The Marvelous Mrs. Maisel
La Fabuleuse Mme Maisel
Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l'Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu'elle se découvre un talent pour le stand-up.
Terminée | Américaine, US | Pas de durée |
Comédie dramatique, Historique, Comedy, Drama, Comédie, Drame | Amazon | 2017 |
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Avis sur l'épisode 3.01
Avis favorable | Déposé le 15 décembre 2019 à 17:13 |
La série a toujours été pris entre deux feux : d'un côté, la volonté de coller de manière presque fétichiste à la reconstition des années 50 et le discours derrrière libéral d'émancipation de la femme. Le passage à l'armée (et même l'ultra soin apporté aux décors au bar chinois qu'achète Joe) illustre le premier point et met un peu en péril le propos politique de la série, par sa relative complaisance. Heureusement, toute la scène avec les parents survient. Ceux-ci qui d'ailleurs ont... raison à mon sens, en soulignant que Miss Maisel n'est en rine émancipé et qu'elle vit toujours chez eux. Je préfère de loin la vérité du discours politique plutôt que ce vernis cliquant du début d'épisode qui ne raconte malheureusement pas grand chose. |
L'ouverture de saison montre que la série/Mrs Maisel grandit en popularité. Tout y est démesuré, insensé, frénétique jusqu'à l'épuisement. On se lasse un peu des blagues de bidasse et de l'imagerie carte postale de l'ensemble mais, comme Koss, on voit rapidement le vernis se craqueler. L'insouciance de Mrs Maisel et son manque de considération pour la portée politique de ses actes était un de mes regrets en saison 3, mais ce premiere semble avoir conscience des limites du personnage sur ce point : elle oublie d'introduire Shy Baldwin à la fin de son numéro (alors qu'il est celui qui lui a donné sa chance), reproche à ses parents leur égoïsme et à Suzie de vouloir travailler à plein temps pour vivre son rêve elle aussi...
Cette tournée des casernes se révèle alors comme une visite dans la psyché de Midge : tous les hommes/personnages doivent être ébahis devant sa beauté/son talent, à tel point qu'elle en oublie qu'elle a beau être une force motrice, elle n'est qu'une des pièces du mécanisme de son succès.
A part ça, c'est assez amusant/dommage de voir Abe traverser une crise existentielle similaire à celle de Rose en début de saison 2 sans que celle-ci ne semble avoir évolué et appris de son escapade parisienne. Cet arc ressemble vraiment à une parenthèse pour le personnage qui ne sera jamais réabordée.