu’on oublie souvent que la musique est toujours fabuleuse. On trouve ici sans doute le meilleur thème de l’anime (celui des piliers) revisité de façon épique lors du climax final et lorsque le générique de fin démarre. La musique suffit à elle-seule à me hyper terriblement pour la suite - et fin. Je pense que l’auteur du manga a littéralement eu un coup de “bon j’en ai marre de retarder un affrontement inévitable, il est temps de passer à l’arc final — HOP on téléporte tout le monde ensemble et on prépare une baston épique”… et c’est plus que payant ! L’anime ne perd pas de temps non plus, même s’il a vachement temporisé avec l’arc qui précède, ce qui aide par contraste à distinguer ce final comme explosif. Même Zenitsu est prêt pour un match à mort — en étant éveillé. Au-delà de la forme toujours parfaite, on a aussi du fond. Kagaya, le Maître des pourfendeurs, que j’ai toujours trouvé un peu inutile et figuratif, tire sa révérence ici de façon vachement classe en expliquant que justement, la force des piliers et de nos héros réside dans le fait que leur Maître est inutile. Pas de pouvoir OP caché, pas de deus-ex-machina. Juste une motivation sans faille de la part d’un homme à la famille maudite prêt à tout pour éradiquer le mal, jusqu’à servir d’appât sacrifiable dont la mort motivera à bloc toutes ses troupes. Tout l’inverse de Muzan qui est essentiel car sa mort entraînera celle de tous les autres démons. Le lien de sang établit entre Muzan et la famille des Maîtres est un aspect de lore simple mais suffisant, sur lequel j’attendais beaucoup l’anime pour donner du sens à tout leur combat. J’aime beaucoup les sous-entendus qu’il implique (on peut lire la naissance de Muzan comme le pacte avec le diable d’une famille riche qui souhaitait atteindre l’immortalité). J’aime également beaucoup la démonstration des sentiments humains comme les seuls choses vecteurs d’infinité, ce que Muzan ne pourra donc jamais atteindre. C’est très verbeux (Kagaya s’étonne même de voir que Muzan le laisse parler), mais poétique et bien dit. L’infinité est un thème qui revient vachement souvent dans l’oeuvre, avec le train, le château, les désirs de Muzan, et même les paroles de l’opening repris à la fin illustrent vraiment bien toute la thématique. C’est, à nouveau, une histoire plutôt simples, aux thématiques pas révolutionnaires, mais vraiment efficaces. Et je suis aussi fan de la gestion de la puissance de Muzan, clairement le meilleur démon, avec une bonne partie de résistances OP “juste car c’est le chef”, mais cohérentes avec le bonhome. Il reste clairement “battable”, comme démontré par le plan du Maître avec Gyomei et surtout Tamayo, dont le retour est jouissif. J’ai adoré son bref échange avec Muzan, et comment l’anime relie tous ses pions petit à petit, avec cette idée de remède pour redevenir humain. Coup de bluff ou vraie carte maîtresse qui agira dans le futur affrontement ? Bref, il en aura fallu du temps, et cet épisode est en grande partie un énorme teasing à la trilogie de films qui se prépare (idée géniale vu le succès du film Mugen Train), mais quel final parfait franchement ! Peut-être le meilleur épisode de la série à ce stade. A nouveau, le contrat est simple, mais l’anime sait mettre le doigt sur l’essentiel : faire monter l’attente insoutenable d’un climax trilogine final pour capitaliser sur le visuel et son succès déjà fait. Il n’en faut pas plus — si ce n’est un quatrième film surprise (inévitable, je pense vu le nombre de chapitres restant à adapter). Vite, la suite ! |
La saison qui démarre vraiment avec cet épisode après 7 épisodes random, dommage d'avoir autant retardé l'arc final pour nous sortir cet épisode qui sert de gros teaser pour la suite, et il faut l'avouer quel teaser ! Voir Musan acculé à ce point et entouré des piliers était jouissif, l'idée d'avoir une sorte de Battle royal pour cloturer la série s'annonce aussi dantesque !
Bon reste à voir désormais combien d'années il nous faudra attendre pour voir le dénouement final qu'enclenche cet épisode...