La comédie musicale est une catastrophe. Midge ne veut pas y aller et nous non plus. Sa fille Esther le dit aussi : "Vous parlez trop !". Et tout le sujet est bel et bien là.

Quel gâchis d'argent encore une fois. Tout autant d'ailleurs que le système de privatisation de déchets qui a été source de nombreuses corruptions à NY et ailleurs dans les années 70-80. Comme Gizmo, j'y vois une sorte d'appel au secours des scénaristes, qui créent du contenu pour Amazon, pollueur en chef de la planète.

J'ai l'impression de vraiment avoir perdu mon mojo sur cette série que j'ai tant aimée.

Mais une fois encore, l'ensemble est tellement foutraque et sans direction claire, malgré tout le talent et l'argent investi, que ça en devient désespérant. La série a toujours flirté avec la comédie musicale, et sans doute les scénaristes se sont chauffés sur cette idée de spectacles d'éboueurs. Mais franchement, qui était encore inquiété par les 2 hommes de main de Suzie ? Qui voulait que cela redevienne un sujet à 4 épisodes de la fin de la série ? Le deuxième passage musical m'a décroché quelques sourires, mais que c'est long, laborieux et inutile pour en arriver là... Peut-être faut-il y lire un SOS des créateurs, qui s'étaient engagés dans une clinquante série pleine de promesses et se retrouvent désormais blasés à péniblement conclure un récit qui n'a plus grand intérêt ? J'en doute, malheureusement.

Et par politesse je passerai outre l'énième dispute Rose/Abe, qui sera de toute façon oubliée au prochain épisode. D'ailleurs, reverra-t-on la séductrice qui aguichait Abe, ou bien était-ce aussi une impasse pour combler du temps d'antenne ?

La dernière scène amorce peut-être enfin un semblant d'enjeu en explorant le passé de Susie (assez dingue d'ailleurs que la série l'ait si peu fait), mais tout semble franchement trop mécanique et grossier : Susie était donc la coéquipière/agent de celle qui est devenue la femme de Gordon Ford tandis que son amie/coéquipière actuelle risque prochainement de succomber aux charmes de l'animateur. Tout cela est très vaudevillesque, mais après tout, la série a toujours lorgné vers ce registre...