ça fait plaisir de voir Sugar et Carmy parler enfin. C'est compliqué la communication dans cette famille où on préfère fuire plutôt que de verbaliser les choses. Mais ça sonne vrai.

Par contre désolée Nick mais vraiment Richie m'insupporte. Le personnage est super bien écrit, c'est clair, et on comprend que s'il refuse de voir le restaurant changer c'est pour se raccrocher au souvenir du temps où il était géré par son cousin préféré. Et cet épisode montre que même le dernier domaine où il était encore utile, à savoir la gestion de la sécurité du restaurant à coup de coup d'éclats testostéronés, n'est même plus vraiment nécessaire. On comprend sa frustration. Mais bon sent quel poids lourd insupportable et inutile.

Je trouve infiniment plus attachant Marcus et sa passion perfectionniste pour les essais culinaires. Un personnage discret que la série arrive très bien à faire exister, à côté des génies créatifs que sont Sydney et Carmen.

Preuve que la série a bien implanté son univers, voir Michael en flashback m’a fait bizarre, presqu’ému, d’autant qu’il est interprété par John Bernthal, qui montre l’acteur charismatique qu’il est et qu’il mérite bien mieux que le souvenir affiché que j’ai de lui, celui d’un pantin monolithe qu’il jouait dans Walking Dead. Cette ouverture d’épisode nous démontre aussi que la famille Berzatto a du mal à communiquer, autrement que par des cris et de la confrontation.

Sinon, l’épisode est bien chouette et Ricky confirme sa place dans les meilleurs personnages du show, individu mélancolique, nostalgique du passé et effrayé par le temps qui passe, mais s’accrochant à mort à son masque de gros dur insensible.

PS : La série me donne à chaque fois hyper envie de préparer de bons petits plats.