Je reste assez mitigé sur cet épisode.

Il est globalement très moyen, comme le dit Koss et pas particulièrement drôle non plus.

Mais il est effectivement à moitié sauvé par sa dernière partie qui réussit à insuffler à cette belle bande de bras cassés une énorme sympathie là où c'est plutôt l'inverse. Il y a une sorte d'amour envers la ville et ses habitants qui surprend venant de la série et relève le niveau.

Par contre, l'épisode confirme que le précédent n'avait que peu d'intérêt sinon le sadisme envers Charlie.

Forcément Philadelphie qui gagne le Superbowl ne pouvait n'être que traité par la série. J'y ai d'ailleurs immédiatement pensé quand les Eaggles ont gagné le titre. Cela permet d'ailleurs de faire disparaitre Dennis de la série pendant deux épisodes.

Un épisode moyen, mais qui gagne vraiment ses galons dans sa dernière partie, avec pour la toute première fois dans la série, une belle morale. Car forcément avec des personnes aussi affreux, Rob McElhenney, Glenn Howerton et Charlie Day n'ont jamais donné une bonne image de la série. Il suffit de voir l'ensemble des personnages secondaires présents ici (et les autres ne sont pas mieux). Alors, c'est un peu ici l'occasion de se rattraper et Rob McElhenney (natif de la ville) livre un speech convaincant à la fin, sur cette ville mal-vue par le reste du pays, dont la seule qualité est d'avoir inventé un sandwich (Philly cheese steack). Parce que malgré ça, malgré la criminalité et un taux de pauvreté ultra fort (26 %), il y a des gens derrière ça. Des habitants qui, comme les autres, ont le droit d'être heureux quand leur ville gagne enfin et pour la première fois le SPB. L'émouvant "We did it" de Rob dans le générique ne dit guère autre chose.