Je suis d'accord avec vous tous (comme ça, au moins, pas de problème). Le début de l'épisode est quand même assez classique, même si je crois que nous n'avons jamais vu certaines scènes. Les souvenirs, c'est une jolie marque de fabrique quand on n'a pas grand chose à raconter.

Finalement, l'épisode prend une vraie ampleur à partir du moment où la réalité semble altérée. J'adorais ce genre d'ambiance dans Community, et c'est toujours le cas aujourd'hui. Le fait que tout se passe peut-être uniquement dans la tête de Charlie, qu'un ensemble de scènes a peut-être été tourné au moment du départ de Dennis, c'est quand même génial !

C'est juste dommage que les deux parties de l'épisode soient aussi distinctes. Le glissement entre les deux est trop brut pour que ça fonctionne complètement.

Je suis plus avec elpio, c'est très très moyen à part l'idée de la deuxième partie qui est pas mal je dois dire.

Je suis moins dithyrambique que Koss sur l'épisode.

La première moitié, si elle est l'occasion de faire un best-of des moments cultes de la série, est assez ennuyeuse. Je n'ai jamais été un grand fan de ce genre de choses et j'avoue que ça m'a un peu déconnecté de l'épisode.

Fort heureusement, la seconde moitié bascule sur un exercice de style assez intéressant sur la place des souvenirs, de ce qui s'est réellement passé et de ce que l'on en retient. C'est bien foutu, pertinent et très bien conclut.

Néanmoins, si la première partie était nécessaire pour faire la bascule sur la seconde, elle est assez mal amenée/goupillée et je n'ai vraiment réussit à raccrocher à l'épisode que presque à la fin.

L'épisode le plus méta de la série et forcément mon préféré. C'est même mieux que l'épisode clip show de Community. C'est dire.

Normalement, c'est le type d'épisode pour faire plaisir aux fans à moindre coût. Alors effectivement, ils passent les moments cultes (the implicaiton, wild card, etc - il manquait kitten mitten-). Sauf que ils créent un ensemble de faux souvenirs qui leur demande une innovation visuelle (le départ de Denis) assez forte et un tas de nouvelles idées (Mac et Dennis qui jouent tous les deux le rôle de Seinfeld car ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord). Encore une fois, parvenir à sortir autant d'idées 14 ans après le début du show, c'est prodigieux. Et c'est d'ailleurs le propos même de la série : on a fait plein de trucs, mais c'est loin d'être fini et même nos moments dramatiques (le départ de Denis) sont sources d'inspirations. Ralalala, c'est fort.

Et la fin qui laisse entendre que tout se passe depuis le début dans la tête de Charlie est absolument parfait.