The Marvelous Mrs. Maisel
La Fabuleuse Mme Maisel
Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l'Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu'elle se découvre un talent pour le stand-up.
Terminée | Américaine, US | Pas de durée |
Comédie dramatique, Historique, Comedy, Drama, Comédie, Drame | Amazon | 2017 |
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Avis sur l'épisode 4.03
Avis favorable | Déposé le 14 mars 2022 à 12:52 |
Susie étant le meilleur personnage de la série, l'épisode fonctionne parfaitement, rendant hommage à l'interprète d'un tierce personnage que j'avais déjà oublié. Alex Bornstein est vraiment incroyable, et la série parvient à intégrer un très beau discours méta sur ces petites gens qu'on ne voit pas en tissant un parallèle avec les comédiens-seconds couteaux, ces visages croisés mille fois qui ne nous manquent jamais vraiment une fois qu'ils quittent l'écran. Au niveau de l'humour, toute l'intrigue d'Abe est aussi très réussie, le pugilat à la synagogue est hilarant. Du côté de Joel et ses parents, j'espère que Mei sera rapidement révélée car la dynamique est déjà assez répétitive (et Mei mérite plus de présence et d'interaction avec le reste du cast). Le club de music hall est un nouvel environnement prometteur, qui pourrait permettre à Midge de se développer une conscience plus politisée sur la condition des minorités, leçon qu'elle ne semble pas du tout avoir tiré de son éviction de la tournée de Shy Baldwin. A voir comment la série l'abordera. Lenny Bruce, en dépit du charisme certain de l'acteur, me met toujours un peu mal à l'aise, et cette scène où il tente par tous les moyens de déstabiliser Midge sur scène ne me l'a pas rendu beaucoup plus sympathique. |
La série n’a plus d’enjeux. Les personnages n’ont plus de problèmes : Abe est devenue journaliste, Rose une entremetteuse, et le mari de Midge a trouvé une femme. Tout le monde a trouvé sa place… sauf Midge. Mais la série s’en fout complètement. Elle n’épouse pas le chemin de la radicalité et préfère faire le spectacle en accentuant par le grotesque tous les effets de manches des saisons précédentes : les dialogues mitraillettes, le fétichisme des années 50 et les plans séquences vide de sens.
Pourtant, la noirceur était là. C’est le discours de Suzie sur les laissés pour compte, ceux que la série efface copieusement en ne montrant que des riches qui ont des first world problem. Mais, c’est anecdotique et on préfère souligner les atermoiements d’Abe avec sa communauté, partagé entre raison et famille. Tout cela est bien vain.
« Pourquoi dépenser autant d’argent dans un spectacle quand on peut en produire une vingtaine de meilleure qualité à côté ? » dit Abe dans sa critique. Pas mieux.