Sally Draper, quel personnage tout de même...

J'ai un petit pincement au coeur en reprenant la série des années après m'être arrêté à la fin de la saison 6. Etrangement, l'idée que tous ces beaux personnages continuaient de vivre me rassurait et ne me donnait pas spécialement l'envie de revenir pour cette ultime saison (je dois aussi dire que le découpage ridicule d'AMC sur 2 ans n'a pas aidé).

Et malgré un premier épisode correct mais plutôt oubliable, voici un épisode qui synthétise tout ce que j'aime dans Mad Men. Après avoir échoué auprès de toutes celles qui l'admiraient et l'aimaient, Don doit se reconstruire à travers le regard de la seule qui peut encore lui accorder son pardon : Sally.

C'est beau, c'est simple.

Sally et Don, c'est de la bombe bébé ! Quand sans doute deux des meilleurs personnages de la série font étalage de toute la complexité de leur relation, ce n'est que du bonheur à l'écran !

Peggy est également fascinante, dans sa descente aux enfers. Elle est tout bonnement horripilante depuis un bon bout de temps.

Le reste de l'épisode est un ton en-dessous, mais tout comme Jo_, je déteste Pete.

+1 Pour la relation Don Sally fantastique mais c'est vrai que ce deuxième épisode est un petit peu en dessous du reste.

Un épisode un petit peu plus dynamique que le précédent, sans pour autant déborder d'énergie (même si ce n'est pas ce qu'on demande à Mad Men, qui n'a jamais été une série basée sur l'action).

Si les intrigues de Pete ne m'ont pas particulièrement plues (de toutes façons, je n'aime pas ce personnage, donc fatalement...), j'ai bien apprécié celles de Peggy et de Don. Cette dernière commence réellement à filer un mauvais coton et à être particulièrement égocentrique. On voit d'ailleurs qu'elle a quasiment les mêmes réactions que ces homologues masculins. C'est clairement elle qui a le plus évolué depuis le début de la série, et pas forcément pour le meilleur.

Quant à Don, il a enfin décidé d'être honnête avec sa fille, que ce soit dans la scène de la voiture ou au restaurant. Finalement, cette pause forcée pourrait certainement lui être bénéfique.