C'est vrai que c'est très soapy et si l'épisode souffre de quelques petites longeurs, honnêtement j'ai passé un bon moment. Je me suis laissée prendre dans l'histoire, ponctuée des deux interviews d'Alex et Bradley. J'ai apprécié leur relation ici, les manipulations de Chip (même si son retour n'est pas super bien négocié), c'est le dernier épisode avant the reprise.

Après, l'accent sur le Covid était trop faible, que les New-Yorkais s'en foutent okay, mais en tant que spectatrice j'aurais voulu voir que c'était une erreur qu'ils faisaient, de s'en foutre. Ensuite, Laura/Bradley, what is the f, ça n'apporte pas grand-chose à l'ensemble (même rien), et ne parlons pas de l'intrigue de Mitch qui est beaucoup trop éloignée de tout pour m'intéresser.

Donc oui, des défauts, mais je suis toujours l'ensemble avec plaisir.

C'est pas que je me fasse chier, mais je constate que je regarde cette saison 2 avec un peu trop de détachement. J'ai peur que la série n'ai déjà plus grand-chose à raconter et se contente de se répéter (l'hypocrisie dans le monde du travail, qui plus est dans les médias toussa, toussa). L'affaire Mitch était l'énorme ciment de la saison 1, ici TMS se cherche en attendant le virus, rappelle de manière totalement non nécessaire ceux qui méritaient le repos (Alex et surtout Chip) ou ceux qui méritent l'oubli (les aventures de Mitch en Italie promettent d'être très inintéressantes) ou bien se vautre dans le soap (le bisou de Bradley et Laura). 

Bref, ce n'est pas encore la catastrophe, mais la série prend le chemin de celles qu'on a abandonné un moment et dont on est surpris un matin de constater qu'elle entame sa cinquième saison et où l'on se dit "oh, mais ça existe encore, ce truc !?"

PS : la scène du montage où Chip zappe l'hésitation d'Alex sur la question sur Mitch est une belle fulgurance et montre bien le côté manipulable des images.